SERRONS LES POINGS

Et faisons confiance à notre bon sens. Il est difficile de comprendre ce qui se passe autour de nous tant les informations qui nous parviennent peuvent être contradictoires. Qu'il s'agisse de géopolitique, d'économie ou   de vision sociétale, les images sont brouillées. La cause en est les mensonges sans vergogne édifiés en système de gouvernance où la corruption joue un rôle prépondérant. Tout semble vrai en apparence. Les politiques se donnent un mal fou à nous en persuader. Pourtant, en creusant un peu, en se renseignant auprès de spécialistes de toutes tendances avec la volonté de découvrir une part de vérité, l'avenir semble méchamment compromis. C'est toujours le fait d'un petit nombre de cyniques, prêt à tout pour une parcelle de pouvoir. Plus grave, de gros industriels ont pris l'ascendant sur les politiques.


In fine,ce sont eux qui font danser la classe dirigeante de nombreux pays. Prendre connaissance des écrits de l'essayiste Michel Drac, lire les textes du journaliste Jean-Loup Izambert (Mensonges et Crimes d’État) ou de Thierry Meyssan (De Syrie vers la Birmanie)nous laisse un arrière-goût amère. Même si tout n'est pas à prendre à la lettre, il est d'ailleurs hautement recommandé de faire preuve d'un certain recul - mais si le quart des explications devaient s'avérer justes, le devenir de notre planète ne serait plus assuré.

Les magouilles économiques, la tricherie à grande échelle et l'indifférence compréhensible d'une importante partie de la population, maintenue dans une sorte de coma artificielle, permettant aux tenants du pouvoir de continuer à exercer, avec cynisme, leurs basses œuvres. Les gouvernements et ceux qui les inspirent sont aidés en cela par l'addiction aux réseaux sociaux d'une certaine catégorie de jeunesse en quête de rêves et d'idéaux. Il fut un temps où le projet d'avenir avait un sens. L'idée de progrès, d'ascension hiérarchique dans une société ouverte et moins suspicieuse que celle d'aujourd'hui, favorisait l'espoir, la prise de risque  et l'enthousiasme dans les actions du quotidien. La réalisation de ses ambitions reposa également sur une part d'éthique et une parole donnée valait contrat signé. Cela  valorisait les démarches, les échanges et bien sûres les amitiés. Le cycle de vingt-quatre heures fut moins fébrile et rendait sa dignité au déroulement de la journée. Réflexion et observation avaient encore leurs places. et s'insérèrent facilement dans le quotidien. 


Le temps fut à l'échelle de l'homme. Une société qui table sur la création de besoins artificiels pour alimenter la machine, scie la branche sur laquelle elle est assise Le dialogue se meurt. Les gens se parlent par smartphone interposé avec le langage très approximatif qui va de pair. Ce n’est plus qu’un salmigondis d'abréviations, de lettres et de signes. Le « modernisme » de cette nouvelle forme d'expression ressemble davantage à une paresse mentale débilitante qu'à un quelconque progrès linguistique. Le désir d'être dans le vent, de correspondre à une norme en vigueur, tend à accentuer le laisser-aller en misant sur le manque de personnalité de l'individu. Le côté souvent moutonnier de certains adolescents a du bon et sert l’État. Cette soupe indigeste, composée de carcasses de mots, d’onomatopées en déshérence, a parfois aussi les faveurs de quelques adultes en mal de jeunisme. L’éducation et sa cohorte de ministres, plus intéressés de laisser une trace dans l'histoire que de combler le besoin des élèves, portent une lourde responsabilité dans se laisser aller langagière. La solitude omniprésente chez une jeunesse en mal de perspectives dans un monde où tout se pense et se définit par le court terme, Dans un monde où l’urgence efface le rêve, est loin d’inspirer la sérénité. 

Cette jeunesse se réfugie instinctivement dans le bruit et l'artifice faute d’avoir prise sur la réalité. En fait il s'agit avant tout de la nécessité et le besoin de se sécuriser. de se sentir admit et éventuellement aimés. Le plus navrant c'est qu'il n'y a aucune solution à espérer de la part des pouvoirs publics. Ces derniers crapahutent sous une vigilante circonspection des décideurs financiers. Tant que cette situation perdurera, ce sera au monde des démunis et de la classe moyenne de payer l'addition qui alourdit de jour en jour. Que faire ? Comment éviter cette course aux catastrophes, pratiquement inscrite dans le marbre. Pour commencer il faudrait trouver les hommes d’États capables de mettre fin au cycle financier infernal qui ronge les quatre-cinquièmes de l’humanité. Promouvoir une meilleure redistribution des richesses.

Dividendes des angoisses
Il n’est pas normal de jeter 30 % de nourriture quand un tiers de notre planète crève de faim. Il n’est pas normal que moins d’un pourcent des habitants de cette terre détient plus de soixante pourcents de ses richesses. Il n’est pas normal que les pauvres et la classe moyenne payent pour sauver des banques qui alimentent sans états d’âme l’hyper finance mondiale. Il n'est pas normal qu'un petit clan de spéculateurs puisse impunément exiger d'une population, quelle qu'elle soit, de financer des guerres de pouvoir, suivie des coûts exorbitants dus à la reconstruction de pays dévastés pour la gloire de quelques manitous de la finance. C'est l'esclave qui paye ses propres chaînes. Les religions, autre paradoxe, n'ont jamais été au service de l'homme. Elles ont largement démontré n'être qu'un élément de pouvoir, une manière habile de tenir les masses et d'encaisser les dividendes de l'angoisse. Elles externalisent la conscience de l'homme au lieu de lui fournir les moyens de se construire en tant qu'entité universelle.


Alors que faire ? Il n'y a pas trente-six solutions. Ou tout remettre à plat ou continuer à prendre part, avec indifférence, à la sarabande des échecs. L'Homme étant ce qu'il est, il est peu vraisemblable qu'il puisse comprendre ce qui lui a échappé durant des millénaires. Aujourd'hui la sécurité n'est plus de mise. Djihadistes, Daëch et leurs affidés sont les deux faces d'une même médaille qui s'est imprimée durant la guerre d’Afghanistan. Les États-Unis, l'occident tout entier en porte l'écrasante responsabilité.

Suivre aveuglément les États-Unis dans leurs échecs à répétition a permis aux terroristes d'émerger, de faire leur pelote et d'engager une guerre souterraine qui coûte très cher. Ces habiles rhétoriciens savent comment manipuler jeunes et moins jeunes en quête d'idéal. Ils savent quel modèle construire pour motiver les montées d’adrénaline des adolescents à la recherche d'aventures. L'adolescent, comme tous les adolescents a besoin de se réaliser dans des projets qui lui donne l'opportunité de se remettre en question. La société actuelle où tout se fait dans l'urgence ne leur offre plus cette opportunité.  Cherchez l'erreur. D'autre part les critères de la robotique vont vers plus de chômage, plus de spécialisations et par conséquent vers une constante remise à niveau et la certitude de vivre l'avenir dans l'angoisse permanente. Concurrence oblige.

L'humain devient un produit au service des techniques afin d'assurer un maximum de rendement financier aux quelques magnats qui détiennent déjà toutes les clés du pouvoir. Le jour où la jeunesse déferlera dans la rue en quête de réponses, les biens accumulés ne serviront plus à grand-chose et l'homme finira par retrouver...peut-être, sa condition humaine.

AU SECOURS

Copie humaine de Barbie
Les médias trébuchent. l’Alzheimer médiatique guette. Cette maladie dégénérative, lourde de conséquences tant pour les lecteurs de journaux, de revues, que des auditeurs de radios ou des téléspectateurs normalement constitués et en pleine possession de leur capacité intellectuelle. Les responsables de ce business de l'image et de l’écrit, persuadé d’être investi d'une mission de salubrité public, se sentent obligés de répéter jusqu'à l’écœurement les médiocres nouvelles qu'ils font tourner en boucle durant des jours sur toutes les chaînes, obligeant les abonnés à zapper tous azimuts. Il est vrai que sans cette bouillie indigeste, la plupart des programmes audio, les images du petit écran ou les textes de journaux, quelles que soient leurs obédiences, n'auraient que peu d'intérêt. Tout se survole sans conviction. Les explications sont le plus souvent minimalistes et bâclées. Seul compte le buzz sinon les tintements du tiroir-caisse. L'importance financière qui permet de rentabiliser ce business se mesure à travers l'intensité des catastrophes ou l'hypocrisie vertueuse. Le méga théâtre où les faux combats pour une décence assumée fleurissent avec gourmandise et assurent de confortables revenus au monde des médias. C'est un nouveau jeu où chacun y va de sa petite histoire. D'un côté les offensées, de l'autre les petites jupes « raz du cul » avec seins débordant des soutiens-gorge, pour le plus grand plaisir de ceux qui n'en demandent pas tant.


Contrastes
Rien de plus naturel, de légitime et compréhensible pour ces vierges effarouchées que d'exiger du respect et de la décence dans leurs rapports avec l'homme pour autant, bien entendu, qu'elles soient capables d'exiger la réciprocité pour elles-mêmes. La plante n'est pas condamnable de fleurir pour s'attirer les faveurs de l'abeille. C'est dans la nature des choses. La femme, à moins de virer masculin, est par naissance courtisane. Son besoin de plaire et de s'embellir pour susciter intérêt et envie est atavique. A part le viol, action hautement condamnable, la fausse vertu outragée et la stratégie à vouloir incriminer la moitié de la planète pour harcèlement sexuel confinent au grotesque et se déclinent dans tous les formats de la débilité. Cette nouvelle intrusion dans la vie sociétale est une aberration dont la femme sera la première à souffrir. 


L’être humain, de plus en plus domestiqué et submergé de diktats de tous ordres aura bientôt son enclos d'où il pourra observer à loisir sa dégénérescence, tout en continuant à jouer avec ses petites vidéos en obéissant aux injonctions de ses geôliers. Des centaines de milliers de personnes ont tout perdu lors des guerres fratricides du Moyen-Orient et vivent comme des animaux dans les ruines abandonnées par des combattants de toute allégeance. Combattants au service de quelques cyniques et sinistres profiteurs de la misère humaine, qui est à la finance ce que les Djihadistes sont au terrorisme. Des sans scrupules qui mettent le monde à sac. La gravité de la situation ne semble pas intéresser grand monde, puisque l'on préfère mettre au premier plan l'horreur du harcèlement sexuel sous forme de minauderies de nanas en mal de reconnaissance. Observer, écouter, constater et nous nous apercevons, sans faire d'efforts, que le comportement du petit monde féminin  laisse également à désirer. Il est toutefois plus facile de critiquer autrui que de se remettre en cause. Le harcèlement sexuel, à proprement parler, n'est qu'une question d'attitude. 


Il y a celles qui aguichent inconsciemment et les autres. Les exemples sont légions. Les médias ont bien compris que c'était là une aubaine, un don du ciel qui permettrait de faire le buzz durant des semaines pour satisfaire le nombre croissant de cerveaux fatigués. Le goujat existe. Cet animal en rut permanent a toujours existé et existera toujours. Le mâle bien éduqué et son alter ego au comportement d'étalon de foire, sont en fait les deux faces d'une même médaille. D'une part des mentalités maîtrisées, avec en face, des esprits frustes à la cervelle délavée. Ces contrariés de la vie, jouisseurs de l'éphémère se manifestent dans tous les domaines. La femme se construit sur le même terreaux et tripote allègrement et avec volupté, les mêmes interdits. Il n'y a rien de neuf sous le soleil.




N.B. Il est surprenant de constater que tous ceux qui ont la main tardent la, plupart de temps, à prendre en compte les multiples problèmes qui se présentent à la société. Serait-ce de l'indifférence à l'égard des populations, de la peur envers les tenants du capital qui font ou défont des carrières ?. Serait-ce à cause d'une incapacité à trouver les solutions quant à la complexité des enjeux ?. Nous savons qu'il est aussi difficile de trouver un homme « d’État » capable de gouverner en faveur de ses administrés, que de découvrir un diamant dans un cornichon. Les préposés à la gouvernance sont plus habiles dans l'exercice du croche-pied que dans la recherche d'un compromis pour d'adoucir les tourments du contribuable. Il faut également savoir qu'une majeure partie de la population ne sait pas ce qu'elle veut. C'est souvent tout, tout de suite, laissant la part des sacrifices aux autres. C'est une donnée qui apporte de l'eau au moulin des médias. Le fait d'exploiter l'impatience populaire dans le dessein de ferrailler avec le pouvoir est une aubaine supplémentaire. Provoquer des contradictions et faire le buzz à tout prix, quitte à scier la branche sur laquelle ils sont assis. 

C'est aussi un bon moyen de se faire détester, un art dans lequel les journalistes excellent. La profession est indubitablement en perte de vitesse et devrait idéalement se remplacer par des robots. Ce serait moins coûteux tout en restant aussi subjectif que l'homme, puisque alimenté par ce dernier. Le robot pourrait subir un formatage et apprendre à ne plus interrompre ou couper la parole aux invités et ne succomberait plus à l'usage, toujours très fréquent, de se mettre en scène au détriment de l'interviewé.


ALLÔ

Géopolitique Américaine
Flirter avec le sourire d'une étoile, se soumettre à la bienveillance de la cosmogonie, se bercer dans l'euphorie des ondes créatives pour enfin se sentir de nulle part et de partout, serait-ce là le bonheur tant recherché ? Celui dont on nous parle dès notre naissance et que nous espérons encore toucher du doigt sur notre lit de mort. Vouloir s'affranchir des confusions, celles des bibles et des dieux de toutes sortes afin de retrouver la quintessence de ce que nous sommes en réalité ? La formule est tentante et mérite réflexion. Il est probable qu'un regard vers l'intérieur et une pleine disponibilité suffisent à faire jaillir l'étincelle qui pourrait embraser notre identité réelle et nous donner les clés d'une compréhension universelle. Nous sommes hélas pervertis par les fausses allégations, par l'avidité, l'esprit de pouvoir, la concussion, les égoïsmes, le vol et le pillage. Le résultat de cette manière de procéder se lit dans la misère engendrée par des souffrances inutiles. 

Les millénaires n'ont rien changé au statut de l'homme. Un esclavage chasse l'autre et la douleur du fouet a fait place à la douleur mentale. Les possibilités d'évasion se rétrécissent à vue d’œil. L’espace humaine se limite à une portion congrue dont les rêves s'évaporent sans laisser de trace. Partout fleurissent les dieux, les saints et les vierges qui prétendent savoir et tiennent à nous conseiller en dépit du bon sens, contre  monnaie sonnante et trébuchante. Le mensonge, aujourd'hui, prend du galon et s'exerce de façon industrielle. Il est, ces temps, beaucoup question de harcèlement sexuel mais nous passons sous silence le harcèlement moral, intellectuel et physique. Le basculement de la société vers ce système d'enfermement de la pensée engendre des assuétudes pernicieuses et peut à terme dévoyer le mental de l'individu. L'amoncellement d'informations, la crainte d'échouer ou de se laisser dépasser par la robotique, casse les assurances et crée un inconfort inutile.

Nous oublions totalement que nous ne sommes que de passage et que la pensée du bonheur n'est qu'un apaisement momentané des angoisses qui se dilue dans l'éphémère. L'idéal serait de pouvoir vivre convenablement, l'esprit dégagé des contraintes inutiles en disposant du temps nécessaire à la réflexion. Ce sont des règles de vie dont l'homme devrait avoir le droit de disposer. La course au pouvoir ou le besoin d'entasser ne riment à rien. Ce ne sont là que des cache-misère et des drogues qui se substituent à l'aveuglement de quelques esprits en mal de connaissance. 


Il y a toutefois la crainte que l'accélération des phénomènes physiques et la mise en application des plus récentes découvertes finissent par générer une élite constituée d'un très petit nombre de cyniques qui passeront par pertes et profits la majorité des habitants de la planète. Cette vision, quasi-inéluctable nous ramène à une sentence de sage datant de quelques millénaires. Sentence nous annonçant que vers la fin des temps il y aurait beaucoup d'appelés mais peu d'élus. « Homo homini lupus est » - depuis Plaute rien n'a changé et l'homme reste son propre et pire prédateur. Contrairement à Sénèque qui pensait que l'homme fut  sacré pour l'homme.

Dents blanches, seins reconstitués, peaux liftées et fesses remodelées. Tout dans les apparences pour faire illusion et donner du volume à des personnages qui nous fuient mais que nous voudrions incarner.  Aussi inatteignable que vouloir toucher l'horizon du doigt. Des guerres absurdes, dont les causes sont principalement dues aux abus de pouvoir et à l'avidité d'un petit nombre d'ignorants à la vue courte. Le statut de l'homme est inchangé depuis la nuit des temps . Un esclavage chasse l'autre et la douleur du fouet a fait place à la douleur mentale. Les possibilités d'évasion se rétrécissent à vue d’œil. L’Espace humaine se réduit et se limite à une portion congrue dont les rêves s'évaporent sans laisser de traces. Le mensonge prend du galon et se fait plus performant. La mode est à l'usage de l'artifice pour plaire  et suppléer au vertige du vide qui ronge l'intérieur. C'est aussi tenter de mettre fin au tumulte de la solitude.


Et vouloir changer son image pour remplacer celle qui nous déplaît par l'aversion mesurée que nous éprouvons envers nous-mêmes en découle. En voulant être l'autre, celui ou celle dont nous fantasmons l'existence nous atteignons des sommets de confusion.



NB.- Vite – toujours plus vite ! L'Homme trébuche dans sa course effrénée vers la réussite. Réussir, un leitmotiv autorisant le port de l'habit de lumière, signe de statut social qui suscite considération et envie  dans le regard de ses proches, de ses amis et connaissances. La seule carte de visite qui vaille, le sésame qui brise les cadenas et permet de monter une marche supplémentaire. La  marche menant au sommet d'un pouvoir transitoire, lucratif et situé entre deux parenthèses.

QUEL AVENIR...

Il est tard. Le paysage planétaire évolue et se transforme. Une poignée de clairvoyants, soucieux des effets négatifs de la pollution généralisée, prennent conscience de la vulnérabilité de notre planète. Ce n'est que le début d'un mouvement de fonds, encore peu perceptible. Les choses bougent. Une fraction de l'humanité prend conscience de l'inanité de la course aux biens, le plus souvent inutiles. Des biens encombrant l'esprit,  ne servant pas ou qui  donnent corps au sentiment de solitude quand ils ne servent qu'à valoriser l'ego. L'homme perdu, à la merci des industriels de toutes sortes qui produisent, cumulent et finissent par jeter. Tout s’établi, s'organise autour d'une consommation effrénée et rapide. Travailler et consommer, consommer pour travailler. L'identité de l'absurde et cercle luciférien. Plus d'un tiers de là population mondiale meurt de faim au profit d'une oligarchie qui entasse pouvoirs et avoirs pour exister. J'ai...donc je suis. L'oligarque aguerri aux aléas du grand capital oublie que trop de financiarisation tue la finance et qu'il scie la branche sur laquelle il est assis. Posséder n'est pas un motif d'existence, ne l'a jamais été, ne le sera jamais.

La fin de notre histoire s'approche. Les gouvernants, quels qu'ils soient, abdiquent, rendent les armes, laissent filer le peu de courage qui leur reste et démontrent leur impuissance et ignorance quant aux solutions à imaginer. Plus personne n'est à sa place. Le souffle d'une certaine « dite »  modernité nous prend de vitesse. Les dynamiteurs de l'espèce humaine, crabes au regard de boue, n'ont qu'un but : enrichir toujours plus ceux qui ont tout. Piller la classe moyenne, affamer le monde ouvrier ne sont que des avantages pour le calcul des dividendes. Surproduire n'est pas un problème, on stock au frais de l'électeur et polluer ne coûte qu'au contribuable. Quant à l'avenir ? Cette question n'est pas à l'ordre du jour. Dans le cas hautement improbable où le calcul de rentabilité des faussaires de la finance s’avérerait erroné, ce ne seront toujours que les assujettis qui payeront l’ardoise.

La communication en 2017
Les quelques familles qui se sont emparés de la planète divisent pour régner. Elles encouragent la corruption et le trafic en tous genres, favorisant soulèvements, révolutions et guerres claniques. Tous les moyens qui permettent de promouvoir mort, destruction et misères sont bons. Ce conglomérat de taille internationale est gagnant sur tous les tableaux, puisque la facture des  « guerres, destructions et reconstructions » sont réglées par le contribuable. La puissance financière de ces pourvoyeurs de solutions mortifères est telle qu'ils s’arrogent, quasi impunément, le droit de polluer en rond. Tous les aliments consommables et disponibles sur la planète sont empoisonnés. De la viande à la pénicilline, au plomb et aux pesticides -  des  poissons et crustacés au mercure, toute nourriture potentielle s'est transformée en denrées à risques. 


Les siècles défilent, les habitudes et la bêtise restent. Les coutumes de la Rome antique : « Panem et circences », pain et jeux du cirque, fut un concept qui a ouvert la voie royale permettant de garder la haute main sur les citoyens. Aujourd'hui le portable, pourvoyeur de jeux vidéo, plus dans l'air du temps et approprié au monde moderne assomme l'utilisateur, engendre dépendance et docilité. 

La vision de l'homme n'a guère changé depuis des millénaires. Les soumis par habitude, les insoumis par vocation avec un choix restreint entre fuites ou prison et l'establishment qui tient le couteau par le manche et fait danser le monde sur une musique de dividendes. Il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil si ce n'est l'accroissement ravageur d'une pollution sans limites. L'Avenir, genre d'utopie que l'imagination populaire brandit comme parole à tout faire sous le nez du pouvoir, dans l'espoir de bénéficier d'une bienveillance inexistante, sont comme autant de coups d'épée dans l'eau. La planète s'est rétrécie. L’Évolution technologique a mis les continents à portée de clique de l'individu où qu'il soit. En quelques secondes nous disposons des images de lieux situés de l'autre côté l'hémisphère. Les exodes, la misère, les révoltes et les guerres se déroulent dans nos salons, sur grand écran, dans une  indifférence générale à force de voir l'événement tourner en boucle dans les téléviseurs. 


L'image et le son nous permettent de participer à la misère subie à quelques quinze mille kilomètres de chez nous et de nous en émouvoir durant dix secondes.Le chaos, pratiquement inévitable, tisse sa toile. Les contours de l'avènement se précisent grâce à la déconcertante bêtise du genre humain. Des querelles futiles au combats de religions, les révoltes dues aux égoïsmes en tous genre, des doctrines sournoises et des concepts hors entendement. 


Tout concourt à l'anéantissement de l'homme par lui même. Les gouvernants jouent la planète aux dés. Ils ont déjà perdus leur mise ! A croire que l’être humain soit incapable de se remettre en question, de s'amender. Celui qui a tout veut plus. Celui qui n'a rien veut beaucoup. La faim diminue, la précarité augmente. La lâcheté s'arrange avec les statistiques. La spiritualité trace son chemin vers l'obscurité, laissant de plus en plus de place à la politique des religions, des dogmes. C'est plus facile, plus rentable et permet aux sociétés de croître dans l'arnaque. Nous allons bientôt nous effondrer comme naguère l'Empire du Milieu ou comme les civilisations Gréco-romaines et Égyptiennes.


La troisième guerre mondiale est dans les starting blocs et la finance contre nature, l'allumette à la main, se chargera  de mettre le feu à la mèche avec un plaisir non dissimulé. Les politiques, comme d'habitude, regarderont passer le train.

GOUVERNER EN 2017

Gouverner autrement, réformer, déminer les chemins de la corruption, tout le monde en parle, souvent à tort et à travers. Cette corruption ne résiste toutefois pas à l'appétence du pouvoir, celui qui se cueille au petit matin, comme la rosée des ambitions. Mais, média aidant, en usant et abusant de slogans éculés tels que : « nous ferons mieux que ceux qui nous ont précédés » ou « C'est la faute aux autres » crève les tympans à force de tourner en boucle sur les ondes. La liste des responsables est longue et ce sont toujours les autres qui en sont comptables. Cela n'est que langage d’incompétents, de zombies à l'imagination en friche et de marchands de mots qui partent en vrille. Il y a les vindicatifs, les séditieux et les va-t-en guerre qui ne  cessent de s'imposer par l'injure, la mauvaise foi et la critique. A entendre un « Melenchon » bloc d’orgueil ambulant, révolutionnaire et adulateur des Maduro, des Castro et consorts, adepte inconditionnel du « Y-à-qu'à »  la république serait sauvé et le bonheur assuré pour mille ans. Ce ne sont là qu'aboyeurs professionnels, au service d'une petite coterie de factieux en mal d'image. Ces individus sont incapables de construire leur existence ailleurs que dans l'invective et la rancœur. Manipulateurs par vocation et sangsues avisés de la chose publique, ils cherchent moins  à séduire ceux à qui ils s'adressent, que de se convaincre eux-mêmes du bien fondé de leurs propres arguments.  


En fait ce sont des gens de maigre envergure desservant l'état qu'un certain nombre d'édiles ont piétinés durant plus de quarante ans. La population, assommée par la grisaille de la pensée politique et un laisser aller généralisé, est devenue indifférente à sa propre histoire. C'est un pays qui ne rêve plus faute d’intérêt, anesthésié par une dialectique stérilisée et par manque de projets d'ampleur. Durant des décennies la classe politique n'a cessé de se regarder le nombril, dansant au son de la corruption en oubliant une population en quête d'espoir. Les gouvernants de cette époque ont laissés pourrir la situation. Durant des années la république fut critique envers son entourage, de ses adversaires ou du monde avec entrain sans ne jamais se remettre en question. La société à bout de patience, écœurée par la lâcheté, les promesses non tenues a opté avec circonspection pour le renouveau en élisant « E.Macron » qui, en l'espace d'un an, a réussi l'improbable. Personne ne l'a vu arriver. L’Opposition droite et gauche confondus, a  volé en éclat.


Aujourd'hui, la gauche ruinée, la droite exsangue,  sont en plein désarroi. Ils n'ont par contre toujours pas compris les raisons de leur échec, car ce petit monde au souffle court a toujours la véhémence chevillée au corps et le mépris facile. Ces  boute feu à la dent dure ont mis un couvercle sur leurs échecs et découvrent, oh miracle, ce qu'il faudrait entreprendre pour sauver le pays. A croire que l’échec porte conseil !

Une grande partie de la population est déboussolée, fatiguée, sans illusions, et en perte de repaires. Elle a perdu l'estime pour ses dirigeants. Malmenée par des autocrates aux bras cassés les électeurs peinent à retrouver leur dignité et fustigent par conséquence, la clique des responsables. Rarement informée, sinon à posteriori et la plupart du temps placée avec condescendance devant le fait accompli. Il n'est, dès lors, pas étonnant que l'électeur se rebiffe. La classe politique tend à traiter ses électeurs comme elle traitait naguère l'indigène des colonies, usant d'un paternalisme mi-protecteur, mi-dédaigneux saupoudré d'un léger mépris. L'image que ces irrespectueux et fausse élite politique donnait d'elle-même fut désastreuse et allait à l'encontre des intérêts de la république et de ses citoyens. La parole politique dévalorisée est à l'origine d'un pessimisme généralisé. Rattraper le temps perdu, regagner la confiance de ses concitoyens ne sera pas aisé tant est grande sa méfiance envers les gouvernants quels qu'ils soient. Le Président Macron n'aura pas la tâche facile. Coincé entre une population impatiente en attente de résultats  et la réalisation des promesses électorales, il lui est impossible d'effacer trente ans d'impérities en quelques mois. Qui plus est, des adversaires perclus d'aigreur, mauvais perdants ne cherchent qu'à verser de l'huile sur le feu d'une contestation habilement mis en scène. Leur but est de s'opposer à tout par tous les moyens pour faire échouer les tentatives de redressement. 

Quant l'esprit mauvais du débile contrarié souffle sur l'ignorance d'une population en souffrance tout est à craindre. L'orgueil mal placé, l'ambition démesurée et la soif de pouvoir personnel rend l'individu immature souvent dangereux pour la société, comme pour lui-même. Les exemples foisonnent et méritent toute attention.

PAR PITIE

Par pitié...qu'ils disparaissent ! Qu'on ne les entendent plus. C'est l'overdose et une atteinte à l'intelligence que de subir les élucubrations de ces histrions de bazar qui se prennent pour des politiques. Ces grotesques du verbe, la mauvaise foi chevillée au corps, rassis de rancœurs, se perdent dans l'autosatisfaction. Ils reprochent aux nouveaux arrivants ce qu'ils ont été incapables de réaliser lorsqu'ils furent au pouvoir. Leur comportement méprisable est une insulte au peuple et relève d'une totale irresponsabilité. Ils arborent critiques et adjurations comme des trophées à la gloire de leurs ego démesurés, empoisonnent l'air par des formules et concepts creux dans l'unique espoir de reconquérir du pouvoir. Des « has been », des petits bras s’agrippant à l'insulte comme une teigne sur une peau de vache. Toujours prêts au sabotage, au déni et la tromperie.


L'algarade facile, ces décadents de la politique et girouettes de l'absurde n'ont pas besoin de vent pour se placer gagnant dans la course aux ambitions.Tout est bon à prendre...tout fait ventre. Ils sont la honte du pays. 

Les scabreux de la fonction publique, souteneurs à l'abri d'un système à bout de souffle, quémandeurs, la main rapine tendue telle une sébile vers les biens de la république, portent haut la soif de portefeuilles ministériels et des prérogatives y inhérent. Ils sont en capacité d'échafauder les  pires  vilenies pour parvenir à leur fin. Cette coterie d'aigris, totalement dépourvu du sens moral qu'ils exigent d'autrui à longueur de mandat, vivent dans un monde parallèle et pratiquent à grande échelle l'extorsion de fonds. Un exemple éclairant quant à la pratique politique des copains et des coquins. Aucune conscience politique mais l'ardent désir d'en être, d'être à la place de ceux qui gouvernent, de disposer de sa limousine de service et de ses gardes du corps. Être considéré par le petit peuple et avoir son rond de serviette dans les meilleurs établissements. Tout cela pour masquer le vide sidéral de la pensée dite politique. Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire sont interdits de parole ou trop bien éduqués pour assurer des spectacles de déshonneur. Beaucoup de pays vont mal à cause d'une poignée de dirigeants arque boutés sur le désir de puissance et de richesse. Peu importe que le peuple n'y trouve son compte. L'important c'est de paraître, d'étaler sa morgue, de faire fortune  et de se croire éternel.

Ces forts en gueule à la science infuse, ceux qui savent tout lorsqu'ils sont dans l’opposition se font larves rampantes arrivés au pouvoir. Jamais responsables! Toujours prêts à égorger leurs concurrents potentiels en  utilisant la médisance et la calomnie comme arme de destruction massive. Lâcheté et concussion voilà les  deux mamelles d'une bonne gouvernance. Une vraie discipline permettant de durer et de faire fructifier son pouvoir. Les pauvres guignols de la politique, pions consensuels sur les plateaux de la manipulation sont à la merci du potentat en chef. Ils se doivent rassurants et apaisants, à l'image de la main d'un ministre sur le cul d'un ruminant. Cela ne coûte pas cher et met le politique à hauteur de sa victime. 


Pendant que la planète se délite les responsables regardent ailleurs, trop occupés à se faire du bien sur le dos du malheur. Rares sont ceux qui vivent les yeux ouverts, l'esprit réceptif avec la distance et la hauteur nécessaire qui permettrait de concevoir les situations dans leur globalité. Quatre-vingt quinze pour-cent de l'humanité vit dans ce qui fut et s'accrochent avec désespoir à ce qu'ils croient être immuable. Personne ne les mets en garde sur le sort que l'homme réserve à l'homme. (Voir le livre de Yuval Noah Harari : Homo Deo ou How data will destroy Human freedom) Quant aux édiles, absorbés par des luttes d'influence et petites révolutions de palais, ils n'ont plus le temps de s'interroger sur les besoins ou les peurs de leurs administrés. 
Ce sont, comme d'habitude, les plus valeureux qui paient pour une poignée de malfrats de la politique. 


Et comme toujours l'intelligence, quand elle se manifeste au sommet est combattue avec la dernière des énergies par la politicaillerie en mal de reconnaissance. Comme le formulait si bien M.Einstein : « Il n'existe que deux choses infinies. L'Univers et la bêtise...mais pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue ». Le sort de la planète serait-elle scellée ? Les foules, sensibles au verbe, se déplacent derechef au sondu clairon. Les imbéciles aux voix de stentor ont réussis à maquiller la vérité, à créer un doute dans l'esprit des harangués de la court des miracles. Ces élites du non sens font ce qu'ils savent faire de mieux...détruire ce que les autres construisent, dans le seul but d'exister.



Jalousie, égoïsme et mensonges sont des bombes à retardement qui finiront, tôt ou tard, par nous éclater à la figure...


PARLONS EN

D'aussi loin que nous remontons dans l’arborescence de l'histoire, depuis les premières civilisations connues, l'homme a été incapable de vivre sans combattre des ennemis réels ou supposés.  La guerre a toujours été considérée comme seule option, comme seule réponse à ses différents ou sa soif de pouvoir. Tuer et être tué, belle épitaphe pour une gloire éphémère. L'agressivité a constamment  raison de la diplomatie. Ainsi va l'homme, plus particulièrement celui qui s'investit dans l'imaginaire des missions divines. Les peuples, malléables à souhait, subissent et payent l'addition des rêves de grandeur de quelque orgueilleux qui ont et continuent à jalonner l'histoire. Le pouvoir, sans une certaine dose de sagesse, de clairvoyance et d'équité est voué à l'échec et risque à terme de se transformer en dictature.  


Il n'y a, hélas, qu'un faible pourcentage d'hommes qui méritent respect et admiration. L'humanité, dans sa majorité, ne peut être que décevante. Le faux s'insinue dans le vrai, le mensonge s'érige en vérité, la compassion joue à saute mouton avec l'intérêt et l'hypocrisie se coiffe du masque de la vertu. La société excelle à fréquenter églises, mosquées ou temples, bibles et coran dans une main et le poids du mépris dans l'autre. L'homme se complaît davantage dans le gadget, dans l’éphémère et se roule dans le sordide comme le cochon dans sa fange. Sa seule préoccupation n'est que sa course au virtuel ou dernier espoir permettant, peut-être, de mettre fin à la solitude de l'aspirant au bonheur. De guerres en révolutions, les habitants de la planète s'infligent des blessures à la limite du guérissable. La destruction d’œuvres d'art, les famines et la mort dues à une poignée d'irréductibles de la finance et du pouvoir absolu, finiront par avoir raison de l'homme. Il serait temps de porter le regard sur ce que les lendemains nous préparent et de réaliser à quel point nous sommes manipulés. Tout s'inscrit dans le faux !  Le verbe halluciné interdisant toute contradiction sous peine d'une mise à l'index. Nous sommes devenus les otages d'une oligarchie organisée, structurée et nous continuons à faire profil bas. Les politiques vitupèrent, se lancent dans des diatribes au service du sacrificiel, faisant de nous les nouveaux esclaves du XXI siècle. De droite, du centre ou de gauche, la dissimulation est un phénomène exponentiel et le mensonge se pratique à l'échelle industrielle. 

Aveuglés par une arrogance à toute épreuve, les forts en thème de la politique galvaudent le mot « démocratie » avec une étonnante facilité. Le ramassis de gueux que nous sommes n'a que ce qu'il mérite. Le pouvoir, celui qui organise les tempêtes, empilent les cadavres et distribuent avec un grand savoir-faire toutes les famines, soulèvements et misères nous prennent de vitesse. Il nous fait comprendre que nous ne sommes que des incapables à mâter, des envieux à punir et des hypocrites à convertir à la docilité. Les médias pour survivre, sont également à la solde du capital et enfourchent le diktat de la finance. Ils ont intégrés le savoir faire des oligarchies et se professionnalisent dans le mensonge. 

Donneurs de leçons ils s'agitent comme des petits diables dans le bénitier du pouvoir  et n'impriment pas sans le « feu vert » de la hiérarchie qui tire les ficelles. Ils soumettent le monde aux pires exactions et abrègent la vie de millions de démunis au profit de leur politique du pire. Quant aux hommes d'état responsables, mis à part les quelques exceptions qui  sont à compter sur les cinq doigts de la main, ce ne sont que des aboyeurs grotesques, imbus d'eux mêmes et de leur pouvoir virtuel.  

Dès qu'un homme se lève, se met debout et décide d'entraver le chemin des pouvoirs occultes, tels que la CIA et ses affidés, il est pourchassé et risque la prison à vie dans nos démocratie si acclamées. Assange, Snowden et quelques autres, connaissant les risques encourus, eurent pourtant le courage de dénoncer les manipulations que subirent certains pays et que subit à journée faite une grande partie de la population sur tous les continents Tout cela dans une indifférence quasi générale. L'Occident se meurt. L'éthique cède la place au fugace et se fourvoie dans l'absurde. C'est un retour au temps de la Rome antique et des jeux de cirque. Une époque bénie des dieux, où la distraction du quidam alléché par les luttes sanguinaires entre des gladiateurs et de vrais fauves laissa le champ libre aux édiles d'agir à leur guise. 

Faire ses choux gras des arènes fut une excellente vision politique. L'informatique et ses jeux dits d'adresse remplacent avantageusement les fauves du cirque romain et favorisent l'abrutissement du spectateur joueur. Une méthode qui permet d'anesthésier en toute impunité l'inféodé aux images d'une vidéo guerrière où tout le monde apprend à tuer tout le monde. Le temps de la réflexion devient un luxe hors de portée du commun des mortels. Aussi la société où le marketing règne en maître absolu sait elle comment s'y prendre pour appâter le chaland afin qu'il continue à dépenser au-dessus de ses moyens pour ne pas entailler la laisse qu'il porte autour du cou.

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