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CHEFAILLONS

C'est dément et incompréhensible. La classe politique, quel que soit son bord, se sait totalement dévalorisée dans l’esprit de la population. Par ses actions de chefaillon vindicatif, arrogant, menteur et autosuffisant, elle creuse son cimetière politique. Complètement décrédibilisée à force de trahisons, la classe au pouvoir, ainsi que celle qui trépigne d’impatience pour prendre sa place, sont pathétiques. Des décennies de coups tordus, de grandiloquence, d’abus de pouvoir et d’affaires peu reluisantes, ont fini par lasser le chaland. La plus grosse performance de nos édiles fut de se servir au lieu de servir et...surtout, de garder constamment son carnet d’adresse à jour. Leurs plus gros exploits furent de mettre sur pied des armées de petits soldats, divisés en factions pour combattre leurs adversaires politiques en vue d'améliorer l'exploitation d'une population en rupture d'illusions.

 La  politique, pour la plupart de ces braves, n'est qu'un  tremplin pour accéder au pouvoir et s'assurer des lendemains qui chantent. Ces bras cassés surpayés, chansonniers du chimérique, avec la nation comme scène, ne s'améliorent pas avec les années. De défaites programmées en rupture idéologique, les assistés de la république, tenants du dogme persistent et signent à promouvoir, avec enthousiasme, la « non politique » mise en cause. Le peuple est prié de se serrer la ceinture pour aider la tribu politicienne à vivre au-dessus de ses moyens. Dorures, luxe et services dispendieux alimentant ego et salaires pour le plaisir de pouvoir se rouler dans les privilèges de la république, comme le cochon dans la fange. Les sujets s'inclinent, râlent et payent.


L'Antienne de la lutte contre le chômage a de beaux jours devant lui. L’État, puits sans fond, monstre de prodigalité, embauche à tours de bras, augmentant d'autant les charges incombant aux contribuables. Il est manifestement plus facile de dépenser l'argent des autres. Quant au génial contribuable, il est là pour palier à toute perte de défraiement, de salaire ou de primes, de nos édiles. Un impôt est si vite revalorisé. Nous atteignons toutefois le sommet de l'absurde en constatant la pléthore de doublons dans la fonction publique. Fonctionnaires en surnombre constamment débordés. Un tel programme appliqué à l'industrie privée mènerait inévitablement à la faillite. La France, avec vingt millions d'habitants de moins que son voisin Allemand, entretien le double de fonctionnaires. La classe dirigeante n'y trouve rien à redire. C'est le simple quidam qui se sacrifie pour que députés, sénateurs et ministres n’aient pas à prendre de risques électoraux. Pour faire le job entre deux grèves, il nous faut deux fonctionnaires et demi, contre un seul en Allemagne.

 Où est le problème ?

Puis c'est l'exercice de la fonction. Les chefaillons, toques blanches partisans de la langue de bois nappée d'idées creuses, plats politiquement corrects, tolérés par le plus grand nombre, partent entamer la guerre du verbe. Ils houspillent insultent, éructent, font semblant de s'énerver et finissent par s'éteindre à l'appel de la sieste, rêvant de comptes bancaires et de prises d'intérêts.  Au réveil, l'estomac  gonflé au méthane, les sacrifiés du temps, passent aux votes, empilent les projets de lois inutiles, prennent des décisions qui ne servent à rien (la plupart du temps) et se congratulent dans un élan de solidarité politique.

Viennent les discours, soulignés parfois par une exclamation empruntée au Général en mai soixante-huit : « Je vous ai compris » air martial en moins et sans signification autre que celle de placer un bon mot. Ces flibustiers du pouvoir, passés maîtres en dé-tricotage de la nation, font feu de tout bois pour donner le change et faire croire qu'ils savent. Pas d'idées, pas de visions, ils sont accrochés à leurs prérogatives comme des moules à leur bout de rocher. Lâches, poltrons par essence, la crainte de perdre des voix en poussent certain aux compromis les plus sordides.

Certains fonctionnaires, caste aux privilèges parfois démesurés, continueront à dormir sur leurs deux oreilles et de faire à deux ou à trois, ce qui ailleurs ne nécessite qu'une personne.



Ces chefaillons auto-clonés en disponibilités permanente...belle brochette d'éléphants qui n'ont cessés de nous souffler dans les bronches durant plus de quatre décennies. Il suffit de changer le titre de la chanson en gardant les paroles, de faire de l'éboueur un technicien de surface pour donner l'illusion du neuf, du renouveau. Sourire Colgate, haleine fraîche – nos caciques du verbe remettent le couvert. Liftés au bonheur du pouvoir ils nous assurent des lendemains qui chantent, sans préciser s'il s'agit de leurs lendemains ou des nôtres. Le partis change de nom et devient ce qu'il fut. De peu crédibles, le parti innove dans l'illusoire continuité. Stratèges ou simples conseillers aux ordres ? Le doigt sur la couture du pantalon, ils pensent, disent proposent, écrivent et soumettent les appréciations portées par les vents de l'ambition. Chefaillon une fois, chefaillon toujours..! Courageux mais pas téméraires. Une voix est si vite perdue. Ils éviteront donc, comme la peste, d’ajouter des lois audacieuses à toutes celles déjà existantes et non appliquées...  ou de se lancer dans de grands projets susceptibles de mettre leur carrière en danger.


Une ligne de conduite sommairement calquée sur celle de l'Europe, partant de rien pour mener nulle part. L'Ukraine fleuri dans l'amnésie, la Russie n'est pas à l'ordre du jour, l'Italie priée de se débrouiller seule avec le problème des réfugiés, dont les nombreux ex- colonisateurs coresponsables se détournent avec courage. De réunions en colloques le verbe triomphe, les décisions fusent dans un délire de propositions dont les réalisations se perdent dans la poignée de mains finale...coûteuse pour le contribuable. Le désastre Libyen, la guerre civile en Syrie, Malte, Lampedusa, les immigrés et réfugiés fuyant la mort programmée.

Les naufragés de la peur, de la misère et l’attitude scandaleuse de l’Europe dont la posture favorise également la montée de l'extrême droite. l'Europe a une large responsabilité dans ce drame sans équivalence. Les victimes, au delà de la mort, finiront par nous adresser la parole et...nous reprocher notre surdité. Quant aux gouvernementaux en place  de réunions en palabres ces politiciens de tous bords s’évertuent à nous démontrer leur degré de couardise institutionnalisée, ainsi que la nôtre par conséquent. Se taire s'est être complice de la barbarie et cet aveuglement n'est guère propice à l'Europe.

Les envoûtés de la politique sont, en fait, des amateurs dangereux et nuisibles. Le monde change, évolue, se transforme. Des alliances se créent, des pays fusionnent et le nombre de révolutions explosent. La barbarie s'installe et ne suscite qu'un verbiage limité et peu en rapport avec l'énorme enjeu. Les demeurés s'exerçant à la politique de confinement telle qu'elle s'exerça durant une partie du vingtième siècle, seraient bien inspirés de  reconsidérer leurs points de vues et de prendre acte de l’irréversibilité de notre situation actuelle.

Avant que l'Europe ne vole en éclats par l’incompétence d'une bande d’intrigants et de  sous-doués, essayons de lui suggérer un gouvernement. Pour avoir une chance de réussite optons pour la pédagogie. Pour communiquer et expliquer l’importance de l’Europe face aux multiples enjeux qui se profilent à l'horizon, évitons le fait accompli. Un seul pays au centre de l'Europe peut se targuer d'être une véritable démocratie, à savoir la Suisse, dont les dirigeants ont su dépasser leurs ambitions personnelles au profit de l'intérêt général. Un îlot d'intelligence et de savoir faire, jalousé et critiqué par les artificiers de l'incompétence. Peut-être un bel exemple...à suivre !

L'Europe, bouilli d'incohérence, ne peut fonctionner sans un gouvernement central, une diplomatie commune, une armée continentale et une indépendance totale vis à vis des États-Unis.  Compter  sur l'ex gendarme du monde pour assurer notre protection n'est qu'un leurre. Il n’est qu'à observer le nombre d'échecs retentissants subis lors des expédition organisées par nos amis américains. La plupart de leurs interventions se terminent en bérézina. Ils sèment cadavres et désolation puis s'en vont. Piètre stratèges, avec une connaissance géostratégique pour le moins lacunaire, doublée d'une méconnaissance historique de notre planète qui frise l'ignorance. C'est une démocratie approximative, guidée par la finance où le dieu dollar tient lieu d'église.


Se sachant en perte d’influence ils essayent de nous lier les mains avec des contrats à sens unique dans le but de sauvegarder leurs intérêts politiques et commerciaux. Les accords proposés   sont loin de nous êtres toujours favorables. 

De plus, ce qui est de bonne guerre, ils tentent, souvent avec succès, de diviser l'Europe. Ils ont  parfaitement compris que diviser était le meilleur moyen pour arriver à leur fin. Le dernier conflit Ukrainien en est le meilleur exemple. En laissant croire à une imminente intervention de l'OTAN  les États-Unis ont pratiquement élevés un mur virtuel entre l'Europe et la Russie. l'Europe de la  pensée hirsute et de dernier de classe, n'y a vu que du feu. Nous nous sommes mis à dos le seul pays du continent capable d'intervenir efficacement, à nos côtés, dans la lutte contre Daech et Al Qaida. Bravo ! Les divers cacochymes aux responsabilités seraient bien inspirés de suivre des cours intensifs de prospective.

Le temps où nous acceptions des « petits bras » pour assurer notre prospérité est révolu. Pour consolider l'unité européenne il nous faut des hommes de poigne, des responsables clairvoyants, des joueurs d'échec, dotés d'une vaste connaissance géostratégique et disposant d'un sens historique éclairé. Faire face aux défis que la planète nous imposera dans un avenir proche, ne sera pas une sinécure.

PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

L'HYPOCRISIE BIEN COMPRISE

Il est aisé d’atteindre son seuil d’incompétence. Il suffit de nourrir son ego avec vaillance et détermination et d’adopter quelques irréalistes ambitions. C’est tout simple et le plus souvent la marque de ceux qui aspirent au pouvoir, quel qu’il soit. 

Or dans un monde en pleine mutation où le présent s’invente et se réinvente sans cesse, où les certitudes d’hier s’effondrent face à des lendemains hypothétiques mais où la misère se généralise, il semble, au minimum, préconisé de disposer de professionnels doublés de visionnaires à la tête des états, particulièrement à la tête de ceux, toujours plus nombreux,  ambitionnant d’être partie à cette gouvernance mondiale qui se dessine de plus en plus sûrement.

 
L’évolution structurelle des forces en présence commande une nouvelle appréhension des équilibres « souhaitables » entre les pays émergents et l’Occident en général. Il est important de savoir ce que nous voulons réellement : Continuer à dépouiller les peuples plus fragiles ou apprendre, enseigner, éduquer au partage et à l’équité ? Beaucoup connaissent la voie à prendre mais l’ignorent en raison de leurs égoïsmes naturels.
 
Les spéculations au profit d’une infime minorité sont-elles encore soutenables ? Pourrions-nous, saurions-nous nous donner une chance à la mise en œuvre du savoir vivre ensemble ? Répondre à cette question par la négative serait synonyme d’une déclaration de guerre. Nous avons en effet atteint l’extrême limite de ce que les populations, non seulement du « reste du monde », mais encore occidentales peuvent endurer.


L’image qu’offrent les classes dirigeantes et leurs affidés fait songer au triste Néron de la Rome antique. Elle boute le feu, à l’instar de ce dernier, partout où elle passe L’Europe est à deux doigts de l’implosion et plutôt que d’agir les édiles se confondent en palabres. Qu’espèrent-ils ? Un divin miracle ? L’intransigeance des uns  se brise sur le mur d’orgueil des autres. La confusion est générale, tout le monde parle et personne n’écoute. Malheureusement, les instances gouvernementales se refusent à toute analyse introspective et persistent, sous couvert de fierté nationale, à rechercher des solutions individuelles là où une approche collective s’impose. Le temps où nous pouvions nous passer de l’autre est révolu.
 

Les structures constitutives de nos sociétés,  datant de plusieurs siècles, tout devrait être remis à plat en tenant compte de la multiplication des nouvelles connaissances et technologies. Il n’est plus possible d’ignorer les tensions populaires qui sévissent dans l’ensemble du monde et du monde occidental en particulier, de ne pas tenir compte des dissensions avec l’Asie et de celles, devenant toujours plus prégnantes, avec l’Afrique.
 
Toute attente nous rapproche d’une prochaine déflagration susceptible d’ouvrir la porte à un fascisme, encore présent dans tant de mémoires.

Il faut cesser l’hypocrisie !

BANKSTERS BRAQUEURS DE CONTRIBUABLES

Alors les dés ont cessé de rouler, les bankster sont à l’affût, les politiques endossent leur tenue d’opérette, les partis jouent à qui perd gagne, les guerres se multiplient les révoltes grondes, les syndicats se mettent en grève et les cortèges de miséreux ferment la marche. Les experts en tous genres continuent à être grassement payés pour persister dans l’erreur.

L’Oracle, le visionnaire, le gourou de tous les possibles, celui qui mettra fin aux marasmes de hier et d’aujourd’hui, est aux abonnés absents. Des petites frappes se substituent à cet espoir déçu et se répandent telle une nuée de sauterelles à travers nos villes et villages, bien décidés à y faire la loi en imposant leurs règles à coups de Kalachnikov. Les valeurs morales sont en bernes ! Très contestées dans le landernau, elles subissent un douloureux curetage, afin d’en extirper les quelques miettes de noblesse et d’honneur encore vivaces dans les méandres de la pensée humaine.

La population découvre avec stupéfaction le gang des « Banksters » les magiciens de la haute finance, secondés par une brochette de dirigeants des grandes banques.


Des génies de la dissimulation, rapaces aux multiples visages, le verbe haut, organisés comme des commandos d’élite et passés maîtres dans l’enrichissement frauduleux. La belle affaire. 

Tout cela aurait été impossible sans la complicité d’une légion de politiciens peu regardant sur l’éthique. De vrais auxiliaires mafieux.

Ces artistes de haut vol organisent la corruption planétaire à tous les niveaux, notamment le recyclage d’argent sale. Peu importe la marchandise, qu’il s’agisse de ventes d’armes ou de trafic de drogue, ce sont les gains qui ouvrent les appétits. La vie humaine devient accessoire pourvu que tonne le canon. Arroser les ethnies en conflit et fomenter soulèvements et révoltes. Depuis longtemps ce jeu de cyniques a franchi la ligne rouge.


Le bénéfice de chaque guerre est double, voire triple. Un premier gain se réalise lors de la vente d’armes, le second consiste à alimenter le conflit dans sa durée et pour terminer, les responsables de cette arnaque se payent le culot de réclamer les fonds nécessaires à la reconstruction du pays.

Le coût est colossal. Et le partage de la manne tombée des poches du contribuable s’effectue à l’aune des sommes récoltées et de l’importance des participants dans la hiérarchie des malfaiteurs. Les délinquants des hautes écoles ont également leurs œuvres. Belle formule permettant de passer de l’ombre à la lumière. Moins de deux cents personnes physiques disposent de quarante pourcent des richesses de la planète.

A l’échelon planétaire la corruption atteint des sommets inimaginables. Prébendes, pots de vin, chantages, meurtres, toutes les méthodes sont validées lorsqu’elles sont efficaces, cela implique également certaines  O.N.G. Sans cette destruction massive des richesses, aucun pays ne serait en déficit.

 
Le « taxpayer » remplace la planche à billet, puisqu’il rembourse les pertes des grandes entreprises sans en récolter les dividendes. Qui plus est, durant les conflits, il sera contraint de verser son sang pour défendre les fabuleuses fortunes qui se construisent sur le dos des combattants.

La classe moyenne marche au slogan, aux promesses qui n’engagent personne et au conditionnement par l’offre pléthorique de gadgets en tout genre, ne servant que de poudre aux yeux. L’Ardoise de notre fameuse crise, dont seuls sont responsables les spéculateurs de haut niveau, sera effacée par le contribuable, travailleur captif et utile qui payera pour l’ambition et les egos des oisifs du grand capital.    

La société est malade. Malade du virtuel, du mensonge, du vol, de l’hypocrisie, de l’empoisonnement, des verts, de la gauche, du centre, de la droite et des escrocs en tout genre.

Les politiques ne constituent qu’un conglomérat surfant sur les vagues d’une finance, ballottée au gré des caprices des sociétés d’investissements. Les partis rêvent de faire de la politique, en réalité ils confortent banques et fonds d’investissements, une main dans la poche du contribuable, l’autre cherchant l’aumône auprès des donneurs d’ordres. Il est difficile de mordre la main qui nourrit leurs ambitions.

PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

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