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GOUVERNER EN 2017

Gouverner autrement, réformer, déminer les chemins de la corruption, tout le monde en parle, souvent à tort et à travers. Cette corruption ne résiste toutefois pas à l'appétence du pouvoir, celui qui se cueille au petit matin, comme la rosée des ambitions. Mais, média aidant, en usant et abusant de slogans éculés tels que : « nous ferons mieux que ceux qui nous ont précédés » ou « C'est la faute aux autres » crève les tympans à force de tourner en boucle sur les ondes. La liste des responsables est longue et ce sont toujours les autres qui en sont comptables. Cela n'est que langage d’incompétents, de zombies à l'imagination en friche et de marchands de mots qui partent en vrille. Il y a les vindicatifs, les séditieux et les va-t-en guerre qui ne  cessent de s'imposer par l'injure, la mauvaise foi et la critique. A entendre un « Melenchon » bloc d’orgueil ambulant, révolutionnaire et adulateur des Maduro, des Castro et consorts, adepte inconditionnel du « Y-à-qu'à »  la république serait sauvé et le bonheur assuré pour mille ans. Ce ne sont là qu'aboyeurs professionnels, au service d'une petite coterie de factieux en mal d'image. Ces individus sont incapables de construire leur existence ailleurs que dans l'invective et la rancœur. Manipulateurs par vocation et sangsues avisés de la chose publique, ils cherchent moins  à séduire ceux à qui ils s'adressent, que de se convaincre eux-mêmes du bien fondé de leurs propres arguments.  


En fait ce sont des gens de maigre envergure desservant l'état qu'un certain nombre d'édiles ont piétinés durant plus de quarante ans. La population, assommée par la grisaille de la pensée politique et un laisser aller généralisé, est devenue indifférente à sa propre histoire. C'est un pays qui ne rêve plus faute d’intérêt, anesthésié par une dialectique stérilisée et par manque de projets d'ampleur. Durant des décennies la classe politique n'a cessé de se regarder le nombril, dansant au son de la corruption en oubliant une population en quête d'espoir. Les gouvernants de cette époque ont laissés pourrir la situation. Durant des années la république fut critique envers son entourage, de ses adversaires ou du monde avec entrain sans ne jamais se remettre en question. La société à bout de patience, écœurée par la lâcheté, les promesses non tenues a opté avec circonspection pour le renouveau en élisant « E.Macron » qui, en l'espace d'un an, a réussi l'improbable. Personne ne l'a vu arriver. L’Opposition droite et gauche confondus, a  volé en éclat.


Aujourd'hui, la gauche ruinée, la droite exsangue,  sont en plein désarroi. Ils n'ont par contre toujours pas compris les raisons de leur échec, car ce petit monde au souffle court a toujours la véhémence chevillée au corps et le mépris facile. Ces  boute feu à la dent dure ont mis un couvercle sur leurs échecs et découvrent, oh miracle, ce qu'il faudrait entreprendre pour sauver le pays. A croire que l’échec porte conseil !

Une grande partie de la population est déboussolée, fatiguée, sans illusions, et en perte de repaires. Elle a perdu l'estime pour ses dirigeants. Malmenée par des autocrates aux bras cassés les électeurs peinent à retrouver leur dignité et fustigent par conséquence, la clique des responsables. Rarement informée, sinon à posteriori et la plupart du temps placée avec condescendance devant le fait accompli. Il n'est, dès lors, pas étonnant que l'électeur se rebiffe. La classe politique tend à traiter ses électeurs comme elle traitait naguère l'indigène des colonies, usant d'un paternalisme mi-protecteur, mi-dédaigneux saupoudré d'un léger mépris. L'image que ces irrespectueux et fausse élite politique donnait d'elle-même fut désastreuse et allait à l'encontre des intérêts de la république et de ses citoyens. La parole politique dévalorisée est à l'origine d'un pessimisme généralisé. Rattraper le temps perdu, regagner la confiance de ses concitoyens ne sera pas aisé tant est grande sa méfiance envers les gouvernants quels qu'ils soient. Le Président Macron n'aura pas la tâche facile. Coincé entre une population impatiente en attente de résultats  et la réalisation des promesses électorales, il lui est impossible d'effacer trente ans d'impérities en quelques mois. Qui plus est, des adversaires perclus d'aigreur, mauvais perdants ne cherchent qu'à verser de l'huile sur le feu d'une contestation habilement mis en scène. Leur but est de s'opposer à tout par tous les moyens pour faire échouer les tentatives de redressement. 

Quant l'esprit mauvais du débile contrarié souffle sur l'ignorance d'une population en souffrance tout est à craindre. L'orgueil mal placé, l'ambition démesurée et la soif de pouvoir personnel rend l'individu immature souvent dangereux pour la société, comme pour lui-même. Les exemples foisonnent et méritent toute attention.

PARLONS EN

D'aussi loin que nous remontons dans l’arborescence de l'histoire, depuis les premières civilisations connues, l'homme a été incapable de vivre sans combattre des ennemis réels ou supposés.  La guerre a toujours été considérée comme seule option, comme seule réponse à ses différents ou sa soif de pouvoir. Tuer et être tué, belle épitaphe pour une gloire éphémère. L'agressivité a constamment  raison de la diplomatie. Ainsi va l'homme, plus particulièrement celui qui s'investit dans l'imaginaire des missions divines. Les peuples, malléables à souhait, subissent et payent l'addition des rêves de grandeur de quelque orgueilleux qui ont et continuent à jalonner l'histoire. Le pouvoir, sans une certaine dose de sagesse, de clairvoyance et d'équité est voué à l'échec et risque à terme de se transformer en dictature.  


Il n'y a, hélas, qu'un faible pourcentage d'hommes qui méritent respect et admiration. L'humanité, dans sa majorité, ne peut être que décevante. Le faux s'insinue dans le vrai, le mensonge s'érige en vérité, la compassion joue à saute mouton avec l'intérêt et l'hypocrisie se coiffe du masque de la vertu. La société excelle à fréquenter églises, mosquées ou temples, bibles et coran dans une main et le poids du mépris dans l'autre. L'homme se complaît davantage dans le gadget, dans l’éphémère et se roule dans le sordide comme le cochon dans sa fange. Sa seule préoccupation n'est que sa course au virtuel ou dernier espoir permettant, peut-être, de mettre fin à la solitude de l'aspirant au bonheur. De guerres en révolutions, les habitants de la planète s'infligent des blessures à la limite du guérissable. La destruction d’œuvres d'art, les famines et la mort dues à une poignée d'irréductibles de la finance et du pouvoir absolu, finiront par avoir raison de l'homme. Il serait temps de porter le regard sur ce que les lendemains nous préparent et de réaliser à quel point nous sommes manipulés. Tout s'inscrit dans le faux !  Le verbe halluciné interdisant toute contradiction sous peine d'une mise à l'index. Nous sommes devenus les otages d'une oligarchie organisée, structurée et nous continuons à faire profil bas. Les politiques vitupèrent, se lancent dans des diatribes au service du sacrificiel, faisant de nous les nouveaux esclaves du XXI siècle. De droite, du centre ou de gauche, la dissimulation est un phénomène exponentiel et le mensonge se pratique à l'échelle industrielle. 

Aveuglés par une arrogance à toute épreuve, les forts en thème de la politique galvaudent le mot « démocratie » avec une étonnante facilité. Le ramassis de gueux que nous sommes n'a que ce qu'il mérite. Le pouvoir, celui qui organise les tempêtes, empilent les cadavres et distribuent avec un grand savoir-faire toutes les famines, soulèvements et misères nous prennent de vitesse. Il nous fait comprendre que nous ne sommes que des incapables à mâter, des envieux à punir et des hypocrites à convertir à la docilité. Les médias pour survivre, sont également à la solde du capital et enfourchent le diktat de la finance. Ils ont intégrés le savoir faire des oligarchies et se professionnalisent dans le mensonge. 

Donneurs de leçons ils s'agitent comme des petits diables dans le bénitier du pouvoir  et n'impriment pas sans le « feu vert » de la hiérarchie qui tire les ficelles. Ils soumettent le monde aux pires exactions et abrègent la vie de millions de démunis au profit de leur politique du pire. Quant aux hommes d'état responsables, mis à part les quelques exceptions qui  sont à compter sur les cinq doigts de la main, ce ne sont que des aboyeurs grotesques, imbus d'eux mêmes et de leur pouvoir virtuel.  

Dès qu'un homme se lève, se met debout et décide d'entraver le chemin des pouvoirs occultes, tels que la CIA et ses affidés, il est pourchassé et risque la prison à vie dans nos démocratie si acclamées. Assange, Snowden et quelques autres, connaissant les risques encourus, eurent pourtant le courage de dénoncer les manipulations que subirent certains pays et que subit à journée faite une grande partie de la population sur tous les continents Tout cela dans une indifférence quasi générale. L'Occident se meurt. L'éthique cède la place au fugace et se fourvoie dans l'absurde. C'est un retour au temps de la Rome antique et des jeux de cirque. Une époque bénie des dieux, où la distraction du quidam alléché par les luttes sanguinaires entre des gladiateurs et de vrais fauves laissa le champ libre aux édiles d'agir à leur guise. 

Faire ses choux gras des arènes fut une excellente vision politique. L'informatique et ses jeux dits d'adresse remplacent avantageusement les fauves du cirque romain et favorisent l'abrutissement du spectateur joueur. Une méthode qui permet d'anesthésier en toute impunité l'inféodé aux images d'une vidéo guerrière où tout le monde apprend à tuer tout le monde. Le temps de la réflexion devient un luxe hors de portée du commun des mortels. Aussi la société où le marketing règne en maître absolu sait elle comment s'y prendre pour appâter le chaland afin qu'il continue à dépenser au-dessus de ses moyens pour ne pas entailler la laisse qu'il porte autour du cou.

PRESSE-DELIRE

La  presse délire, celle qui chante « la une des grands titres » en disséquant les détails scabreux du genre humain et ses hymnes aux massacres. Une poésie fredonnée par les méchants sous prétexte de défendre d'innocents gentils de façon objective, tout en passant sous un silence accablant, les mille et unes raisons du conflit. Des conflits toujours portés à bout de bras par quelques illuminés endoctrinés, à la recherche de valeurs...telles que le pouvoir. il est difficile, comme toujours, d'en évoquer les vraies racines...historiques, sous peine de déplaire aux hiérarchies nourricières. Le courage n'est pas chose innée et la vérité, si elle est moralement préconisée, n'est pas à la portée de tout un chacun, loin s'en faut. La paix de l'esprit vaut bien quelques entorses au bon déroulement des choses et fermer les yeux pour ne pas voir ou se boucher les oreilles pour ne pas entendre n'exigent pas d'efforts surhumains. Dans la plupart des cas il s'agit d'une presse « no news » relatant avec moult circonvolutions la couleur d'un slip people. 

Dans les grandes occasions le nom de la maîtresse de l'amant d'une personnalité qui n'intéresse personne. Il s'agit en l’occurrence d'une presse servant d'abreuvoir au peuple. Une presse sous influence menée de main de maître par des oligarques de circonstance. Il y eut de grands « reporters », des journalistes et des scribouillards. 


Les premiers furent passés maîtres dans la description des faits et des circonstances et savaient, talent, comment interpréter objectivement les événements. Ils n'étaient pas les plus nombreux et s'intéressèrent plutôt à l'international. Les seconds se spécialisèrent de préférence dans des domaines proches du citoyen et œuvraient davantage pour le compte d'un quotidien à grand tirage, soit en temps que journaliste attitré, soit comme journaliste free-lance. In fine il y eut le scribouillard. Celui dont le rôle consistait à relever les petits délits, à décrire des scènes de ménage ou les dernières aventures d'un souteneur de quartier. Chacun exerçait dans son domaine au mieux de sa conscience. Ce fut le temps de l'éthique, du travail sérieux. Le rôle des reporters et journalistes consistait à découvrir et mettre en lumière des incidents ou trafiques.


Certains bourlingueurs de haut vol se mesurèrent avec abnégation aux conflits, révolutions et guerres civiles. Ils savaient d'instinct différencier l'important du superflu et comment traiter les résultats à partager avec le lecteur dont ils avaient la confiance. Ils furent également de précieux auxiliaires de la justice tout en sachant la combattre lorsque celle-ci se trompa d'adversaire. Aujourd'hui un grand nombre de petites plumes dont la médiocrité n'est plus à prouver, se mettent en scène et percutent le dérisoire. Ces scribes de piètre valeur peaufinent une image sans consis- tance, une image dégoulinante de fausse vertu où l'interviewé sert de faire-valoir. C'est l'époque des journaux sous influence.
avec

Tout est cadenassé et les ex bonnes feuilles prolifèrent entre les mains de grands groupes, eux-mêmes soumis à l'instabilité des chantages financiers. En l’occurrence, il ne s'agit plus tant de renseigner le lecteur que d'assurer de substantielles dividendes aux actionnaires. Le long terme a vécu, c'est le règne de l'immédiat. Tout...tout de suite et tant pis pour la réflexion et le recul face aux événements. Il n'est plus temps de vérifier ses sources, quitte à démentir dans l'heure. La réputation du journaliste en pâtit. Il sera bientôt aussi méprisé que les politiques. Quant à sa crédibilité elle est en berne depuis longtemps. Dés l'instant où l'existence du professionnel bascule dans l'amateurisme elle devient difficile à vivre. Et le scribouillard, comme toute chose dans la société « moderne » que nous promouvons avec acharnement, fait aussi partie des denrée jetables. 


Cela ne devrait surprendre personne. Cette société de consommation effrénée que nous avons si patiemment construite finira, elle aussi, par nous jeter.

Quelques courageux continuent toutefois à battre les estrades de la misère et des injustices au péril de leur existence. Des voix qui n'ont hélas que peu de prises sur les égoïsmes et lâchetés, fussent-elles nationales. La dictature du virtuel, de l'artifice et du « Bling bling » fait office de colonne vertébrale pour masquer le vide, un peu à l'image de l'échafaudage cachant des façades à bout d'espoir. On cherche à imprimer des désirs de bonheurs inassouvis, souvent hors budget par manque de temps disponible. Il serait salutaire d'imaginer et concevoir un autre monde, plus ouvert où la clairvoyance aurait droit de cité et la notion de « partage »  ne serait pas qu'un slogan publicitaire. 


Des journalistes d'investigation devraient pouvoir déterrer bon nombre de motifs d'indignation, ce qui permettrait aux doux rêveurs de prendre leur destin en main. Prendre part au renouvellement de nos sociétés en déliquescence serait un excellent challenge. Il est urgent de soigner la planète et de trouver les remèdes adéquats au chaos bientôt irréversible. Une ambition téméraire mais salutaire. Dénoncer, découvrir et enquêter sur les raisons de ce chaos serait une noble tâche et mériterait d'être porté sur la place publique avec un maximum de tapage pour favoriser une prise de conscience collective. On peut rêver !

C'EST NEUF ET INATTENDU

La victoire d'Emmanuel Macron
C'est neuf. C'est un monde incomparable issu d'une société incorrigible. Les gouvernants des pays les plus reculés ne tarissent pas d'éloges. Les performances du président Macron, encore inconnu il y a trois ans, sont étonnantes. Partir de rien et parcourir en l'espace d'un an le difficile chemin vers l'accession du pouvoir suprême, est tout simplement prodigieux et ne s'est jamais vu. Cette réussite ne peut qu'engendrer fâcheries, voir haines et jalousies de la part des légions d'incompétents. Les autres s'en félicitent. A trente neuf ans, le nouvel élu à la présidence de la république, témoigne d'une exceptionnelle maturité et d'un grand-savoir-faire.  En quelques jours il a su rendre sa dignité à la France. Intelligence, courage, réflexion et une excellente connaissance historique sont des atouts autorisant une vision pragmatique.


Il sait que l'avenir est très loin de se limiter à l'hexagone. L'avenir est intrinsèquement lié à l’Europe. Seule l'Union-Européenne et une volonté politique réfléchie, sont à mêmes de fournir les outils indispensables pour faire front à la globalisation, sans subir de dommages. L'Europe doit être au service du citoyen et non le contraire. Il est  appréciable et rassurant de constater que le président fasse preuve d'une vision claire et réaliste des enjeux géostratégiques, qu'il s'agisse du continent ou du Moyen-Orient. Avec un peu de chance le général de Gaulle retrouvera le sommeil.

Contestation du Front Social
Qui plus est, il dispose sans contestation possible des ressources intellectuelles indispensables à la réalisation de son programme. Talentueux, il sait assumer les risques qui lui permettent de faire avancer les choses. Il est dans l'action, très loin des arguties habituelles, A part les sceptiques professionnels, les aigris de nature, les envieux et jaloux par habitude qui tentent et tenteront sans états d'âme de semer le désordre tous azimut, le ciel semble relativement serein. La classe des opportunistes, toujours à l'affût d'une mesquinerie à vendre au mètre, ne manquera pas d'essayer de torpiller des projets pour exister. La presse, comme souvent, cherchera des cibles à exploiter pour assurer le tirage de leurs feuilles et garantir le salaire des scribouillards.

Inventive, curieuse elle s'activera à fouiller et à déterrer les petits secrets inavouables de certains hommes politiques dans l'espoir de générer du scoop. La liberté de la presse est indispensable pour autant qu'elle prenne en compte l'éthique de la profession. L'Homme ne sera jamais parfait. Tout un chacun a ses secrets, ses zones d'ombres et connaît ses manquements. Comment peut on exiger du politique, issu d'une population elle même pas toujours très nette, qu'il soit exempt de tout défaut. Sanctionner la malhonnêteté est un devoir de justice qui ne devrait être confondu avec une « chasse aux sorcières ». Dans l'absolu, faire sauter une contravention correspond déjà à de la corruption. Évitons d’accabler par plaisir et de condamner sans certitudes. S'il est nécessaire de tendre vers la perfection, l'atteindre n'est qu'évangile de bazar au service de la bigoterie. 


Discours présidentiel
Il s'agit de vivre et non pas de se faire canoniser de son vivant. Les saints appartiendront aux historiens des siècles à venir. Trop jeune et sans expérience. Tel fut le leitmotiv des chevronnés de la politique, des élites aux performances inénarrables, croulant sous le poids du...« savoir faire ». Ces poltrons au verbe haut   ont mis leur pays en quasi faillite. Ils s'évertuent aujourd'hui à déverser leur fiel sur les actions des  élus du nouveau gouvernement. Pieds nickelés désœuvrés, adeptes d'un ni-ni érigé en dogme,  ces handicapés de la réflexion freinent toute évolution dans l'attente de voir les choses s'arranger d'elles mêmes. Ils ont la dent dure, la critique acerbe et l'honneur en berne. Il n'a fallu que peu de jours à M. Macron pour investir la charge de président de la république. 

Une attitude, une excellente connaissance historique et le désir de rendre à la France son lustre d'antan, lui ont permis de conquérir sympathie et reconnaissance internationale. Ses rencontres avec les divers responsables de la planète ont été couronnés de succès. Il s'est fait comprendre en éliminant toute langue de bois. De Merkel à Poutine, sans oublier le mégalomane Trump, il a su faire montre d'un savoir faire sans faille, déclenchant l’enthousiasme de la plupart des pays. Pour bien voir un objet il faut s'en éloigner (Dicton Bouddhiste) un recul que beaucoup de français ne s'autorisent pas. Il y a aveuglement devant certaines évidences et ils manquent trop souvent de foi en l'homme – ne cherchant à mettre en lumière que ce qui n'a pas été fait au lieu de se réjouir de ce qui a été réalisé. Le général de Gaulle peut se rendormir.
                                                                                                              
Presse étrangère
N.B. Il est ahurissant de voir à quel point la presse peut répéter à satiété ce qui a déjà été exprimé maintes fois par les médias. A croire que ces dits médias cherchent à obtenir la certitude que ces imbéciles de français aient bien compris le message pour s'en imprégner ad vitam æternam. Rabâcher jusqu'à l’écœurement les mêmes  critiques, accusations ou condamnations pour combler des espaces et des temps d'antenne, ne font que déprécier et mettre à mal une profession en perte de crédibilité. 

Il est important de sortir des affaires, de rétablir des vérités et de défendre le citoyen contre toute concussion politique.Il n'y a aucun intérêt à couper les cheveux en quatre et de porter atteinte à l'honneur d'autrui par simple opportunisme. La presse, sous influence ; celle de la haute finance dont elle dépend – est hélas trop souvent juge et parti.

PREOCCUPANT

Il est préoccupant d'entendre l'argument des candidats aux élections présidentielles. Invectives, cynisme, mensonges et coups bas. Qui plus est, certains candidats frisent la vulgarité. Discours de mauvaise foi, un vrai concours de jeu de quilles. Il est difficile de croire que ses mégalomanes à l'esprit égaré ou aux programmes irréalistes, puissent prétendre à la fonction suprême. Ils ne doutent de rien. Avec le tombereau de quincaillerie que certains traînent derrière eux, de fausses vérités à répétition à l'effronterie dont ils font preuve en parlant probité, il est impensable d'en imaginer certains à la tête de l'état.


Pourtant justice est faite. Le champion de cette élection imperdable, toute honte bue, s'est fait hara-kiri sur le champ de bataille. Il est troublant de savoir que l'assertion de probité vient d'une candidate emberlificotée depuis des décennies dans des affaires judiciaires. Politicienne aguerrie elle refuse de surcroît de se soumettre aux injonctions de la justice. Justice qu'elle serait sensée faire appliquer en tant que chef d'état. l'Autre candidat aux affaires bondissantes, vérolé par l'ambition du pouvoir et détenteur d'une moralité vacillante – est capable de parjure pour répondre aux nécessités de ses ambitions. Un candidat guère contrarié par le tintamarre des casseroles qui le suivent dans ses pérégrinations. Ces agités d'un autre temps prétendent sauver la France, aidés en cela par des médias orientés qui font de l'impartialité un gros mot. Belle illusion.

Il est préoccupant de constater qu'un grand nombre d'aficionados, droite et gauche confondues passent comme chat sur braise sur les affaires. La réflexion journalistique en est partiellement responsable. Comme les agences de presse sont moins onéreuses, le contenu des interviews est souvent laissé à l'appréciation du journaliste. Ce dernier commente, y impulse son point de vue, se met en scène et fait le buzz. Il est plus intéressant pour son image personnelle de gêner son interlocuteur avec des questions sans intérêts que d'informer sur le fond. Une bonne méthode pour  desservir le thème de l'émission et rendre le débat stérile, voire irritant. Le savoir vivre fou le camp et la noblesse de la profession en pâtit.  Rares sont les journaleux suffisamment éduqués pour ne pas répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent.

Ils laissent parfois le locuteur aller au bout de son exposé. Peu importe la moralité pourvu qu'il y ait l'ivresse du résultat. C'est un langage de financier, langage rejeté par soixante dix pour-cent des électeurs. Toute compromission avec la moralité n'est que source d'injustice. Injustice honnie par la population, sauf par ceux qui en vivent et la cultive comme un champ de pavot. L'Exemple est un privilège qui échoit à ceux qui sont aux commandes. Il est impensable d'exiger d'un citoyen ce que l'élu refuse d'exiger de lui-même. Pourtant le fossé se creuse entre une population exsangue, en contact avec les réalités quotidiennes et une hiérarchie enferrée dans une logique de caste.

Des logiques divergentes qui s'opposent aux tribulations de la société qu'elle est sensée gouverner. Des mondes dissonants en rupture de langage, où la politique des mots changent de sens suivant l'interlocuteur. La fracture s’élargit, l'incompréhension sourde et finit par s'installer durablement. La politique sert-elle encore le chaland quand l'élu n'a visiblement plus de prise sur l’événement ? Dépassé, croulant sous la pression des lobbys, il se conforme aux exigences d'une finance omniprésente. Le poids du capital est une fatalité au service de la concussion. Désolant de voire à quel point la population, fatiguée des promesses non tenues, des mensonges proférés au  quotidien, se détourne de la politique et accepte son sort dans l'indifférence. Situation politique humiliante. Il est renversant de constater l'absence de mémoire des édiles, des citoyens en général.

Il n'y a qu'un infime pourcentage d'électeurs et une poignée de dirigeants suffisamment éclairés pour faire un effort de réflexion sur le passé historique de nos sociétés occidentales.  Depuis des décennies, citoyens et politiques vivent dans le virtuel, sans lien avec le passé et dépourvus de visions à long terme.Ils fuient la réalité d'une mondialisation installée faute d'en comprendre les tenants et aboutissants. Pourtant cette globalisation est inévitable. Elle s'inscrit dans une expansion en voie d'accélération, fruit des outils toujours plus perfectionnés mis à notre disposition par la recherche. Recherche dont les résultats dépassent le plus souvent les capacités d'assimilation du plus grand nombre.

Il faut du temps, ce temps qui nous échappe et qui n'est plus monnayable. L'époque où l'on pendait haut et court celui qui prétendait que la terre fut ronde n'est pas si lointaine.

PARLONS EN

Parlons en et citons les, puisque ces adeptes de la flatterie, de l'argent et des honneurs. adorent se trouver sur le devant de la scène. Parlons en puisque ces esprits de l'amoralité, champions de la dissimulation ont  l'enrichissement personnel comme but premier. Par atavisme souvent, par sport parfois, par goût de lucre toujours. Le cynisme comme habit de lumière, l'égoïsme comme cache nez, ces promoteurs de la vertu pour autrui ont le vent en poupe. Le verbe haut, la compromission à fleur de peau et un carnet d'adresse bien  orienté, leur permet souvent d'échapper aux foudres de la justice. Ce monde de la combine au service d'un ascenseur social versus politique permet au pouvoir personnel de se développer au détriment d'une grande partie d'une population exsangue.

Idées courtes, imagination en deuil, les politiques se limitent au service minimum. Il s'agit d'éviter vagues et   contestations pouvant mettre leur avenir en péril. Spécialistes de l'endettement, pourvoyeurs de déficits, ils ruinent le pays avec désinvolture. Désinvolture d'autant plus encouragée  qu'ils savent ne jamais rembourser  les emprunts. La France est un pays à la traîne, donneuse de leçon, incapable de se gouverner. Guidée par la nonchalance d'un nombre de cacochymes détruits par la ronde des habitudes. Des rombiers assis sur leurs certitudes, déconnectés de la réalité quotidiennes et aveugles aux troubles qui se profilent de tous parts. Durer n'est pas gouverner. Réalisent-il êtres assis sur un baril de poudre, une allumette enflammée au bout des doigts ?

La société part en quenouille. Le quinquagénaire le constate à ses dépends. La pensée virtuelle, nuage sans consistance, se substitue aux réflexions de fond et accouche d'une uniformité sans portée. Les métiers s'épuisent à vouloir ressembler aux métiers du passé, comme la plupart des journalistes qui ne sont que des « Pinocchio » en bois vermoulu. Sans éducation, agressifs, ne se lassant pas d'interrompre continuellement leur interlocuteur. Beaucoup de journalistes ne méritent pas leur carte de presse. Ils énervent les auditeurs a force de mettre en scène leur insignifiance, deviennent inaudibles et seront bientôt plus détestés que « l'homo politicus ». Les vrais professionnels s'en désolent et payent pour ces tartuffes. Même problème pour l'univers du business artistique qui succombe, lui aussi, aux tares de l’insignifiance. Où sont les chanteurs, et paroliers des années soixante. Où sont les Piaf, les Brel ou Brassens et tant d'autres? Ils ont tous été remplacés par la voix chuintante de petits minets au sexe indéterminé murmurant des textes à jeter, avec la complicité coupable des médias. Les médias se perdent dans les affaires...juteuses de la corruption généralisée. En fait ses choux gras pour éveiller et satisfaire le côté morbide de ses lecteurs et auditeurs. 

Répétant inlassablement les mêmes infos, exploitant les moindres faits nouveaux, quitte à en inventer. Susciter des sentiments de haine, créer des antagonismes. Le chaos est rentable. Le peuple constatant l'étendue de la corruption se révulse. Il est toutefois coresponsable du désastre, puisqu'il accepte de soutenir la corruption en votant infatigablement en faveur des corrompus. Les gouvernements en place ne sont pas le fruit du hasard. L’Éthique cède la place à l'artifice et en appelle a l'indispensable objet permettant de contrer la solitude de l'espace virtuel. L'ultime baroud futile pour ne pas sombrer dans le marécage des dépressions. C'est la fin d'une époque et les prémisses d'un monde nouveau. Les problèmes engendrés par la période de transition ne seront pas aisés à résoudre et nécessiteront beaucoup d'imagination. Imagination qui n'est pas l'atout premier des politiques en charge du gouvernement actuel, usés par des décennies d'habitudes folkloriques.

Le vingt et unième siècle devrait pouvoir clore la porte aux bisbilles intestines et régler le problème de la corruption endémique qui sévit dans la plupart des domaines, sous peine de voire exploser la grogne et les mécontentements. Une étincelle suffirait alors à provoquer un désastre. Les décennies à venir ne seront pas faciles et imposeront certainement des choix difficiles. Les incertitudes du proche avenir compliqueront de toute évidence les réflexions de fond. Comment trouver les réponses adéquates aux questions qui se poseront par le changement structurel d'une société qui s'inventera au jour le jour. Comment discerner ce qui est bon de ce qui ne l'est pas. La situation incertaine, conflictuelle et les égoïsmes populaires ne permettront pas toujours de savoir où regarder ou qui entendre. 


Une chose est toutefois certaine, pour avoir une chance de réussite il faut une nouvelle classe politique. Plus jeune, à l'esprit non pollué par des années d'habitudes et à l'aise avec la puissance occulte de l'informatique. Des esprits neufs, capables de penser autrement, de concevoir avec imagination et en ne perdant pas de vue que c'est l'union qui fait la force.

EST-CE QU'ON NAÎT IMBÉCILE ?

On prend les mêmes et on recommence. On verse une poignée d'ego au pot des pouvoirs et on consolide langues de bois et contes à dormir debout. Mêmes discours abscons, mêmes formules attrape couillons, et mêmes mensonges. Identique aussi, la propension à considérer l'électeur comme un demeuré. Le drame Européen réside dans un manque criant de visionnaires, tant politiquement que sur un plan  géostratégique. Il y a trop de fonctionnaires aux dents longues, sans imagination, incapables d’envisager ne serait-ce que le moyen terme et donc de prendre quelque responsabilité que ce soit à quelque niveau que ce soit. Le personnel politique, bousculé dans son ronron quotidien et trop affairé à préserver son confort, s'affole. Il s'accroche aux décennies de demi mesures, ponctuées de grèves et de laisser aller. Mêmes années qui se suivent et se ressemblent. Toujours. Toujours  encore le temps du non agir et des scandales, ce temps où la France s’acharne à persister dans l'illusion d'une grandeur post coloniale. Un temps qui dure et demeure d'actualité. 

Ne rien changer sinon à la marge afin de pouvoir continuer son train train quotidien en assurant ses arrières. Aujourd'hui la planète est en feu. Une nouvelle géostratégie, à l'image des plaques tectoniques se met en place. Des pays se regroupent pour unir leurs forces et dégager suffisamment de puissance pour faire face aux nouvelles donnes. Et l'Europe se délite, s'éparpille pour mieux servir d’appât. La courte vue des uns, le manque de discernement des autres, assoiffés de pouvoir, feront le malheur du plus grand nombre. Pendant que le stratège Poutine consolide ses influences, l'Europe discute du sexe des anges et se perd en palabres stériles.


La seule préoccupation de ces coûteux inutiles – c’est de rester en place. Certains, dont la bonne foi n'est peut être pas à mettre en doute, ont simplement atteint leur seuil d'incompétence. Incapables de comprendre le fil des événements. Ils ne savent plus où ils sont, ni où ils vont et se perdent en conjectures.  Aveugles aux transformations qui s'opèrent, ils oublient que la globalisation est une réalité et non un mythe. S’adapter ou disparaître, tel est le nouvel adage. L'Histoire, de l'antiquité à nos jours, le prouve. Les cacochymes de la tradition et tenants du dogme, sont paralysés par l'ignorance et l'incompréhension. Jouer aux éoliennes n'est que temps perdu. Ils devraient restaurer l'éthique de la fonction au lieu d'endormir le militant avec des discours lénifiants. Un gouvernement digne de ce nom, a le devoir d'armer sa population pour lui permettre d'affronter l'adversité avec un maximum de chances de réussite. Il est plus facile de gueuler le cul enrobé de velours que de mordre le mollet d'un puissant. Il faut du courage et de cela, les politiques sont hélas et évidemment complètement dépourvus.

L'Aveuglement de l'Europe est une catastrophe...ou une chance extraordinaire pour des hommes d'état tels que Vladimir Poutine ou pour une administration telle que Pékin...en passe de ravir la première place aux États-Unis. La  puissance mondiale change de camp. Les partis politiques, de l’extrême droite à l'extrême gauche portent une immense et lourde responsabilité dans l'émiettement de l'union. Ces pense petit de la politique, attachés au pouvoir comme des sangsues au cul d'une truie, sont à des années lumière des préoccupations de la population. Ils sont dans le déni, la dissimulation et l'escroquerie intellectuelle.. Le monde d'aujourd'hui n'est plus celui de hier et celui de demain est à...réinventer. Pour survivre il faudra plus de solidarité avec les pays en voie de développement et ceux du tiers monde. Nous sommes tous interdépendants. Évitons de prendre des vessies pour des lanternes et voyons la réalité des choses.

Il faudra bien accepter, bon gré malgré, la hausse constante de l'immigration tant que les conflits, dans lesquels nous avons une très large part de responsabilité, n'auront pas cessé. Réfléchir, prévoir, imaginer et faire preuve de bon sens. Il n'y a que les fascistes primaires dont la pensée s'arrête à hauteur de nombril qui peuvent affirmer que tout irait mieux sans l'Europe. Les écouter  c'est risquer un retour aux années sombres, celles de la dernière conflagration mondiale. Prétendre lutter contre le chômage c'est bien, mais cela ne veut rien dire. Ce ne sont que des formules pas même agréables à entendre. Lutter contre le chômage c'est investir dans l'éducation, dans la recherche, dans la formation et l’apprentissage. Lutter contre le chômage c'est prévoir et investir tous azimuts dans les nouvelles technologies en cessant de plaider pour un retour à l'orthodoxie.

Lutter contre le chômage c'est collaborer avec des syndicats responsables en éliminant ceux qui ne cherchent qu'à conforter des rentes de situation.  C'est admettre le développement croissant de la robotisation qui à terme supprimera 15 à 20 pourcent de places de travail. C'est mettre les populations face aux évidences et expliquer que toute mutation comporte une certaine part de risque. Pour retisser des liens de confiance entre contribuables et politiques il faut user voire abuser d'un langage clair, compréhensible et transparent. C'est là qu'une nouvelle génération de visionnaires responsables devraient prendre les rênes du pouvoir car les enracinés du dogme, les austères et adeptes de ce qui fut, bref les tenants du conformisme, n'ont plus leur place dans ce monde en évolution constante.Si nous voulons donner une chance à l'Europe il serait opportun de mettre de l’ordre dans la maison afin de représenter dignement sa population.

Mettre fin aux prébendes de toutes sortes et cesser, entre autres, de considérer  la vie politique comme l'antichambre d'un bordel. Le citoyen a droit à un minimum de respect et mérite d'être traité sans condescendance ni paternalisme. Cela n’a que trop duré. Il faut que cela cesse. Maintenant. !


N.B. l'Homme et sa conception humanitaire frise l'impudence. Faire des gorges chaudes pour une fessée et accepter sans autre formes de procès que des millions de personnes, dont beaucoup d'enfants, meurent de faim ou soient assassinés pour des raisons opportunistes, est une honte pour tous ceux qui se targuent de faire de la politique. Accepter que « huit entités physiques » puissent détenir à eux seuls l'équivalent du P.I.B de plus de trois milliards d'habitants, est un scandale innommable. La plupart des inutiles de la chose publique vivent déconnectés de toute réalité, bien à l'abri de leurs égoïsmes et n'ont que faire de leurs administrés. La politique, à coups clairon, d'annonces irréfléchies et souvent hors propos, aux résultats de plus en plus virtuelles, ne servent qu'à rassurer pour durer, gagner du temps et tant pis si la crédibilité se dilue dans l'indifférence. 

La politique, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est morte et ceux qui croient l'exercer ne sont que pantins désarticulés et coûteux, tenus à bout de bras par les contribuables.

FASTES

Bureau Versaillais
Les fastes Versaillaises du gouvernement s’accommodent mal au regard de la situation de crise que les contribuables vivent actuellement. Le luxe, l'histoire et ses richesses s'enroulent dans la couverture de l'ignorance de ceux qui sont censés guider la population, par l'exemple, vers un destin supportable. l'Image véhiculée est celle d'une tribu politicarde assise sur des prérogatives d'un autre âge, pédalant dans la semoule des égoïsmes, uniquement préoccupés d'exister dans la durée pour ne pas perdre leurs acquis. Sans vergogne, parfaitement à l'aise avec les jeux d'un passé ayant conduit la royauté à l’échafaud, la France à la révolution et l'homme à la misère. Inconscients des perspectives qui menacent la société, ces politicards abonnés au mirage du verbe, frisant l'absurde, sans vertu, désertant tout effort pouvant ouvrir sur une saine vision des choses, nous préparent des lendemains à hauts risques.

Égocentriques à la limite de la décence, c'est contraints et forcés qu'ils exercent, tant bien que mal, leur politique minimaliste. L'indispensable pour ne pas déplaire à l'électorat et rester maître d'un avenir dans des décors dignes  du roi soleil. Ces infatués de la chose publique nous assurent avec conviction, d'élection en élection, d'un prochain changement...dans la continuité. D'année en années, les mêmes têtes, inlassablement, nous livrent les mêmes discours, nous gratifiant des mêmes promesses. De casserole en casserole les mêmes hâbleurs échappent à toutes justice, se font réélire, écrivent un bouquin et continuent à émarger sur les fonds publiques, comme si de rien n'était.

Manifestation contre l'article constitutionnel 49-3
Il est toutefois bizarre que le politique s'étonne de ne plus avoir la cote auprès de ses électeurs. Certains, un peu plus lucides que d'autres, admettent du bout des lèvres l'existence d'une dysfonction dans certains ministères. Mais cela sera toujours le fait de l'autre, jamais du leur. La politique en fait, n'est que le reflet de la société. Tout, tout de suite et moi d'abord. L'Autre, très souvent, n'est qu'une abstraction... un accident de parcours qu'il n'est pas nécessaire de prendre en compte. Par contre un enfant mort sur une plage ou l'abandon d'un chien ou l'image d'un chat martyrisé font pleurer dans les chaumières et réveillent parfois quelques consciences, le temps de sécher ses paupières. Certains politiciens, non des moindres, se cramponnent à vie aux avantages de leur charge, quitte à faire le pied de grue des jours durant devant la billetterie du cinéma projetant à satiété le film éculé de leurs prouesses électorales.

Un public clairsemé, lassé par la répétition des contre performances, de plus en plus léthargique, finit par déserter les séances. Une fois encore, cette élite auto massacrée espère pouvoir acheter le billet gagnant lui permettant de jouer les prolongations. Situation pathétique d'une fin de course suggérant la mort d'une figure politique. Il est difficile d'abandonner de son plein gré, limousines de fonction, chauffeurs, gardes du corps et l’ascendance jouissif d'un pouvoir sur la population.

Cette Europe qui n'en finit plus de se déconstruire, de perdre de son crédit sur l'échiquier mondial, de s'enrouer à en devenir inaudible et de s'abêtir au point de friser le ridicule, n'est pas le fait des populations mais des imbéciles qui se prennent pour des stratèges de haut vol. Fermés au moindre changement ils  puisent courageusement dans le passé pour répéter ce qui a déjà échoué et le fait de modifier la formulation du discours pour dire la même chose, n'honore  le candidat. A chacun son programme, à chacun sa spécialité. Le contenu sera de toute façon et sans surprise, identique à celui de l'adversaire. Les arrogants de services qui vivent sur le dos du contribuable ne font rien pour apaiser les angoisses de ceux qui triment pour ajouter des dividendes aux dividendes des fauteurs de guerre. Pendant que d'illustres économistes se fendent d'études prospectives dans le  but de générer des gadgets à multiplier les besoins, la prison informatique du simple citoyen, pour dorée qu'elle soit, n'en finit pas de rétrécir.

Les chaînes aux chevilles ne sont plus d'actualité. Elles cèdent la place au harnais virtuel, plus efficace, plus silencieux, plus prégnant, une intoxication librement acceptée et vécue, dont on ne s'évade pas. Le moyen idéal pour garantir dépendance et soumission au profit d'un petit nombre de stratèges de la finance. La notion de propriété fut inconnue au départ. Toujours généreuse, la nature, était à disposition du vivant et gratuite pour que l'homme puisse s'en servir en fonction de ses besoins. Puis vint l'ego. 

La Tribu la plus menacée au monde
Sous l'impulsion d'une poignée de cyniques à la recherche de gloires et de conquêtes ce fut le début de la terreur. Chasser l'autochtone de son habitat, s'accaparer de ses biens, le soumettre à l'autorité de l'envahisseur ne furent qu'une formalité. Créant de facto une nouvel catégorie d'hommes soumis aux intérêts du plus fort. Des armées se constituèrent avec la bénédiction de petits chefs de clans, plus tard avec celles des gouvernements et des églises. Le but étant d'attaquer, d'emprisonner, de torturer, de diviser et de tuer, pendant haut et court tout opposant. S'enrichir sur le dos du plus faible. Cette loi scélérate du plus fort, non écrite, est toujours en vigueur aujourd'hui. Il n'est qu'à voir le  sort réservé aux Indiens d'Amazonie, aux Africains et aux indiens d'Amérique.

Des populations spoliées, assassinées et déportées, pour le pouvoir, l'argent et le christ. Deux poids deux mesures. Les fables de « La Fontaine » mettant en évidence, avec humour, les travers de la société sont assez explicitent à cet égard. Il est toutefois attristant de constater que nous atteignons le point de non retour. Nous sommes un peu à l'image de l'orchestre du « Titanic » qui n'a cessé de jouer pendant que le navire entamait sa descente aux enfers. Difficile de faire admettre que tout ira de mal en pis. Trop de faux prophètes s'éclatent à nous rassurer, moyennant quelques sous, sur le sort de la planète. Les gros bonnets fortunés se croient à l'abri grâce à leur fortune. Ils seront probablement les premiers touchés, particulièrement les nababs de la finance.

Tout perdre quand on n'a rien est moins frustrant que de perdre sa principale raison d'exister, à savoir : « Son statut de Nabab ». Les faux culs et apprentis sorciers de la nomenclature politique, petites mains de la gouvernance, n'en finissent plus de monopoliser le devant de la scène,  alimentant querelles de personnes à défaut d'idées. D'infamies en coups tordus  tout fait ventre, quand il s'agit d'éliminer adversaires ou concurrents. En effet, le sort de la république passe au second plan eu égard aux ambitions quasi hégémoniques des candidats, quels qu'ils soient. Depuis le général de Gaulle où sont passés les hommes d'états capables de dépasser leurs intérêts personnels, leur chauvinisme atavique ou le dogme des partis qu'ils soient de gauche, du centre ou de droite ? D'ailleurs le public leur prête de  moins en moins l'oreille, lassé par les scandales à répétition. Ils ne représentent qu'une importance toute relative pour les membres en attente de carrière.

Ruines d'Alep
Le temps presse. L'Europe, affaiblie, en manque de vision géostratégique et de   cohésion, doit se préparer à répondre aux divers problèmes qui s'amoncellent à ses frontières. De plus il faut mettre fin aux agissements absurdes et débiles du nombre croissant de gouvernements oubliant mesquinement de faire face à leur engagement européen. Refuser l'unité continentale et faire preuve d'un flagrant manque de solidarité dans la tragique situation des immigrés est tout simplement inadmissible et ne restitue pas la crédibilité de l'Europe. Il est illusoire d'espérer contenir le flux des réfugiés. Les pays en guerre, tous continents confondus, par rapport auxquels l'occident portent une certaine part de responsabilité, continueront et amplifieront le phénomène.

Quant à sa défense, l’Europe pourra de moins en moins compter sur le parapluie américain, aujourd'hui plus intéressé à défendre ses positions dans le pacifique. L'Altruisme ne fait pas partie de l'ADN de ce pays, par conséquent « l'OTAN » force de dissuasion mise en place par et pour les États-Unis sera bientôt obsolète. L'Europe, dans le concert des nations se fait aphone, perd de son influence et se fait dépasser par une mondialisation toujours plus active. Le Brexit prouvera d'ici deux à trois ans, pour autant que l'Europe joue son rôle et reste ferme sur les conditions de rupture, le danger que représente la voie solitaire. Il serait souhaitable que les difficultés induites par les décisions anglaises permettent aux nuls de la chose publique de mieux appréhender l'avenir en faisant un effort de réflexion. Entre autres, celle de tenir compte de la situation stratégique du continent par rapport à la Russie, à l'Afrique et au Moyen-orient.

GUERRES

Corruption
Les affrontements meurtriers sont souvent le fait de petits potentats en mal de pouvoir. Ils peuvent compter sur la rapacité des industriels de l’armement et la cupidité des financiers, toujours à la recherche d’un parfum de plus-values à prélever sans complexes sur l'impôt du contribuable.  Les guerres sont, comme on s'en doute, gratuites pour ceux qui les déclarent et coûteuses pour les populations qui les financent et les subissent. En fait pour eux c’est la double peine car non seulement ils financent les conflits mais également la reconstruction des pays anéantis. Les conflits, jeux de prédilection du nanti sont des sources de catastrophes entre les  mains d'un d’esprit dogmatique et intellectuellement limité...à la recherche de son Graal de pacotille. Ce ne sont que dangereux fanatiques aux ambitions mortifères, non dénués, parfois, d'un talent oratoire. Ils savent comment toucher et entraîner les mécontents, les frustrés, les  fragiles ou victimes d’ambitions refoulées vers un destin redoutable. Ceux-ci découvrent un maître à suivre pour renaître à eux-mêmes. Chaque guerre est une perversion, une mystification nourrie de propagande sournoise et de harangues pseudo patriotiques pour justifier invasions et conquêtes de territoires, promulgués « ennemis » de la patrie.

Une déviance au service du capital, une névrose du pouvoir, une pompe à finance pourvoyeuse de misère se propageant comme un fléau à travers les rangs des plus démunis. Les gouvernements, paresse intellectuelle oblige, par lâcheté institutionnelle souvent, sont coupables et responsables au même titre que les instigateurs des conflits. Rester confinés dans un confort relatif n’est que reculer pour mieux sauter. 

Aussi loin que nous remontons l'homme convoite les biens de ses semblables, déclarant ennemis ses congénères, afin de donner du sens à ses rapines, ses  viols et assassinats. A croire que la violence soit inscrite dans son ADN - et de fait, le condamne à une fatalité destructive. Cet atavisme, hélas, se construit dès le berceau. On lui apprend...à épouser la pensée parentale, à détester ce qu'ils détestent, à se confronter à l'histoire enseignée par ceux qui ne l'ont pas vécue. Puis on enseigne comment transformer une conquête en guerre juste et comment inculquer notre vérité, l'unique et l'universelle, aux vaincus. L'Histoire, celle que nous écrivons pour nous disculper et qui permet de changer un champ de bataille en chef d’œuvre pictural, distribuant l'héroïsme du survivant comme un passeport pour l'avenir des générations à venir. Dès l'enfance les filles ont droit à leur poupée et les garçons à leur panoplie du parfait petit guerrier. Du revolver et chapeau de cow-boy aux monstres galactiques à l’armement sophistiqué, tout concours à créer un climat agressif. Une grande partie de l’éducation n’est qu’un hymne à la mort. La guerre ne peut-être qu'une manifestation d'impuissance cherchant une compensation. Un  langage pauvre au vocabulaire inadéquat ou la peur de ne pas être à la hauteur de ses « adversaires », sont autant d'éléments qui  peuvent provoquer des  malentendus et blessures d'ego insurmontables.

Et de malentendus en blessures, la mort s’imprègne dans la chaire des populations...pour rien. Le capital triomphe et les caciques du business encaissent les dividendes de la mort  sur le dos des infortunés. Ce sont rarement ceux qui planifient les conflits, ni, par exemple, les bourreaux qui ont ordonnés en toute conscience la dispersion de l'Agent orange de Monsanto sur le Vietnam, qui règlent la note. Non, l'addition est toujours pour ceux qui ont le culot de survivre. Des cadavres par milliers pour satisfaire une soif de pouvoir. Nulle regret, puisque sans cesse on remet le couvert! Afghanistan, Irak, Libye, ainsi que les pays pouvant avoir un intérêt stratégique quelconque pour les puissances dominantes et jugés faciles à conquérir, risquent d'êtres exposés à la violence. Peu importe la haine suscitée.

Des provocations à répétition multiplient les foyers insurrectionnels, engendrent révoltes et guérillas, avec comme résultat une surenchère dans les malheurs au détriment des  populations exsangues. De bombardements en sabotages, de vengeance en représailles, il n'y a, hormis la haute finance et les industriels de l'armement, que des perdants. Par manque de réflexion et d'une méconnaissance historique, nous créons la guérilla qui nous combattra durant des décennies, car à force de jouer aux imbéciles et de mettre le mot  « diplomatie » au service de fonctionnaires incapables d'en comprendre le sens, nous construisons nos ennemis de toutes pièces. L'occident belliqueux n'a de cesse de scier la branche sur laquelle il est assis. Guerres de religions ou annexion de territoires pour des raisons mercantiles,  elles ne sèment que misères et désolation. Le goupillon d'une main, le fusil à portée de l'autre, la terreur, dès lors s'abat sur l'habitant des terres conquises avec la bénédiction du clergé.  Des Aborigènes qui ont faillis disparaître, aux massacres d'Indiens. D'une élimination programmée des peuples d'Amérique aux guerres napoléoniennes, sans parler de toutes les autres - les puissants du moment  n'ont jamais lésiné à délivrer des blancs-seings autorisant des « massacres » à la gloire des nations. Les églises furent de parfaits instruments, utiles voire nécessaires à l'inféodation de tribus et ethnies récalcitrantes, dont on convoitait les terres. Les richesses, la plupart du temps, ne furent construites que sur l'élimination des gêneurs, soit des populations qui ne demandaient qu'à vivre en paix ou du moins sur leurs terres ancestrales. 

Apprendre de nos errements, réinventer le système politique et refonder de nouvelles bases pour une société plus juste, plus équitable, serait un début de solution. Il est  certain que si nous ne modifions pas nos comportements, que les politiques et financiers continuent à abuser de leurs prérogatives au détriment des citoyens, ces derniers, dos au mur, finiront par exiger leurs dus par la force et la terreur. Ce serait la porte ouverte sur une guerre civile, impitoyable et généralisée. La gestion indicible d'une planète accaparée par une bande de politiciens vérolés, pieds et poings liée à la mafia de la finance, frise l'absurde et l'inconscience. La situation actuelle, noyée dans un tourbillon d'orages, n'attend que l'éclair qui mettra le feu à la planète.



NB : De 1962 à 1971, on estime que 80 millions de litres de défoliant ont été déversés sur 3.3 millions d’hectares de forêtde 300 villages ont été contaminés et 60% des défoliants utilisés étaient de l’Agent Orange, représentant l’équivalent de quatre cents kilos de dioxine pure . Or, selon une études de l’université Columbia (New York) publiée 2003, la dissolution de 80 grammes de dioxine dans un réseau d’eau potable pourrait éliminer une ville de 8 millions d’habitants… (Wikipédia)

CHINE…

Du bisounours naïf au désintéressé de la chose publique, des amateurs de jeux de cirque aux contestataires de salon, du bobo incrédule aux annonces de catastrophes et ceux qui n’aspirent qu’à l’immobilisme par peur de perdre un acquis, tous devraient se préparer aux difficultés et aux déconvenues qui viendront de l’est. En quarante ans la Chine est passée de la misère et du sous développement social à cette croissance que nous lui reconnaissons aujourd’hui. Elle a fait naître une classe moyenne importante. Nombreux sont les Chinois qui, quand ils en ont les moyens, peuvent voyager, acheter, consommer et se frotter à la culture occidentale dans une relative liberté. Mettons l’accent sur ce que la Chine à fait et non sur ce qui resterait à faire. 

Il a fallu plus de deux siècles pour que l’occident atteigne ces performances. Le pays s’est industrialisé à marche forcée et est en passe de se substituer aux États-Unis comme première puissance mondiale. Militairement elle rattrape son retard et il ne lui faudra pas plus d’une décennie pour faire contrepoids à l’armée américaine. Cherchant la diversification elle place ses pions à travers la planète en rachetant industries et centres de recherche. Depuis un certain temps, le bulldozer Américain confronté aux géants que sont l’Inde et la Chine perd des points. Ces deux pays aux dynamismes imparables, font miroiter leur force mais se réfèrent avec habileté à la diplomatie pour aplanir leurs différents.

Le premier est considéré comme étant la plus grande démocratie au monde, le second plutôt comme une dictature pertinente. Ces deux pays partagent toutefois une excellente vision politique et géostratégique pour les années à venir. Ils savent que tout pouvoir est lié au savoir. Ils investissent, par conséquent, massivement dans l'enseignement et la recherche. L’Avenir de la planète, avec ou sans notre consentement, qu'il nous soit favorable ou qu'il soit conflictuel pour l'ensemble du monde se construira, à n'en pas douter, à l'est. Les  puissances précitées avec leurs partenaires de l'Asean représentent, à peu de choses  près, la moitié de la population mondiale.

Que pèse notre continent face à ces géants. Une Europe divisée, sans direction, sans projets politiques, sans armée, à la merci des États-Unis pour sa défense. Face à l'appétit de ces colosses industrialisés, au savoir faire incontestable, capables d'innover et financièrement solides, l'Europe est une proie facile et corvéable à souhait. L'approvisionnement en matières premières pourrait, à terme, poser quelque problème au nouvel empire et devenir une source de conflit majeur. Pour l’instant cela ne semble pas à l'ordre du jour. Il est plus préoccupant de voir cette zone se réarmer à grande vitesse. La Chine, l'Inde, les pays de l'Asean et le Japon augmentent considérablement leurs budgets militaires.

Les États-Unis suivent. Depuis la montée en puissance de la Chine, une certaine mésentente s'installe entre l'est et l'ouest. En cas de déflagration dans cette partie de l'hémisphère, l'Europe ne pourra probablement plus compter sur l'OTAN pour sa défense.  

Alliance Europe-Russie ?
Que l’Europe, par l’intermédiaire de l’OTAN, donc des États-Unis, puisse narguer Moscou en procédant à des exercices militaires à ses frontières, c’est comme agiter un chiffon rouge devant le museau d’un taureau. Il est compréhensible que des missiles anti-missiles dirigés, comme par hasard, en direction de la Russie, puisse énerver Vladimir Poutine. Il n’y a pas de contentieux important entre le continent et Moscou et l’entente pourrait être cordiale entre les deux pays. La Russie fait historiquement partie de l’Europe. 

Les deux pays sont complémentaires et ont besoin l'un de l'autre. Le proche avenir ne manquera pas de nous le confirmer. Par contre, les nains de Bruxelles, en castrats muets vivent dans la hantise de déplaire au maître et comptent maintenir les avantages acquis par une stricte obédience envers les USA. Une intense collaboration « Europe/Russie » serait très probablement mal perçue par les américains. La volonté hégémonique de ces derniers et l’aveuglement on ne peu plus habituel de Bruxelles, placent l’Europe entre le marteau et l’enclume. Ne pas prendre langue avec Moscou pour mettre les problèmes de la Crimée et l’Ukraine à plat, n’est qu’une erreur stratégique de plus. 

Les larbins au pouvoir, si prompts à enfumer l’Europe auraient dus prendre le temps de la réflexion avant d'agir. Il faut éviter de créer, par pure bêtise, des situations inextricables. Ces mêmes larbins ne s'offusquent pas de traiter avec les dictatures de la pire espèce, n'hésitant pas de se prosterner pour l’intérêt bien compris d’une camarilla de mafieux en mal de dollars. Les capitaux du Qatar, de l'Iran et des Saoudiens, dont ils désapprouvent les mœurs et les méthodes, n'ont pas d'odeur et consolent des regrets et mauvaises consciences. Ces « serviteurs » de l'Union, irresponsables et coupables, se tirent une balle dans le pied et prennent des risques non négligeables sur le plan politique. La population, in fine, le leur fera comprendre brutalement un jour. L'Union européenne est sabordée par une bande de nulles crétinisés. 


L'Europe sous domination Américaine ?
En déliquescence, sans discernement et dépourvus d’éthique, ces inutiles de la chose publique se servent sans états d'âme de l'Europe à des fins personnelles en obéissant au patron. Ce n’est pas Bruxelles qui dirige l’Europe, mais les États-Unis. Comment cette Europe décrite ci-dessus, soumise aux USA, manquant singulièrement de solidarité, endettée, indécise, corrompue, mal armée, sans leader, tirant à hue et à dia, emberlificotée dans des lois que personne n'applique, pourrait-elle faire face aux enjeux de la mondialisation ? 

Même un imbécile de haut vol sait que l’union fait la force et qu’il est dangereux de faire croire, pour des raisons bassement électorales et en dévoyant perfidement le sens du patriotisme pour en faire un étendard de bazar afin de convaincre les foules, qu’un pays seul serait plus performant que l’union. Il est temps de faire preuve de réalisme, de se mettre au service de la logique, de voir les choses comme elles sont et non comme nous aimerions qu’elles soient. Il serait temps de mettre fin aux langues de bois et aux plaisirs d’aligner des phrases creuses et sans intérêt pour épater ses paires. Il serait également utile que les responsables de la gabegie actuelle se focalisent enfin sur les besoins de la société, avant de se préoccuper de leurs ego. Le rôle de l’élu est de servir et non de parader comme des coqs de réception en réception, un verre de champagne à la main.

Guerres inutiles
Nos caciques aux ordres devraient comprendre que les États-Unis, pour consolider leur suprématie, ont besoin de l’Europe et non l’inverse. Nous ne devrions pas axer notre politique sur les besoins des USA qui, dès le début des années cinquante, ont établis leurs engagements sur la force, avec à la clef des milliers de morts inutiles. De l’Afghanistan à l’Iraq - les guerres dévastatrices ont donnés naissance aux extrémismes les plus divers. 

La déclaration de guerre et l’invasion de l’Iraq fondée sur des mensonges, fut une erreur désastreuse et lourde de conséquences. Beaucoup de pays, sauf le gouvernement français qui a sauvé l’honneur, ont suivis les États-Unis. La situation actuelle du Moyen-Orient relève, sans contestation possible, du jeu de dupes. L’incompétence des uns et le chant des canons, promesse de dividendes pour les autres, ont dressés un mur infranchissable entre l’appétit de pouvoir et la vie humaine. Les bons docteurs « ès stratèges » en arts martiaux avaient tout envisagé mais leur ignorance historique, a fait barrage à toute anticipation d’une catastrophe annoncée. Aussi l’erreur Irakienne n’a-t-elle pas servi longtemps d’exemple ou de faute à ne pas commettre. 

C’est avec désinvolture qu’elle a été remise au goût de jour en Libye, avec le lynchage de l’honorable colonel Kadhafi, reçu en grande pompe à Paris. Mêmes causes, mêmes effets. Le chaos s’en donne à cœur joie et s’y installe pour plusieurs décennies avec une suite d’inconvénients supplémentaires pour l’Europe. Assaut de réfugiés pour l’Italie qui n’en peu plus d’être seule face à ce déferlement et aux égoïsmes de l’Europe.  Ironie du sort, de gouvernements aux partis politique, tout le monde s’en lave les mains. Il n’y a ni coupable, ni responsable. C’est la faute à pas de chance ! 


Où es tu ?
Veulerie et couardise, les deux mamelles de la gouvernance avec une vraie fausse élite déconnectée de toute réalité et au service de ses seuls intérêts. Ces  parasites d'état sont issus de privilèges verrouillés à leur intention. Ils sont une petite chapelle de théoriciens manœuvrant dans le virtuel sans autre compétence que la rhétorique de textes abscons. A eux les ors de la nation et la population harassée, culot oblige, n’a qu’à se sacrifier sur l’autel de l’austérité. 

Il est urgent qu'un homme d’envergure, avec une vision claire des priorités politiques à mettre en œuvre pour réformer l'Europe, s’attaque aux privilèges et aux problèmes de compétences. Il est temps d’en finir avec les saltimbanques du verbe aux idées courtes qui ruinent le continent depuis des d’années et se transmettent mutuellement les clés du pouvoir pour rester en famille. L'Europe avec ses formidables atouts mériterait de plus grandes ambitions que celles offertes par les bouffeurs d'illusions actuellement en charge de la destinée du continent. Ce ne serait pas un luxe. Pour résoudre la situation explosive du Moyen-Orient, les armes ne sont pas la panacée.

Le seul remède dans la durée consiste à se réunir autour d'une table et de parler, de mettre les problèmes à nu en faisant preuve de diplomatie, une fonction exigeante qui mérite du talent. Prendre la main tendue de Poutine pour collaborer et rechercher une solution au conflit du Moyen-Orient serait utile. Il a su faire preuve d’une clairvoyance de joueur d’échec dans cette guerre qui n’en fini plus d’assassiner du monde. Une étroite collaboration entre Russie et continent serait pertinente et indispensable. L’aide que Poutine avait proposé à l’Europe des bisounours fut refusée en son temps, elle est aujourd'hui acceptée par l'Amérique.

ALORS...QUE FAIT ON ?

Faut-il pleurer, se réjouir ou se féliciter de la décision de l’Angleterre ? Que faire de cette Europe en loques, de l’espoir perdu pour les milliers de traumatisés de la dernière guerre mondiale. Du rêve ignoré, mal traité et incompris des tribus de technocrates au seul service du commerce et de la finance. Que deviendront ceux qui auront misés avec enthousiasme sur une terre d’avenir où chacun trouverait sa place. Où les histoires fragmentées d’un continent en constant effervescence deviendraient l’histoire d’une Europe au service de l’occident. Les égoïsmes nationaux, l’appât du gain, l’ego démesuré et immature d’un certain nombre de politiciens ont cassé le jouet. L’Utopie, seule pourvoyeuse de progrès, a cédé la place au dollar et la couardise du politique a fait le reste.

Great Brittan in ou out n’est que relativement secondaire. Il s’agit de nous interroger sur l’avenir pour savoir si nous sommes prêts à construire l’Europe. Sommes-nous prêts à poser les bases d'une confédération européenne au service du citoyen. Ou préférons nous une Europe du type des années trente et les risques inhérents à ce retour en arrière. La nostalgie d’un passé que la plupart des citoyens n’ont pas connu et imaginent plus confortable et moins anxiogène que l’époque présente, est une illusion, une vue d’esprit. Dispersés, le chacun pour soi ne pourrait que nous soumettre à la loi du plus fort, comme cela fut le cas du temps des chemises brunes. Les pays, individuellement, dépenseraient des fortunes pour leurs défenses qui, de toute façon, resteraient limitées par manque de moyens et la concurrence entre pays dits « libérés » du joug de Bruxelles tendrait à croître, déstabilisant d'autant les communautés.

Cela risque d'éveiller quelque idée malsaine et aiguiser l'appétence de ceux qui auront su trouver leur place dans la mondialisation. Notre choix déterminera la place que nous tiendrons dans la mondialisation. Seront nous des nains éparpillés dans un nuage d'illusions ou serons nous capables de répondre aux exigences de la mondialisation. Une Confédération Européenne peut faire jeu égal, sinon plus, face aux États-Unis, la Chine, l'Inde et l'Afrique.

Il est inenvisageable de construire une telle confédération avec la troupe de dépressifs et de bras cassés actuellement au pouvoir. Ces caciques, enracinés dans des coutumes d’un autre siècle, plus intéressés à sauvegarder leurs acquis, que rechercher des solutions à la complexité d’un monde en mutation. Lobotomisés de naissance ils ne font qu’ajouter l'erreur à leurs ambitions personnelles. Il n'est plus temps de laisser les contribuables endosser le coût de la corruption. Le spectacle désolant et quasi quotidien des affaires concernant les désœuvrés de la politique, les bagarres et petites intrigues  favorisant carrières et prébendes ne devraient plus exister dans les pays se targuant d'êtres des démocraties.


Ces besogneux de la fonction publique ignorent êtres assis sur un baril de poudre dont la mèche n'attend que l’allumette. Un coup de balais serait salutaire. Il est urgent d'offrir des opportunités aux nouvelles générations. Celles ouvertes aux rêves, capables d'engendrer les utopies qui mènent aux grandes réalisations. Des hommes tels que: Einstein, Gandhi, Mandela, Martin Luther King, De Gaulle, Churchill, la famille Piccard ainsi que beaucoup d’autres, ont balisés les chemins nous indiquant la route des possibles.


NB : La confédération exclura de facto l’Angleterre et ne concernerait que les pays de la zone euro, condition « sine qua non » à l’harmonisation du système fiscal. Créer une constitution européenne approuvée par le citoyen. Un gouvernement central élu, une armée et une frontière sûre. Une Europe à deux vitesses, certainement. Peu importe le nombre de pays qui voudront participer à cette nouvelle aventure.

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