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SAC DE NOEUDS

Il faut des nerfs solides pour ne pas témoigner de colère face aux inepties du mégalomane Trump. Cet homme, parangon d'inculture, se nourrit des imbéciles et promet des miracles. Il assure, par voie de slogans à l'emporte pièces, le renouveau des états-unis en stimulant l'économie des amis au détriment de celle qui profiterait aux plus démunis. Ce pays étrange où le meilleur peut côtoyer le pire est capable d'exploits extraordinaires. Il peut aussi sombrer dans l'ignominie la plus sordide. Il reste pourtant la seule alternative incontournable face à la Chine et l'extrême orient. Que nous l'admettions ou non, les États-Unis restent pour l'heure la première puissance mondiale, talonnée de près par la Chine, il est vrai. Depuis l'accession au pouvoir du comique troupier au passé jalonné de faillites et d'échecs la situation pourrait changer. Ses gesticulations théâtrales ne prêtent plus à sourire et son comportement devient difficilement admissible lorsqu'il il s'agit de la présidence d'une nation. 


Il s'avère que Poutine se soit (probablement) évertué à faire élire ce professionnel de la bévue, dans l'espoir de manipuler cette surprenante marionnette à sa guise. Toutefois l'homme du Kremlin et chef incontesté de la Russie éternelle a vite déclaré forfait. Même pour un Poutine, le déficient aux commandes des « States » risquait de présenter plus d'inconvénients que d'avantages. Durant les trois mois de sa gouvernance il a eu le temps de prouver que ses capacités intellectuelles prenaient l'eau. Il est maintenant de notoriété public que ses facultés cérébrales ne dépassent guère celle d'un bus à l'arrêt. Ce sont d'excellentes nouvelles pour la Chine et l'Europe, nouvelles qui permettront de faciliter les équilibres planétaires. 

Les exploits du locataire de la Maison Blanche eurent le grand mérite, jusqu'ici, d'attirer l'attention sur ses incompétences.La décision de bombarder la Syrie n'était qu'un coup de pub aux effets de manches destinés à ses aficionados. D'autant plus qu'il s'agissait, en l'occurrence, de bombarder un aéroport militaire préalablement débarrassé de ses avions. Cela ne mangeait pas de pain et ne pouvait que plaire à ses électeurs. Les menaces à l'égard de la Corée du Nord sont du même acabit et ressemblaient à s'y méprendre aux hurlements d'un coyote dans un désert de sable. Une action qui n'a guère ému le sociopathe Kim Jong Un, l'affable assassin Nord Coréen. Ce dernier n'est ni sot, ni stupide mais s'amuse à provoquer Trump, l'ignare de service obnubilé par sa soudaine puissance. Trump, ignorant les subtilités politiques risque de susciter des problèmes majeurs. 

D'autre part, son côté incontrôlable ouvre une porte aux angoisse. Qui plus est, sa totale impéritie dans le domaine géostratégique, doublée de lacunes abyssales quant à sa connaissance historique de la planète, pourraient créer les ferments d'une troisième guerre mondiale. Impulsif, hargneux et menteur, l'habit présidentiel lui convient comme un insecticide aux doryphores. Vouloir dresser un mur entre le Mexique et les états-unis en singeant Israël ou s'appliquer à répéter la construction comme celle qui divisa l'Europe pendant des décennies, sont des aberrations dégradantes et sont à condamner avec énergie. 

Il n'est pas étonnant de constater la vitesse à laquelle la famille du canard à la Houppe s'est intégrée au palais du dieu des tweets. Aussi ambitieux que le tenant du titre, ils tentent de prodiguer conseils et...savoir vivre aux plus incultes de la famille. Apparemment sans grand succès. Le populiste de service confirme avec volupté ses pulsions mégalomaniaques. Prétendre, avec forces raccourcis en abusant de formules grandiloquentes qu'il est grand temps de ne penser qu'à l'Amérique et aux américains, tout en décidant de supprimer la « Medicare », l'assurance maladie concernant les plus fragiles et donc des plus pauvres - projet de loi déposé par son prédécesseur Barak Obama – est antinomique et scandaleux. Cet as du tweet en délicatesse avec l'intelligence mérite pourtant notre reconnaissance. L'Europe, grâce à ses prises de positions et les analyses foireuses de ses conseillers, se voit contrainte d'évoluer et de procéder à des réformes plus qu'indispensables. 


Sa propension à vouloir désengager les États-Unis de ses charges occidentales est une chance pour le continent et un cadeau fait à Macron. Ses décisions impulsives ou mal calibrées finiront par lui mettre les trois quarts du monde à dos y compris les siens. Ratifier le point de vue des climato-sceptiques est une aberration supplémentaire qui finira par coûter cher au pays.  

Son attitude déplaisante envers la justice, ainsi que la course aux limogeages express de certains de ses collaborateurs ou ministres en disent long sur son sens de la prospective. Il serait plus à sa place sur une scène à jouer les matamores au nez rouge pour public en goguette, qu'à essayer de chausser les pompes de président. Ce personnage dithyrambique, hallucinant par moment, peut facilement berner le simplet crédule et naïf. mais il se décrédibilise très vite auprès de ceux qui ont quelque chose entre les deux oreilles.

EST-CE QU'ON NAÎT IMBÉCILE ?

On prend les mêmes et on recommence. On verse une poignée d'ego au pot des pouvoirs et on consolide langues de bois et contes à dormir debout. Mêmes discours abscons, mêmes formules attrape couillons, et mêmes mensonges. Identique aussi, la propension à considérer l'électeur comme un demeuré. Le drame Européen réside dans un manque criant de visionnaires, tant politiquement que sur un plan  géostratégique. Il y a trop de fonctionnaires aux dents longues, sans imagination, incapables d’envisager ne serait-ce que le moyen terme et donc de prendre quelque responsabilité que ce soit à quelque niveau que ce soit. Le personnel politique, bousculé dans son ronron quotidien et trop affairé à préserver son confort, s'affole. Il s'accroche aux décennies de demi mesures, ponctuées de grèves et de laisser aller. Mêmes années qui se suivent et se ressemblent. Toujours. Toujours  encore le temps du non agir et des scandales, ce temps où la France s’acharne à persister dans l'illusion d'une grandeur post coloniale. Un temps qui dure et demeure d'actualité. 

Ne rien changer sinon à la marge afin de pouvoir continuer son train train quotidien en assurant ses arrières. Aujourd'hui la planète est en feu. Une nouvelle géostratégie, à l'image des plaques tectoniques se met en place. Des pays se regroupent pour unir leurs forces et dégager suffisamment de puissance pour faire face aux nouvelles donnes. Et l'Europe se délite, s'éparpille pour mieux servir d’appât. La courte vue des uns, le manque de discernement des autres, assoiffés de pouvoir, feront le malheur du plus grand nombre. Pendant que le stratège Poutine consolide ses influences, l'Europe discute du sexe des anges et se perd en palabres stériles.


La seule préoccupation de ces coûteux inutiles – c’est de rester en place. Certains, dont la bonne foi n'est peut être pas à mettre en doute, ont simplement atteint leur seuil d'incompétence. Incapables de comprendre le fil des événements. Ils ne savent plus où ils sont, ni où ils vont et se perdent en conjectures.  Aveugles aux transformations qui s'opèrent, ils oublient que la globalisation est une réalité et non un mythe. S’adapter ou disparaître, tel est le nouvel adage. L'Histoire, de l'antiquité à nos jours, le prouve. Les cacochymes de la tradition et tenants du dogme, sont paralysés par l'ignorance et l'incompréhension. Jouer aux éoliennes n'est que temps perdu. Ils devraient restaurer l'éthique de la fonction au lieu d'endormir le militant avec des discours lénifiants. Un gouvernement digne de ce nom, a le devoir d'armer sa population pour lui permettre d'affronter l'adversité avec un maximum de chances de réussite. Il est plus facile de gueuler le cul enrobé de velours que de mordre le mollet d'un puissant. Il faut du courage et de cela, les politiques sont hélas et évidemment complètement dépourvus.

L'Aveuglement de l'Europe est une catastrophe...ou une chance extraordinaire pour des hommes d'état tels que Vladimir Poutine ou pour une administration telle que Pékin...en passe de ravir la première place aux États-Unis. La  puissance mondiale change de camp. Les partis politiques, de l’extrême droite à l'extrême gauche portent une immense et lourde responsabilité dans l'émiettement de l'union. Ces pense petit de la politique, attachés au pouvoir comme des sangsues au cul d'une truie, sont à des années lumière des préoccupations de la population. Ils sont dans le déni, la dissimulation et l'escroquerie intellectuelle.. Le monde d'aujourd'hui n'est plus celui de hier et celui de demain est à...réinventer. Pour survivre il faudra plus de solidarité avec les pays en voie de développement et ceux du tiers monde. Nous sommes tous interdépendants. Évitons de prendre des vessies pour des lanternes et voyons la réalité des choses.

Il faudra bien accepter, bon gré malgré, la hausse constante de l'immigration tant que les conflits, dans lesquels nous avons une très large part de responsabilité, n'auront pas cessé. Réfléchir, prévoir, imaginer et faire preuve de bon sens. Il n'y a que les fascistes primaires dont la pensée s'arrête à hauteur de nombril qui peuvent affirmer que tout irait mieux sans l'Europe. Les écouter  c'est risquer un retour aux années sombres, celles de la dernière conflagration mondiale. Prétendre lutter contre le chômage c'est bien, mais cela ne veut rien dire. Ce ne sont que des formules pas même agréables à entendre. Lutter contre le chômage c'est investir dans l'éducation, dans la recherche, dans la formation et l’apprentissage. Lutter contre le chômage c'est prévoir et investir tous azimuts dans les nouvelles technologies en cessant de plaider pour un retour à l'orthodoxie.

Lutter contre le chômage c'est collaborer avec des syndicats responsables en éliminant ceux qui ne cherchent qu'à conforter des rentes de situation.  C'est admettre le développement croissant de la robotisation qui à terme supprimera 15 à 20 pourcent de places de travail. C'est mettre les populations face aux évidences et expliquer que toute mutation comporte une certaine part de risque. Pour retisser des liens de confiance entre contribuables et politiques il faut user voire abuser d'un langage clair, compréhensible et transparent. C'est là qu'une nouvelle génération de visionnaires responsables devraient prendre les rênes du pouvoir car les enracinés du dogme, les austères et adeptes de ce qui fut, bref les tenants du conformisme, n'ont plus leur place dans ce monde en évolution constante.Si nous voulons donner une chance à l'Europe il serait opportun de mettre de l’ordre dans la maison afin de représenter dignement sa population.

Mettre fin aux prébendes de toutes sortes et cesser, entre autres, de considérer  la vie politique comme l'antichambre d'un bordel. Le citoyen a droit à un minimum de respect et mérite d'être traité sans condescendance ni paternalisme. Cela n’a que trop duré. Il faut que cela cesse. Maintenant. !


N.B. l'Homme et sa conception humanitaire frise l'impudence. Faire des gorges chaudes pour une fessée et accepter sans autre formes de procès que des millions de personnes, dont beaucoup d'enfants, meurent de faim ou soient assassinés pour des raisons opportunistes, est une honte pour tous ceux qui se targuent de faire de la politique. Accepter que « huit entités physiques » puissent détenir à eux seuls l'équivalent du P.I.B de plus de trois milliards d'habitants, est un scandale innommable. La plupart des inutiles de la chose publique vivent déconnectés de toute réalité, bien à l'abri de leurs égoïsmes et n'ont que faire de leurs administrés. La politique, à coups clairon, d'annonces irréfléchies et souvent hors propos, aux résultats de plus en plus virtuelles, ne servent qu'à rassurer pour durer, gagner du temps et tant pis si la crédibilité se dilue dans l'indifférence. 

La politique, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est morte et ceux qui croient l'exercer ne sont que pantins désarticulés et coûteux, tenus à bout de bras par les contribuables.

HILARANT...

Conflit Air France
Voilà que les gavés d'ambitions se prennent pour des ministres et se mettent à rêver de gouverner des citoyens en apnée. Cela ressemble à vouloir enfiler un costard au dessus de sa taille. Une image en mal d'autorité et sans épaisseur. Même avec des bretelles fleuries ils peineraient à remplir le bol des espoirs déçus. Ces histrions saturés de soies et d'or, bercés de réminiscences royales se rejouent un Versailles bis peu convaincant. Hilarant..! Les catastrophes se succèdent, la misère se fait plus incisive, la planète se détériore à grande vitesse sans que les inutiles de la chose publique s'en émeuvent outre mesure, si ce n'est par le verbe. l'Action leur semble un piège à con, une chausse-trappe pour débiles à éviter comme la peste. Seul entre en considération la pérennité du pouvoir et les avantages qui en découlent. Ces professionnels aux mains tendues vers les  biens d'autrui, se nourrissent mutuellement de leurs peurs et consolident un statu quo ante d’un autre siècle. 

Sans projets significatifs... ils mettent les problèmes entre parenthèses. Le théâtre se substitue à la politique...puisque désormais le pouvoir est entre les mains du monde de la finance. Ajoutons aux aptitudes de nos édiles, un manque flagrant de mémoire historique permettant d’appréhender les grands enjeux planétaires et les voilà vêtus définitivement des atours de l’incompétence. 


Il serait temps que ces olibrius de la chose publique cessent de se multiplier comme des cafards et de s'engraisser sur le dos de populations en déshérence. Il serait également temps de prendre conscience de la réalité catastrophiques dans laquelle se trouve notre planète. Comme il serait temps de mettre fin au pillage éhonté du bien commun qui affame un nombre croissant de citoyens, au profit d'un petit cercle de nantis. Ces prédateurs ne laissent sur leur passage que les dividendes d'une aberrante pollution, trop onéreuse pour être absorbée par les autochtones. Il serait aussi temps de mettre fin aux discours lénifiants en faveur de la paix, prononcés par ceux la même qui en sous mains, échafaudent des programmes de guerre dans le but de préserver leurs intérêts financiers. 


La politique de ces dernières décennies est hélas une politique à courte vue exercée par des incompétents sans vision. Une navigation a vue, loin de toute préoccupation des orphelins de l'avenir. Quant à l'actuel désordre mondial, c'est un aveu de faiblesse supplémentaire de la part des roitelets en charge des affaires. Tolérer ces guerres d'ego et les révoltes qui ravagent nos continents est, non seulement inadmissible et criminel, mais également stupide. La plupart des victimes de conflits ne sont que d'innocents civils sans défense.  C'est la corruption au plus haut niveau de quelques déficients assoiffés de pouvoir, qui rend possible une telle distorsions de l'histoire. Avec comme juste retour des choses, un déferlement de réfugiés qui cherchent à sauver leur peau. 

Le bras de fer ridicule entre l'Europe et la Russie concernant l'Ukraine ne plaide pas en faveur de la perspicacité de nos édiles. Cette erreur de taille met une grande partie de la paysannerie continentale en ébullition, ce qui ne semble pas trop émouvoir ceux qui nous gouvernent. Comme d'habitude ce sera au peuple de payer les bévues de nos stratèges de l'inutile. Pourquoi vouloir passer par pertes et profits les siècles d'histoire qui nous lient à la Russie ? Historiquement et politiquement ce vaste pays fait partie de l'Europe.  Nous pourrions à la rigueur nous passer du Moyen-Orient. Il est inconcevable de tourner le dos à la Russie, ne serait-ce que sur le plan géostratégique. A ce jour M. Poutine, habile joueur d’échecs, semble être seul à avoir une politique active et cohérente envers les pays du Golf. Un contraste saisissant comparé aux décisions désordonnées prises par les responsables politiques du continent. 


La mondialisation, avatar inéluctable d'une évolution annoncée n'est, pour l'heure, qu'un hydre sans tête soumis aux lois d'une financiarisation débridée. Faute de règles, il ne peut en être autrement. Nous avons là une copie conforme de l'Europe à l'échelle planétaire. Mêmes ambitions et mêmes scories en perspective. Les bonnes intentions ne précèdent que rarement les ego en mal de pouvoir. Aussi les abus progressent-ils partout. L'Europe, pour être en adéquation avec ses ambitions devrait s'appuyer sur des hommes d'état, sur des visionnaires capables de projets à long terme. Une denrée hélas en voie de disparition. Aussi est-ce avec appréhension que nous nous préparons à subir les conséquences de notre déplorable et irresponsable comportement de la  gestion politique de notre planète. 

LE MENSONGE D'ETAT PERMANENT

Le débarquement en Normandie en 1944
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale le trois quart des habitants de  l’Europe occidentale prétendaient tomber des nues, lorsque les journaux faisaient les gros titres sur les chambres à gaz. Qui plus est, la majorité des habitants de notre continent fut également de farouches résistants… de la dernière heure. La couardise est une merveilleuse carte de visite, imprimée à grand frais et distribuée gratuitement au plus grand nombre, à la grande satisfaction de la plupart des dirigeants qui furent, pour beaucoup, partie prenante de toutes les lâchetés. Quelques grandes figures émergentes du chaos de l’immédiat après-guerre (ne citons que De Gaulle et Adenauer), furent rapidement évincées par des prédateurs sans scrupules, chargés d’ambitions peu compatibles avec une démocratie. 
 
Les visionnaires, créateurs de l'Europe
Une démocratie verbeuse, constamment prise en défaut par manque de réflexion et un besoin congénital de céder à la facilité et à l’illusoire. La situation de désordre planétaire actuelle est de notre fait. Nos exigences ataviques de conquêtes, notre volonté de disposer d’autrui et notre manière de façonner l’histoire à notre convenance, engage notre responsabilité pleine et entière.

Souvenons-nous des dénonciations calomnieuses de la part des résistants de fraîche date et leur propension à raser gratuitement la tête des femmes ayant eu des rapports sexuels avec des soldats allemands. Ce fut le courage des couards, l’héroïsme de bazar et le pain quotidien de l’imbécile dont la lâcheté rôdait à chaque coin de rue. 


Souvenons-nous de notre refus d’accepter le retour des juifs - survivants des camps de concentration - dans leurs pays respectifs. Aucun pays se targuant d’honorer la démocratie ne les accueillit.

Exodus, le navire de la honte qui fit plusieurs fois le tour du monde, avec sa cargaison de juifs rescapés des camps, chassé de port en port, sans jamais trouver de terre d’accueil.


L'Exodus ou le refus de réintégrer les juifs
Nous avons préféré nous appuyer sur l’organisation des Nations Unies, cette association de planqués aux d’ambitions diverses, mais toujours au service du plus puissant. C’est à elle, l’institution tant décriée par le  « Général De Gaulle » et avec la complicité des pays à peine libérés, qu’incomba la tache d’organiser une terre d’accueil ou mieux, un pays destiné aux juifs. Pourquoi pas en Palestine, territoire où juifs et palestiniens ont toujours vécu en plus ou moins bonne harmonie durant des millénaires. Ce fut la naissance d’Israël…naissance obtenue dans le sang par les terroristes de l’époque, bandes armées par les démocraties occidentales. Ces bandes avec l’aval bienveillant des institutions internationales, disposaient d’un armement en suffisance pour chasser, assassiner, torturer et dépouiller les autochtones.  



Les terroristes d’alors se frayèrent un chemin à travers les dites populations à coups de cocktails Molotov et de grenades.  Les protagonistes de ces massacres furent Ben Gourion, Golda Meir et autres Moshe Dayan (Voir les journaux de 1947/48 facilement consultables sur le web.).

Il n’a jamais été question de traiter avec les palestiniens. Ils ont été chassés de chez eux, assassinés ou torturés, puis parqués dans des camps dont certains subsistent encore en 2013.  Ils subissent toujours la loi de l’occupation et il est parfaitement légitime que ce peuple cherche à s’en émanciper. Par les armes s’il le faut…
Aujourd’hui encore ils sont régulièrement dépouillés de leurs biens et emprisonnés sous prétexte de représenter une menace pour l’état d’Israël, l’envahisseur.                                                                             

Conflit Israélo-palestinien
Depuis soixante cinq ans les Palestiniens sont prisonniers de leur  territoire dont les frontières sont définies avec condescendance par Israël. Un territoire constamment remis en cause par de nouvelles implantations de colonies, sous l’œil indifférent de la plupart des instances juridiques internationales. L’étonnement occidental envers la révolte permanente des arabes dans cette partie du monde est tout de même surprenant. A croire que nous n’y sommes pour rien.
                        
Israël, tenu à bout de bras par les Etats Unis en tant que leur fer de lance au moyen orient, se trouve de plus en plus en porte à faux par rapport à la situation de cette région. Israël ne fait qu’attiser une haine tenace et son devenir risque de poser problème le jour où le pays cessera de servir de levier d’influence aux uns et aux autres. La situation au Moyen-Orient, grâce à la subtile politique hégémonique de certains pays occidentaux est explosive. En fait nous récoltons ce que nous avons semés. Le grand chambardement partiellement idéologique dont nous sommes pour beaucoup, entre salafistes, djihadistes, frères musulmans et musulmans laïques,  bat son plein et ne demande qu’à s’étendre vers l’extrême orient.

Barack Obama & le Gaz de Schiste
L’Amérique d’Obama se réveille et constate qu’elle n’est plus le gendarme du monde, qu’elle n’a plus les moyens de faire plier des adversaires à sa guise.  Depuis l’avènement « Obama » la politique est au désengagement à marche forcée, d’autant plus que grâce aux gaz de schiste elle pourra bientôt se passer du moyen orient pour son approvisionnement énergétique. L’importance des pays du Golf va en diminuant pour les Etats-Unis et par conséquent renforce le rôle qui incombe à l’Europe. Le support logistique des Etats Unis envers l’Europe n’est plus un acquis à long terme et l’Europe n’est pas en mesure d’assurer son autonomie.

Vietnam - Conséquences de l'Agent Orange.
Gouverner c’est prévoir, mais depuis plus de cinquante ans les erreurs se sont multipliées, s’enchaînant les unes aux autres, telles les perles d’un collier. Toutes les politiques menées par l’occident le furent pour satisfaire le court terme et pour engraisser démesurément les gros complexes industriels et leurs financiers. Guerre de Corée, de Panama, le putsch d’argentine pour favoriser l’accession de Pinochet au pouvoir, le Vietnam, l’Erythrée, la guerre du Golf, l’Iraq, l’Afghanistan et toutes les petites révolutions ne faisant pas les gros titres. Des millions de morts et d’estropiés qui n’ont servis à rien, si ce n’est d’ajouter du deuil aux ruines. Le fauteuil club pour les mandataires et les cercueils pour la population.

Arroser le Vietnam de défoliant n’est pas la meilleure méthode pour favoriser l’amitié entre les peuples. 


Accepter sans broncher le gazage des Kurdes en Iraq par Saddam Hussein et monter sur ses grands chevaux lorsqu’il s’agit des méfaits du gouvernement Syrien de Bachar, n’est pas un signe d’humanisme, mais simplement une question d’intérêt géopolitique à sauvegarder. Ô oui, le cynisme est un couteau tranchant au service du puissant qui voit le peuple comme le tigre voit l’agneau, un simple moyen de se sustenter.

Le désir des populations concorde rarement aux intérêts des dictatures de la finance. Qu’il s’agisse de gouvernements, de gros propriétaires terriens façon Brésil, de complexes industriels et agro-alimentaires ou de banques, le peuple ne jouera, comme de bien entendu, que les utilités. Son rôle consiste à être soumis et à obéir aux injonctions du chef. Il y excelle la plupart du temps. Et quand les décideurs se trompent, les peuples payent, cela fait partie des règles du jeu.

A commencer par l’erreur des Etats Unis en Afghanistan. Armer le hezbollah pour en chasser les Russes fut une fausse bonne idée. A terme ce fut l’accession au grand jour d’Al-Qaïda. Vouloir abattre Saddam Hussein fut un autre projet malsain née d’une cervelle délabrée en mal de sensations fortes. Y vouloir instaurer une démocratie qui plus est, fut une flagrante méconnaissance de l’histoire. Gérer un pays artificiellement crée par d’anciens colonisateurs dans un esprit de convenance et peuplés d’ethnies antagonistes depuis plus de trente siècles, était une action voué à l’échec et un moyen de mettre la région à feu et à sang. Une démocratie ne peut s’imposer, ni par le chantage, ni par la force. La démocratie ne s’exporte pas.

Nous avons fait ce qu’il fallait pour mériter nos ennemis. Entre les intégristes de tous genres, des religions à la finance, ces derniers cherchant à ramasser les dernières miettes de l’ultime festin, nous avons atteints un point de non retour.


Dictature financière
Quant à la création de l’Europe, voulue par quelques visionnaires éclairés, ce fut un projet grandiose devant permettre à notre continent d’émerger de ses ruines pour devenir une réelle puissance autonome internationale. Une perspective considérée comme déplaisante par les Etats-Unis, y voyant à terme, une atteinte à leur hégémonie. L’Amérique a donc observé avec bienveillance la mise en pièces de cette œuvre par des branquignoles de la politique à l’esprit déchiré par de dévorantes ambitions personnelles. Nous connaissons la suite : une Europe exsangue, inexistante, dispersée, sans direction de politique étrangère, économique, militaire et industrielle. Pas de grands projets et à la tête de ce conglomérat hétéroclite censé représenter une certaine unité, la même armée d’inutiles à la recherche de pouvoirs personnels, qu’il y a soixante cinq ans.
Que faire ? Quelle sera la suite des événements ? Inverser le mouvement semble aujourd’hui hors de portée. 


Le besoin de garder le pouvoir et de faire fructifier ses biens pour paraître et gagner l’estime de ses pairs, est devenu une logique vitale ancrée dans les mœurs de celui qui n’a que cela, pour justifier son existence.

Ce n’est pas la poignée de faucons s’attribuant les trois quarts des biens de cette planète qui changera la donne. Ils ne lâcheront rien, préférant mourir écrasés sous le poids de leurs biens.

Une bonne partie de l’humanité, déroutée par des discours se voulant rassurants, ne sait à quoi s’en tenir, succombant, pour beaucoup d’entre eux, aux slogans annonçant des lendemains qui chantent…sans y croire vraiment. D’autres se battent pour leur survie sans avoir l’assurance d’atteindre les faubourgs d’une vie apaisée. La convergence de vision ou de point de vue n’est plus à l’ordre du jour. Il est à croire que la ruche mondiale se divise en cellules agrippées à leurs prérogatives pour défendre leur pré carré à n’importe quel prix. Une tour de Babel à l’échelon du monde où la langue commune a cédé la place à un dialecte incompréhensible.

Que faire ? Il serait peut-être opportun de laisser filer l’onde jusqu’au choc final. Le chaos en résultant déterminera, peut-être, les nouveaux chemins à parcourir.
C’est sur des terres agonisantes que de grands changements trouveront les terreaux nécessaires aux visions du futur.

 

N.B :

L’Europe, à l’instar de la colonne Vendôme de Paris, n’est pas un édifice incrusté de hiéroglyphes, mais une  construction hérissée d’égoïsmes nationaux, formés de vingt-sept pleutres vivant la main tendue dans l’attente de recevoir la manne de Bruxelles. Les divers lobbies, fonctionnaires agrées par les services gouvernementaux, n’ont aucune envie d’embrasser le drapeau bleu aux étoiles d’or. Ils ne pensent qu’à se goinfrer des avantages dus à leur charge, exigeant tout et son contraire sans véritable contrepartie. Chacun pour soi et Dieu pour tous, les pauvres seront bien gardés.

L’Europe souffre d’un désintérêt flagrant de la part de sa population, faute d’avoir su l’intéresser à l’histoire de notre continent. Faute aussi de ne pas avoir su lui insuffler un réel idéal européen, un rêve où l’avenir côtoie la grandeur.  Ce ne sont pas les technocrates, maîtres ès arrogance, avides de promulguer des  lois, d’instaurer des règles et de fixer des interdits qui auront le pouvoir d’enthousiasmer les foules.

La vision de nos sémillants fonctionnaires se limite, sans états d’âme, à structurer, à formuler, à programmer en oubliant de donner vie à une nouvelle confiance, largement perdue mais absolument indispensable au bon fonctionnement de l’Europe. L’Être humain a besoin de se sentir attiré vers un futur pour pouvoir fonctionner sans trop de casse au quotidien. Avec le temps, la politique de ces forts en thèmes a réussi à assécher l’attente des peuples. Or sans adhésion massive des populations, le manque complet de communication aidant et l’absence totale de pédagogie risque, demain, de faire éclater l’idée de la construction européenne. Sans union populaire notre continent entamera sa lente  marche vers le déclin.

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