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FASTES

Bureau Versaillais
Les fastes Versaillaises du gouvernement s’accommodent mal au regard de la situation de crise que les contribuables vivent actuellement. Le luxe, l'histoire et ses richesses s'enroulent dans la couverture de l'ignorance de ceux qui sont censés guider la population, par l'exemple, vers un destin supportable. l'Image véhiculée est celle d'une tribu politicarde assise sur des prérogatives d'un autre âge, pédalant dans la semoule des égoïsmes, uniquement préoccupés d'exister dans la durée pour ne pas perdre leurs acquis. Sans vergogne, parfaitement à l'aise avec les jeux d'un passé ayant conduit la royauté à l’échafaud, la France à la révolution et l'homme à la misère. Inconscients des perspectives qui menacent la société, ces politicards abonnés au mirage du verbe, frisant l'absurde, sans vertu, désertant tout effort pouvant ouvrir sur une saine vision des choses, nous préparent des lendemains à hauts risques.

Égocentriques à la limite de la décence, c'est contraints et forcés qu'ils exercent, tant bien que mal, leur politique minimaliste. L'indispensable pour ne pas déplaire à l'électorat et rester maître d'un avenir dans des décors dignes  du roi soleil. Ces infatués de la chose publique nous assurent avec conviction, d'élection en élection, d'un prochain changement...dans la continuité. D'année en années, les mêmes têtes, inlassablement, nous livrent les mêmes discours, nous gratifiant des mêmes promesses. De casserole en casserole les mêmes hâbleurs échappent à toutes justice, se font réélire, écrivent un bouquin et continuent à émarger sur les fonds publiques, comme si de rien n'était.

Manifestation contre l'article constitutionnel 49-3
Il est toutefois bizarre que le politique s'étonne de ne plus avoir la cote auprès de ses électeurs. Certains, un peu plus lucides que d'autres, admettent du bout des lèvres l'existence d'une dysfonction dans certains ministères. Mais cela sera toujours le fait de l'autre, jamais du leur. La politique en fait, n'est que le reflet de la société. Tout, tout de suite et moi d'abord. L'Autre, très souvent, n'est qu'une abstraction... un accident de parcours qu'il n'est pas nécessaire de prendre en compte. Par contre un enfant mort sur une plage ou l'abandon d'un chien ou l'image d'un chat martyrisé font pleurer dans les chaumières et réveillent parfois quelques consciences, le temps de sécher ses paupières. Certains politiciens, non des moindres, se cramponnent à vie aux avantages de leur charge, quitte à faire le pied de grue des jours durant devant la billetterie du cinéma projetant à satiété le film éculé de leurs prouesses électorales.

Un public clairsemé, lassé par la répétition des contre performances, de plus en plus léthargique, finit par déserter les séances. Une fois encore, cette élite auto massacrée espère pouvoir acheter le billet gagnant lui permettant de jouer les prolongations. Situation pathétique d'une fin de course suggérant la mort d'une figure politique. Il est difficile d'abandonner de son plein gré, limousines de fonction, chauffeurs, gardes du corps et l’ascendance jouissif d'un pouvoir sur la population.

Cette Europe qui n'en finit plus de se déconstruire, de perdre de son crédit sur l'échiquier mondial, de s'enrouer à en devenir inaudible et de s'abêtir au point de friser le ridicule, n'est pas le fait des populations mais des imbéciles qui se prennent pour des stratèges de haut vol. Fermés au moindre changement ils  puisent courageusement dans le passé pour répéter ce qui a déjà échoué et le fait de modifier la formulation du discours pour dire la même chose, n'honore  le candidat. A chacun son programme, à chacun sa spécialité. Le contenu sera de toute façon et sans surprise, identique à celui de l'adversaire. Les arrogants de services qui vivent sur le dos du contribuable ne font rien pour apaiser les angoisses de ceux qui triment pour ajouter des dividendes aux dividendes des fauteurs de guerre. Pendant que d'illustres économistes se fendent d'études prospectives dans le  but de générer des gadgets à multiplier les besoins, la prison informatique du simple citoyen, pour dorée qu'elle soit, n'en finit pas de rétrécir.

Les chaînes aux chevilles ne sont plus d'actualité. Elles cèdent la place au harnais virtuel, plus efficace, plus silencieux, plus prégnant, une intoxication librement acceptée et vécue, dont on ne s'évade pas. Le moyen idéal pour garantir dépendance et soumission au profit d'un petit nombre de stratèges de la finance. La notion de propriété fut inconnue au départ. Toujours généreuse, la nature, était à disposition du vivant et gratuite pour que l'homme puisse s'en servir en fonction de ses besoins. Puis vint l'ego. 

La Tribu la plus menacée au monde
Sous l'impulsion d'une poignée de cyniques à la recherche de gloires et de conquêtes ce fut le début de la terreur. Chasser l'autochtone de son habitat, s'accaparer de ses biens, le soumettre à l'autorité de l'envahisseur ne furent qu'une formalité. Créant de facto une nouvel catégorie d'hommes soumis aux intérêts du plus fort. Des armées se constituèrent avec la bénédiction de petits chefs de clans, plus tard avec celles des gouvernements et des églises. Le but étant d'attaquer, d'emprisonner, de torturer, de diviser et de tuer, pendant haut et court tout opposant. S'enrichir sur le dos du plus faible. Cette loi scélérate du plus fort, non écrite, est toujours en vigueur aujourd'hui. Il n'est qu'à voir le  sort réservé aux Indiens d'Amazonie, aux Africains et aux indiens d'Amérique.

Des populations spoliées, assassinées et déportées, pour le pouvoir, l'argent et le christ. Deux poids deux mesures. Les fables de « La Fontaine » mettant en évidence, avec humour, les travers de la société sont assez explicitent à cet égard. Il est toutefois attristant de constater que nous atteignons le point de non retour. Nous sommes un peu à l'image de l'orchestre du « Titanic » qui n'a cessé de jouer pendant que le navire entamait sa descente aux enfers. Difficile de faire admettre que tout ira de mal en pis. Trop de faux prophètes s'éclatent à nous rassurer, moyennant quelques sous, sur le sort de la planète. Les gros bonnets fortunés se croient à l'abri grâce à leur fortune. Ils seront probablement les premiers touchés, particulièrement les nababs de la finance.

Tout perdre quand on n'a rien est moins frustrant que de perdre sa principale raison d'exister, à savoir : « Son statut de Nabab ». Les faux culs et apprentis sorciers de la nomenclature politique, petites mains de la gouvernance, n'en finissent plus de monopoliser le devant de la scène,  alimentant querelles de personnes à défaut d'idées. D'infamies en coups tordus  tout fait ventre, quand il s'agit d'éliminer adversaires ou concurrents. En effet, le sort de la république passe au second plan eu égard aux ambitions quasi hégémoniques des candidats, quels qu'ils soient. Depuis le général de Gaulle où sont passés les hommes d'états capables de dépasser leurs intérêts personnels, leur chauvinisme atavique ou le dogme des partis qu'ils soient de gauche, du centre ou de droite ? D'ailleurs le public leur prête de  moins en moins l'oreille, lassé par les scandales à répétition. Ils ne représentent qu'une importance toute relative pour les membres en attente de carrière.

Ruines d'Alep
Le temps presse. L'Europe, affaiblie, en manque de vision géostratégique et de   cohésion, doit se préparer à répondre aux divers problèmes qui s'amoncellent à ses frontières. De plus il faut mettre fin aux agissements absurdes et débiles du nombre croissant de gouvernements oubliant mesquinement de faire face à leur engagement européen. Refuser l'unité continentale et faire preuve d'un flagrant manque de solidarité dans la tragique situation des immigrés est tout simplement inadmissible et ne restitue pas la crédibilité de l'Europe. Il est illusoire d'espérer contenir le flux des réfugiés. Les pays en guerre, tous continents confondus, par rapport auxquels l'occident portent une certaine part de responsabilité, continueront et amplifieront le phénomène.

Quant à sa défense, l’Europe pourra de moins en moins compter sur le parapluie américain, aujourd'hui plus intéressé à défendre ses positions dans le pacifique. L'Altruisme ne fait pas partie de l'ADN de ce pays, par conséquent « l'OTAN » force de dissuasion mise en place par et pour les États-Unis sera bientôt obsolète. L'Europe, dans le concert des nations se fait aphone, perd de son influence et se fait dépasser par une mondialisation toujours plus active. Le Brexit prouvera d'ici deux à trois ans, pour autant que l'Europe joue son rôle et reste ferme sur les conditions de rupture, le danger que représente la voie solitaire. Il serait souhaitable que les difficultés induites par les décisions anglaises permettent aux nuls de la chose publique de mieux appréhender l'avenir en faisant un effort de réflexion. Entre autres, celle de tenir compte de la situation stratégique du continent par rapport à la Russie, à l'Afrique et au Moyen-orient.

PRISE DE CONSCIENCE

A force de mettre le monde devant des faits accomplis, les serviteurs du pouvoir, surpayés pour un travail limité à des constats, des rêveries de retraites et d’ambitions électives, ne feront que susciter mécontentement et incompréhension. Le monde du terrorisme manipule et aspire une jeunesse déboussolée, en mal d’idéal à la recherche d’une existence empreinte d’héroïsme afin de sortir de l’anonymat et s’inventer une identité. L’exemple proposé par l’adulte au quotidien, n’offre que des images de violence, de guerres, de corruption et de trahison, qui pèsent incontestablement sur des esprits immatures. Comme affirmé déjà maintes fois – un des éléments important pour gagner la paix civile réside dans l’éducation. Apprendre à penser est une des prérogatives de l’être humain. C’est aussi un des rôles de l’état d’y pourvoir.


La connaissance, liée au bon sens permet de s’élever, de se réaliser, d'être utile à soi-même et de voir au-delà des horizons.La presse, gavée de tous les malheurs de la planète exploite les catastrophes en boucle. Jusqu’à l’écœurement. Télévision, radio ou presse écrite, tout fait ventre. La culture du sordide ou fenêtre sur l'enfer. De guerres aux révolutions, d'attentats en assassinats, les calamités du monde s’offrent sans discontinuer à la voracité des médias. Accrocher lecteurs, auditeurs et spectateurs à tout prix. Aiguiser les goûts pour l'obscure, pour la souffrance et la mort. Le retour aux arènes, aux spectacles de la Rome antique (panem et circenses). Pendant que les sociétés s'enivrent avec désespoir des épreuves du monde, la vision du sang et des cadavres font émerger les fausses afflictions, suscitant des besoins orgasmiques. Des plaisirs douloureux pour conjurer l'insupportable.


C’est dans une quasi indifférence que nous prenons l’habitude de consommer de « l’ignoble », comme on avale un steak-frites entre deux gorgées de bière. Le malheur d’autrui s’efface devant la répétition des faits - car le web, cette  belle invention…à double tranchant, propage l’information à une telle vitesse qu’elle ne concède guère de temps à la réflexion. Le consommateur est piégé par les besoins de rendement des tenants de dividendes. Les gnomes, s’étant appropriés les clés du royaume grâce à la servile complicité du politique, dirigent la planète à la place des élus. Ils en sont devenus les vrais propriétaires, pillant, volant en faisant subir une double peine à leurs concitoyens. Soumission, appauvrissement et à terme l’élimination physique. Les conflits, savamment orchestrés par la haute finance et les marchands d’armes en témoignent. Seul un pour-cent des habitants de la planète disposent de cinquante pour-cent du PIB mondial. Le temps des grands reporters, ainsi que l’art de la politique, ont disparus. La période se limite au tout jetable, à l’affirmation, au démenti et à  « l’à peu près ». Le temps fait place à l’urgence, les idées naissent adolescentes et meurent avant d’atteindre leur maturité. L’information n’est plus qu’une denrée périssable à consommer sur le pouce, à lire en diagonale pour juste en savoir assez, de quoi vivre le drame par procuration. Puis le drame, avant de céder sa place au suivant, sera légèrement remanié pour tourner inlassablement en boucle afin de remplir les vides et assurer l’intendance.


Business as usuel, le roi dollar aplani les états d’âme. Les Kessel, Hemingway, Camus, Cendrars et autres grands de l’information ne laissent que des orphelins. L’Éthique cède la place au vulgaire, au prêt à penser. L’Éthique du don, qui existe encore dans certaines contrées d’extrême orient – où l’on donne et reçoit des deux mains, celle du cœur et celle de l’esprit – a disparue de notre perception matérialiste. L’événement chasse l’événement. Le corps de l’enfant échoué sur une plage fait la une, le temps d’une l’arme, puis est détourné à des fins politique. La Presse, à de très rares exceptions près, s’est vendue aux poids lourds de la finance, perdant ainsi toute indépendance. Son but n’est plus d’informer mais de faire face au rendement exigé, tout en se soumettant aux desiderata des donneurs d’ordres.   Atteindre et manipuler le chaland par le sensationnel et l’abjecte si nécessaire en créant des besoins pour le maintenir dans la filière d’une pensée politique donnée et utile à la classe dominante, elle-même aux ordres de la finance. 

L’état conflictuel généralisé est hélas imputable à nos propres errances et à l'incompétence des politiques, trop imbus de leur statut pour êtres efficaces. Leurs besoins en honneurs dépassent largement ceux de la réflexion et les projets qui ont permis leur ascension politique se limitent à l’ambition d'une réélection. Les voix de l'instant n'ont pas force d'adhésion. De notions historiques relatives à la mémoire sélective, elles sont en étroite corrélation avec des ambitions de carrière. Quant aux visionnaires, ils sont aux abonnés absents. L’Art de l'oubli et langue de bois sont les seuls instruments de progression dans la hiérarchie actuelle des partis. Ils ne sont plus écoutés et leurs paroles ne provoquent que rires et sarcasmes. Ils ne finiront par jouer qu’entre eux. C’est avec arrogance et cynisme que l'occident s’est arrogé le droit d’organiser le découpage du Moyen-Orient et de l’Afrique.


La désinvolture coutumière a permis de passer sous silence le sort des ethnies nouvellement soumises au diktat de la force. Des décisions absurdes, non réfléchies, sans vision et lourdes de conséquences. Des graines de révoltes semées à tous vents. Les frontières taillées à la serpe au profit de quelques géostratèges en chambre, obligèrent tribus et communautés à une dramatique cohabitation. De nombreuses tribus, antagonistes, certaines depuis des millénaires, furent contraintes de se soumettre à la volonté de dictateurs agrées et mis en place par un occident en mal de perspicacité. La décolonisation, des années durant  n'a fait qu’accaparer les biens et les forces vives des pays en question. Au point d’en appauvrir un bon nombre, certains dramatiquement. Collaborer, échanger ou commercer équitablement n’ont jamais fait partie du credo et des principes de l’investisseur. Le fer de lance du pouvoir financier a toujours été la cupidité agrémentée de vols, de viols et d’assassinats. Difficile dans ce cas de créés des liens indéfectibles et généreux avec les populations. 

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...