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DE L'ATLANTIQUE A ...

Confusions politiques
Les hurluberlus, faux patriotes et vrais imbéciles arque-boutés sur des principes d'un autre âge, n'ont pas fini de dynamiter l'avenir : qu'il s'agisse d'ambitions dispersées, de projets incertains et de désarroi d'une élite manquant de branches auxquelles s'accrocher : du n'importe quoi dans le désordre ; des petits chefs en quête d'inspiration dans un contexte où tout le monde sait tout sur pas grand chose et le fait savoir, des pros de la politique perdus dans les labyrinthes du passé, plus sûrs de rien, avançant à l'aveugle, une canne blanche entre les oreilles. Ils sont Incapables de faire évoluer les pays du continent vers l'union si nécessaire à sa survie, comme des hybrides intellectuels pour moitié irresponsables, accrochés aux prébendes de la fonction, ils omettent de s’interroger sur la misère du citoyen, ces hâbleurs diplômés des grandes écoles, plus intéressés par le pouvoir doré et l’assurance d'une belle retraite.

Ils ont perdus toute crédibilité au seuil du vingt et unième siècle.Il est temps de créer les conditions permettant à une nouvelle génération, plus jeune et imaginative, d'accéder au pouvoir.


84 millions de pauvres en Europe ...
Il est temps de faire la place à une conception politique plus adéquate en favorisant des regards neufs et prospectifs, plus à mêmes de diriger des gouvernements avec les armes et les savoirs actuels. Il est urgent de mettre hors d'état de nuire les vieilles badernes désespérément accrochées aux formules éculées, héritées des années trente. L'époque où le pouvoir s'exerçait par la division est révolue. Les responsabilités exercées aux plus hautes fonctions exigent la présence d'hommes d'état éclairés, dynamiques, volontaires et capables de saisir l'importance du long terme. Il est primordial de faire preuve de pédagogie pour amener le citoyen à adhérer aux projets de société en lui expliquant le pourquoi et le comment des décisions à prendre. Cette nécessité pédagogique doit pouvoir s'exercer à tous les échelons. Mettre le citoyen devant le fait accompli est voué à l'échec.


La nouvelle classe politique que l'homme de la rue appelle de ses vœux aurait tout à gagner à jouer la transparence en s'imposant, entre autres, la même discipline qu'elle exige de ses concitoyens. Il serait judicieux d'apprendre à communiquer, à expliquer, à interroger et à écouter sans cesse, avec une vision structurée qui puisse conduire vers une ouverture de moindre angoisse. Le peuple n'est pas idiot. Il sait faire face, mais en connaissance de cause. Un peu moins d'ego serait profitable à tout le monde. Les hommes, capables de telles performances, ne courent pas les rues et n'ont rien de commun avec les puits de bêtise de la politique spectacle habituelle.


W.Churchill Zurich 1946
De telles carrures ressemblent davantage aux personnages tels que des « De Gaulle » qui fut l'honneur de la France et sauva le pays de la déchéance ou d'un « Churchill » qui permit au Général d'exister face aux États-Unis. Roosevelt était effectivement opposé à la présence de De Gaulle, considéré comme un trublion arrogant, sans troupes et dont la présence fut jugée inutile aux côtés des armées américaines. Churchill, homme d'état visionnaire, préconisa - lors de son fameux discours de Zurich en septembre 1946 - l'absolue nécessité de créer les « États-Unis d'Europe » tout en  excluant de facto l'Angleterre de cette initiative, afin de répondre à la nouvelle donne géopolitique. Avec le soutien d'un « Konrad Adenauer » qui a su reconstruire le champ de ruines que fut l'Allemagne et un « Alcide De Gasperi » le peut-être devint probable.


La fin du deuxième conflit mondial donna un nouveau visage au monde, celui de puissances en formation dont nous voyons aujourd'hui les contours avec toujours plus de précision. Face à la Chine, les Amériques et ses zones d'influences, avec l'étoile montante Africaine, l'Europe fragmentée et dispersée, en équilibre précaire, ne pèse pas lourd. L'attitude européenne envers la Russie, plus particulièrement celle de la France demeure  un non-sens, un geste inutile et dangereux, une diplomatie d'amateur, d'imbéciles, à courte vue et à revers de bon sens. Un différent se règle autour d'une table par la discussion et non en agitant des menaces tous azimuts pouvant mettre certains pays en danger. 

Etats-Unis d'Europe possible
L'avenir se situe dans la cohésion et l'union des forces. Si l'Europe est tant décriée depuis quelques décennies, c'est que les politiques n'ont pas su ni voulu expliquer les raisons qui en font une nécessité absolue. Les givrés du pouvoir ont imposé leurs points de vues sans en référer au peuple, cumulant mensonges et fausses promesses. Ils ont oublié que la politique est aussi une affaire de talent et de clairvoyance, qu'ils sont là pour servir, non pour effectuer des ronds de jambes dans les salons à la mode. Il faut des hommes intègres, brillants et généreux, à l'intelligence chevillée au corps. Des phares. Des guides au service des populations et soucieux de l'avenir des citoyens. L’Éthique a hélas trop longtemps cédé la place à l'esprit de clan, aux combines électorales, aux mensonges et à la corruption.



Armée Européenne
Le citoyen n'est pas une réponse à des critères électoraux ou un outil performant entre les mains de quelque paladin de la finance ou de la politique.  Il incarne l'énergie, la force vitale d'une société en mouvement, en accord avec son  environnement. Le rôle du politique consiste à servir, à canaliser au mieux ces forces, parfois contradictoires, au bénéfice du plus grand nombre. Mais l'orgueil mal placé des jusqu'aux boutistes, des va t'en guerres, prompts à l'invective et toujours en opposition, à leur réflexion minimaliste, ainsi qu'une vision nombriliste de l'événement – fait qu'ils sont dans l'incapacité de prévoir ou d'anticiper le résultat de leurs actions. Autant de raisons qui expliquent que le politique n'a cessé de creuser le déficit de confiance du citoyen. A force de courir après les vides à combler et de cumuler l'inutile pour valoriser une image et nourrir l'illusion d'être entouré, ils en oublient l'essentiel et se repaissent de l'éphémère.

Le politique s'est auto-détruit avec persévérance. Le temps presse. Tous les domaines sont concernés, particulièrement ceux où sévissent les extrêmes.  Il est urgent de rendre à la diplomatie sa place d'honneur et d'en finir avec le massacre des innocents. Ces milliers de morts inutiles sacrifiés aux égoïsmes de gouvernements laxistes, ces millions de réfugiés, de déplacés à bout d'espoir et de vie, dont nous sommes intrinsèquement responsables si nous nous référons à l'histoire. Ne pas agir pour que cesse pareille situation dans le seul but de sauvegarder un confort aléatoire, est une honte pour l'humanité et risque d'aboutir à une troisième guerre mondiale.




Ronald Haakman                                                                                                        




NB. La période difficile que traversent la plupart des pays devrait faire réfléchir nos têtes pensantes, s'il en reste. Le brexit inattendu et jugé impossible par les faiseurs d'opinion, les élections américaines aux résultats longtemps considérés comme improbables, le nombre d'insurrections sans fin, les guerres civiles à répétition et le génocide du Moyen-Orient donnent du grain à moudre à cette Europe en déliquescence.  Il faut choisir entre renoncer ou agir, accepter la dislocation du continent ou se battre. Aujourd'hui  nous ne sommes pas loin de capituler pour nous contenter de l'illusoire, à la manière des accords de Munich en1938 sous l'égide de Neville Chamberlain. La fiabilité des États-Unis n'est plus ce qu'elle était. Leur centre d'intérêt s'est déplacé et la défense « sacrificielle » pour l'Europe n'est plus à l'ordre du jour. 

Fausses menaces
Bruxelles devrait en être consciente et changer son fusil d'épaule en favorisant la construction d'une défense européenne et en levant les sanctions envers la Russie. Des sanctions pour le moins hasardeuses et qui n'ont servis qu'à générer des graves problèmes pour la paysannerie et les éleveurs Français. Vladimir Poutine n'est certes pas la personne la plus saluée dans les sphères politiques, plus particulièrement en France, mais l'OTAN a également eu sa part de responsabilité dans le déroulement du scénario Ukrainien. Et l'amateurisme diplomatique dont ont fait preuve nos instances dirigeantes a aussi contribué à causer d'importants dégâts. Que cela nous plaise ou non, l'immense pays qu'est la Russie fait, historiquement et culturellement, partie de l'Europe depuis au moins le dixième siècle. Nous avons besoin l'un de l'autre, ne serait-ce que sur le plan économique pour commencer. 

Nous avons le choix entre nous détruire par l'émiettement des états, politique déjà en cours ou celui de construire une confédération européenne forte et capable de résister aux pressions extérieures. Nous devons apprendre  à parler d'une seule voix face aux mastodontes qui se mettent en place. Dans quelques décennies l'occident, déjà en perte de prestige, sera minoritaire et devra faire face à la montée de l'excellence Indienne, Chinoise et Africaine. Les meilleures Universités ne se trouvent plus majoritairement en Europe. Le savoir se déplace à grande vitesse et devient l'apanage des pays émergents. Si nous voulons exister au delà des prochaines décennies, nous devons impérativement prendre notre destin en main et bâtir sans perdre de temps cette Europe si désirée. Il faut cesser de miser sur le court terme et de jouer « petits bras » Le patriotisme devra déborder de ses frontières actuelles pour épouser celles du continent. 

GUERROYER EN 2015

Repos après tuerie ... 
Guerroyer à travers les continents pour éprouver plaisirs et orgasmes du pouvoir. La belle affaire. Assassiner hommes, femmes et enfants pour refus de soumission au diktat d'un dogme. La belle affaire ! Contraindre par la force et la torture des individus à penser leur existence en fonction de règles établies par des roitelets, aux conceptions politiques moyenâgeuses, serait inimaginable au vingt et unième siècle. Et pourtant...Plusieurs millénaires au service de la destruction, le nom des dieux en bandoulière pour justifier mort et misère, le temps n'a hélas réussi à infléchir la cruauté de l’individu malgré la présence des philosophes qui ont jalonné les chemins de l'histoire. Sacrifier au nom des dieux à qui nous faisons dire n'importe quoi pour justifier l'injustifiable. Élever églises et monuments en guise de pénitence tout en éliminant ce qui gêne, ce qui fait obstacle aux ambitions afin de légaliser un projet ou une volonté d’asseoir le pouvoir. Il semble que le passé ne nous ait pas permis d'assimiler grand-chose. 

Les barbares exécutent
Le stratège en col blanc, as de la financiarisation, sait comment prendre une population en otage pour servir la soupe au chef. Intense travail de lobby où mensonges et cupidité sont mamelles prévaricatrices. Une règle du savoir vivre dans le monde du business international. Le petit peuple y fait office de garantie bancaire avec la bénédiction de gouvernants à la recherche de plus-values. Aux deux bouts de la chaîne les perdants. Le contribuable et encore le contribuable. Le même passe trois fois à la caisse. Une fois à l'aller, une fois au retour et une fois pour rembourser la plus-value du député lobbyiste. Notre société cherche à incarner le sommet d'une civilisation exemplaire mais ne craint pas d'échanger la mort contre un coin de paradis éphémère. Avoir un instant l'illusion d'exister...sur le dos des autres. Cinq, dix ou vingt ans pour créer des camps de souffrance et noyer des ethnies au nom d'idéologies elles aussi éphémères. Avoir raison le temps d'un massacre. Vivre l'inutile le temps de paraître et de jouir du cercle des parasites. Et pourtant et pourtant ! 

Victimes des guerres de Religions
L'Homme dispose d'un privilège incommensurable, celui de la réflexion. Une conformation d'esprit le portant naturellement à découvrir sa réalité et se porter à la hauteur de ses semblables. Le chaos, « concernant l'homme », n'est pas inscrit dans le marbre. La guerre n'est pas une option. L'Homme n'est pas l’ennemi de l’homme. Il le devient quand agressé il subit l'humiliation et la maltraitance de l'autre. Dès lors c'est la porte ouverte à la révolte vengeresse. Les exemples en remplissent les livres histoires. Le sang qui imbibe la terre des continents découverts, puis convoités et exploités pour satisfaire la cupidité et la soif de certains pouvoirs est inimaginable. En témoigne la presque extinction des autochtones du premier continent émergé de notre planète, l'actuelle Australie. 

Puis ceux des Amériques, en grande partie décimés sous prétexte d'y apporter la bonne parole, inquisition oblige. Des siècles de tueries, de mensonges et de rapines pour déboucher sur le chaos et le mépris de la vie humaine. Il est toujours interdit de penser faux, ce qui permet aux guerres de religions de prospérer, aux politiques de se déchirer et aux imbéciles d'exister. Discourir sur la démocratie sans jamais l'appliquer. Leitmotiv de la modernité. 

Efficacité de l'OTAN
L'Homme, par le passé, n'a pensé qu'à détruire et s'enrichir. Aujourd'hui, rompu à cet exercice il met les bouchées doubles. Le constat est évident en considérant la fumisterie du Moyen-Orient. Chaque jour qui passe augmente notre responsabilité face à la misère des réfugiés et le danger que représentent les émissaires de Daech, utilisant cette filière pour mieux infiltrer l'Europe. L'anarchie meurtrière qui sévit dans cette partie du monde est le résultat de nos incohérences politiques. Vouloir soumettre une société à la volonté d'un tyran, voire d'un envahisseur, quel qu'il soit, est à terme voué à l'échec. Tracer des frontières artificielles à sa convenance en y incluant des ethnies en dissidence séculaire est un autre échec garanti. Notre arrogance naturelle et le sentiment chevillé au corps de notre supériorité en toutes choses ont façonné les galères auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui. L'Ironie ne nous empêche pas de répéter à satiété : « Plus jamais cela ».

Nous sommes loin d'avoir su tirer profit des leçons de l'histoire et continuons à vivre l'holocauste au quotidien comme si de rien était. 

TRAGÉDIE EUROPÉENNE

Pericles
Cette fois il n'est plus question d'une tragédie grecque mais de la tragédie européenne. Une Europe en déliquescence, livrée à une financiarisation outrancière. Le pouvoir a changé de main. Les dobermans de l'investissement spéculatif tiennent les politiques en laisse. Ils ont le droit de danser la gigue des bénéfices en guise de pourboires pour services rendus. L’existence chiffonnée de l’humble au service du dividende. Aberrante situation où les plus riches raclent les poches du démuni, sans états d’âme. Les Grecques ont, environ cinq siècles avant la naissance du Christ et après quelques tentatives sumériennes, inventés la démocratie. Suffit-il d'une petite bande de cupides amortis, complexés, peu sûre d'eux et cyniques pour terroriser une population qui a connu plus de sages au kilomètre carré, que l'ensemble de notre continent ? La haute finance qui dicte la marche à suivre aux gouvernements, traite la plupart des populations par le mépris à l'image des colons lors des mémorables conquêtes territoriales du passé. 


Parthénon
Si le roi dollar a peu à peu remplacé les fusils, le résultat n'en reste pas moins sanglant. Ce conglomérat des adeptes « du toujours plus » se substituent à l'ordre public, s'associent aux malfrats de l'investissement, avec la bénédiction et la duplicité du personnel politique. Tout le monde y trouve son compte...sauf le citoyen. L’image de la classe politique européenne, à quelques exceptions près, est désastreuse. Les inaptes de la chose publique, sont autant de démagogues serviles, d'affabulateurs hypocrites, de lâches et de carriéristes. Les peuples dont ils se servent sont des tremplins   vers l’accession du pouvoir et ces inutiles de la chose politique voudraient nous  expliquer la Grèce. Ils oublient de nous préciser que c'est Bruxelles (2001) qui a fait entrer ce pays dans la zone euro en étant parfaitement au courant de sa précarité économique et de ses bilans pour le moins opaques, présentés par la banque d'investissement Goldman-Sachs. Il était trop tôt pour la
Grèce d'y entrer.


Le théâtre du pavé : Antigone
L'Opportunisme de certains dirigeants met souvent les peuples dans la peine, mais l'histoire nous démontre que ceux qui subissent le joug de l'absurde, finissent toujours par avoir le dernier mot. L'Intransigeance allemande refusant tout compromis avec la Grèce nous semble pourtant assez inappropriée. Souvenons-nous pour mémoire, que la gigantesque dette bancaire de nos voisins Allemands a été effacée en mille neuf cent cinquante-trois et ne suscita guère  de protestations. Pour les visionnaires de la future Europe, la part financière ne fut pas le problème majeur. De toute façon le sort de la Grèce ne dépend pas que de l'Europe. Il y a le contexte géostratégique du pays. Les États-Unis (OTAN) verraient d'un mauvais œil la Grèce sortir de la zone euro et jusqu’à nouvel ordre, ce que l’Amérique veut… Il est facile aujourd'hui de désigner la Grèce comme seule responsable de cette situation. Toutefois, a quelque chose malheur est bon. Les circonstances actuelles permettront peut-être une prise de conscience salutaire. 


Notre continent, l'Europe, n'a de sens qu'en jouant la carte de l'unité. Nous devons nous poser les bonnes questions et avoir les idées claires sur ce que nous voulons vraiment. Un pays continent pour faire face aux défis à venir ou un ensemble hétéroclite de pays qui se tirent la bourre au gré des convenances. Une vraie solidarité ou des ententes en fonction des intérêts nationaux ? L’égoïsme national au service du dogme est dépassé au même titre que le patriotisme frileux, vecteur du repli sur soi.  Aujourd'hui le monde est ouvert et fonctionnera, quoi qu'il arrive, avec ou sans nous.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...