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COLÈRES DE GUEUX



Chômage, vergogne du financier et indifférence de la part de ceux qui s’octroient le droit de décider pour les autres. Un tiers de l'humanité n'a pas de quoi vivre décemment. Un autre tiers s’appauvrit d'année en année et finira, le temps aidant, par rejoindre les premiers. La classe moyenne se fait du souci et perçoit l'avenir comme une course d'obstacles difficilement gagnable. La dépression fait des ravages, l'angoisse se mute en mode de vie et la peur s'installe au quotidien. Le temps des projets se limite aux fins de mois et le rêve d'un meilleur se construit sous la couette l'espace d'une respiration. Le bruit et les odeurs du temps stérilisent les envies, se substituent à l'énergie et finissent par mourir de l'acte manqué. Les perspectives d'un renouveau à échéance humaine se détricotent et ressemblent à des effets d'annonce et des brumes de printemps vite dissoutes.


La norme est au faux, du moins pour les sans voix, les besogneux auxquels il est facile de faire miroiter les plaisirs de la vie sans leur les donner. De promesses en annonces d'un mieux, ces besogneux de naissance, enchaînés au malheur, n'attendent que le feu vert pour disparaître dans une fosse commune. Le poids des jours est oppressant pour ceux qui voient l'espérance dans le regard des autres sans pouvoir y goûter. L’Humanité, pot pourri de révolutions en tous genres, de guerres fratricides, encadrée par une mosaïque de religions sanguinaires, d'escrocs de haute volée souvent à l'échelle gouvernementale et d'une poignée de nababs agissants comme s'ils étaient seuls propriétaires de la planète.

Suicide party
Cette ahurissante logique financière, organisée par un petit nombre d'inconscients aux dents longues, fait que plus de quatre-vingts pourcents de la richesse planétaire soient accaparés par UN pourcent de la population. Les enchaînés du quotidien, devenus spectateurs de leur propre déchéance, l’œil rivé sur les échéances de fin de mois n'ont d'ambition que celle de survivre aux espoirs déchus. La prospérité d'un pays se mesure à l'aune de ses pauvres. Des décennies durant les défroqués de l'intellect, petits chefs arguant des bienfaits d'une politique minimaliste, servant plutôt de prétexte à enrichissement personnel, ont asséché le pouvoir d'achat des plus démunis afin de mieux augmenter le leur.


Au lieu de gouverner le pays et de faire honneur aux frontispices ornant les bâtiments officiels, ils se sont fédérés en castes, bien décidés de se servir avant tout le monde. Il est difficile d’éradiquer la misère qui s’oppose à l’opulence des coteries en cours, mais il est possible d’insérer plus de justice dans le quotidien de ceux qui souffrent. C’est une question de volonté politique. Il y a la misère financière, celle qui confine l’homme dans un rôle d’angoissé permanent. Ne sachant plus que faire face à ses obligations. Cette situation peut engendrer névroses et dépressions voire mener au suicide. Quand le regard scrute un chemin qui s’avère être sans issue, le malheur en prend acte et s’installe définitivement dans l’univers de l’enchaîné stratégique.


Le stress du chantage à l’efficacité est un autre fléau. Cette exigence de la performance pèse cruellement sur les épaules du kamikaze. Pour éviter le licenciement ou mis à l’écart il est, lui aussi, guetté par des névroses pouvant mener au suicide. Richesse scandaleuse et déchéance innommable ou l’absurde constatation de ce début de vingt et unième siècle. Tout est régi par le rendement, la performance et les dividendes. L’Homme disparaît derrière le miroir de la finance, devient un produit à générer du profit afin d’ajouter de la richesse à la richesse et de la pauvreté à la misère. Tout se délabre. Le pignouf étrillé avec condescendance par l’esclavagiste en quête d’abondance se demande à quoi peut bien servir son existence. Les perspectives d’avenir ne sont plus au rendez-vous.

Trop d’enchaînés au malheur vont se diluer dans les promesses de l’intelligence artificielle panacée qui finira par penser et agir à leur place. Les décennies à venir ne seront qu’une prolongation de la situation présente en moins facile. Les trois huit, vieux rêve industriel, servira sans états d’âme des usines sans syndicats, obéissants aux seuls ordres de la robotique. Ils céderont la place à une vie d’homme spectateur et futur touriste de la misère. Le progrès, à long terme, n’est qu’une chimère destinée aux pauvres et une réalité pour ceux qui ont le temps de vieillir. Le monde change et la justice est hors de portée des moyens de l’esclave moderne.

Le poison se distille à travers les faits-divers, les mensonges s’érigent en dogmes et le faux sert de passeport aux ambitieux à la recherche de gloires furtives. C’est le monde des rapaces aux visages liftés en sourire compassés. Un petit monde qui finira par exciter la colère des « gueux ».

BON SENS

Égoïsme et indifférence 
N’y aurait-il que l'animal humain à résister au bon sens. En observant la nature, la où elle existe encore, il est étonnant de constater à quel point la logique prédomine. L'image, très éloignée de la société chaotique de l'homme, ressemble davantage à une fourmilière désordonnée en pleine confusion. Les bizarreries de ce monde de contradiction où l' appel à la tendresse côtoie le refus à la différence, où l'espoir d'un éphémère bonheur côtoie les envies les plus dégradantes. L'égoïsme érigé en règle de vie où le sort de l'autre n'a de valeur que le temps d'une pensée furtive. Blasé du champ de bataille à force de voir les vidéos tourner en boucle sur le petit ou grand écran. Tout concours à effacer la culpabilité au profit d'un imaginaire improbable. L’homme s’ennuie. Il erre d’un projet à l’autre, se trompe d’ambition et finit par s’éveiller dans le doute, doute qui reste sans réponse et ronge les certitudes. L’entourage, imperméable aux questions existentielles n’est, hélas, que de peu de secours. La solitude, malgré les subterfuges d’une société en mutation, règne à tous les niveaux. 

Il devient de plus en plus difficile d’échanger au-delà de l’insignifiant. Les mots perdent du territoire et les pensées se mettent en vacances de sens. La réflexion, très souvent, refuse d’aller au-delà du souhait, du désir ou d’un élan à court terme. Cette façon d’utiliser le temps ne peut qu’engendrer souffrance et désillusion. Comme l’animal l’instinct de l’homme lui confère une sorte de prescience qui renvoie le monde de l’instant vers une douleur mal définie, imprécise et non maîtrisable.

Avenir
En effet – une majorité silencieuse en perte d’identité suit le tracé imposé par l'exigence industrielle, politique et financière. Sans s'en douter l’homme subit l'amenuisement de ses libertés au profit d’un pouvoir insidieux qui le menotte aux promesses tenant davantage du mirage, que d'une réalité objective. Le destin qui se profile n'a rien de picaresque. L'outrance d'une marche forcé vers un développement financier met l'homme en porte à faux par rapport à ses convictions. Il finira par se conférer un matricule pour entrer dans le rôle peu enviable de larbin de la robotique. Pour ceux qui restent, les infortunés et pour ceux qui croient pouvoir échapper aux enjeux d'une existence mal définie à travers une vision irréelle et non assumé, la chute sera lourde de conséquence. Il est difficile de faire face à un avenir dont les multiples sens interdits s'affichent dans le désordre et bouchent l'horizon qui scintille en pointillé.

Il est toujours plus difficile de sécuriser la population, dans le court terme, sans parler des perspectives à long terme. Une chose est certaine, la robotique engendrera une hécatombe de pertes d'emplois. Ce n'est pas le fruit du hasard si les politiques de divers pays réfléchissent à la nécessité d'instaurer un salaire universel. Ces politiciens savent fort bien vers quel système les pouvoirs du capital se dirigent. Quant aux nouvelles fonctions qui verront le jour, elles seront hautement spécialisées et ne s'adresseront qu'à un petit nombre de privilégiés. Ces privilégiés partageront leur temps entre travail et formation - angoisse et espoir. La robotique, pour l'heure encore limitée à un nombre  restreint d’industries, se généralisera bientôt dans toutes les régions du globe. 

Les joies de la consommation
L'automatisation, spectaculaire dans la construction de voitures (voir: https://www.youtube.com/watch?v=sAq5PwVJMag) n'en est qu'à ses débuts. Cette configuration de nouvelle société tend à se répandre et finira par atteindre l'ensemble des secteurs d'activité. La chape informatique en gestation perturbera gravement l'existence de chacun. Le sort peu enviable de l'homme au service de la robotique fera la joie des psychiatres. C'est un retour au passé avec des techniques modernes où les cadences de travail ressembleront aux images dont témoignait Charlie Chaplin dans son film:«les temps modernes» des années trente. L'espace vital de l'homme tend à se rétrécir dangereusement et les barbelés de l’intolérance tracent une frontière indélébile autour de sa liberté d'action qui elle, se dilue dans la mare des abus de pouvoir. 

La constante surveillance dont il est l'objet permet toutes les manipulations. C'est malgré lui qu'il s'est  laissé dépouiller pour devenir ce livre ouvert dans lequel s'inscrit son passé, son présent et son devenir. Grâce au portable et à sa carte bancaire il est suivi à la trace. De sujet anonyme, coiffé d'ombre, le voilà par le truchement de l'informatique devenu source de lumière et banquable. Le pouvoir, dès lors, investit sa réalité, programmé dans les moindres détails et le transforme en un pantin désarticulé aux ordres d'une mafia financière sans visage. L’homme cependant fait partie des astres, de l'univers et de la liberté d'être, seules entités auxquelles son esprit devrait offrir son évolution. Son rôle n'est pas de se plier aux puissances de l'argent en s'étiolant devant les exigences de pouvoirs corrompus. Une de ses raisons d'être consiste à découvrir son identité réelle, non de se faire piéger par une poignée de cupide à la recherche de plus valus.

PARLONS EN

D'aussi loin que nous remontons dans l’arborescence de l'histoire, depuis les premières civilisations connues, l'homme a été incapable de vivre sans combattre des ennemis réels ou supposés.  La guerre a toujours été considérée comme seule option, comme seule réponse à ses différents ou sa soif de pouvoir. Tuer et être tué, belle épitaphe pour une gloire éphémère. L'agressivité a constamment  raison de la diplomatie. Ainsi va l'homme, plus particulièrement celui qui s'investit dans l'imaginaire des missions divines. Les peuples, malléables à souhait, subissent et payent l'addition des rêves de grandeur de quelque orgueilleux qui ont et continuent à jalonner l'histoire. Le pouvoir, sans une certaine dose de sagesse, de clairvoyance et d'équité est voué à l'échec et risque à terme de se transformer en dictature.  


Il n'y a, hélas, qu'un faible pourcentage d'hommes qui méritent respect et admiration. L'humanité, dans sa majorité, ne peut être que décevante. Le faux s'insinue dans le vrai, le mensonge s'érige en vérité, la compassion joue à saute mouton avec l'intérêt et l'hypocrisie se coiffe du masque de la vertu. La société excelle à fréquenter églises, mosquées ou temples, bibles et coran dans une main et le poids du mépris dans l'autre. L'homme se complaît davantage dans le gadget, dans l’éphémère et se roule dans le sordide comme le cochon dans sa fange. Sa seule préoccupation n'est que sa course au virtuel ou dernier espoir permettant, peut-être, de mettre fin à la solitude de l'aspirant au bonheur. De guerres en révolutions, les habitants de la planète s'infligent des blessures à la limite du guérissable. La destruction d’œuvres d'art, les famines et la mort dues à une poignée d'irréductibles de la finance et du pouvoir absolu, finiront par avoir raison de l'homme. Il serait temps de porter le regard sur ce que les lendemains nous préparent et de réaliser à quel point nous sommes manipulés. Tout s'inscrit dans le faux !  Le verbe halluciné interdisant toute contradiction sous peine d'une mise à l'index. Nous sommes devenus les otages d'une oligarchie organisée, structurée et nous continuons à faire profil bas. Les politiques vitupèrent, se lancent dans des diatribes au service du sacrificiel, faisant de nous les nouveaux esclaves du XXI siècle. De droite, du centre ou de gauche, la dissimulation est un phénomène exponentiel et le mensonge se pratique à l'échelle industrielle. 

Aveuglés par une arrogance à toute épreuve, les forts en thème de la politique galvaudent le mot « démocratie » avec une étonnante facilité. Le ramassis de gueux que nous sommes n'a que ce qu'il mérite. Le pouvoir, celui qui organise les tempêtes, empilent les cadavres et distribuent avec un grand savoir-faire toutes les famines, soulèvements et misères nous prennent de vitesse. Il nous fait comprendre que nous ne sommes que des incapables à mâter, des envieux à punir et des hypocrites à convertir à la docilité. Les médias pour survivre, sont également à la solde du capital et enfourchent le diktat de la finance. Ils ont intégrés le savoir faire des oligarchies et se professionnalisent dans le mensonge. 

Donneurs de leçons ils s'agitent comme des petits diables dans le bénitier du pouvoir  et n'impriment pas sans le « feu vert » de la hiérarchie qui tire les ficelles. Ils soumettent le monde aux pires exactions et abrègent la vie de millions de démunis au profit de leur politique du pire. Quant aux hommes d'état responsables, mis à part les quelques exceptions qui  sont à compter sur les cinq doigts de la main, ce ne sont que des aboyeurs grotesques, imbus d'eux mêmes et de leur pouvoir virtuel.  

Dès qu'un homme se lève, se met debout et décide d'entraver le chemin des pouvoirs occultes, tels que la CIA et ses affidés, il est pourchassé et risque la prison à vie dans nos démocratie si acclamées. Assange, Snowden et quelques autres, connaissant les risques encourus, eurent pourtant le courage de dénoncer les manipulations que subirent certains pays et que subit à journée faite une grande partie de la population sur tous les continents Tout cela dans une indifférence quasi générale. L'Occident se meurt. L'éthique cède la place au fugace et se fourvoie dans l'absurde. C'est un retour au temps de la Rome antique et des jeux de cirque. Une époque bénie des dieux, où la distraction du quidam alléché par les luttes sanguinaires entre des gladiateurs et de vrais fauves laissa le champ libre aux édiles d'agir à leur guise. 

Faire ses choux gras des arènes fut une excellente vision politique. L'informatique et ses jeux dits d'adresse remplacent avantageusement les fauves du cirque romain et favorisent l'abrutissement du spectateur joueur. Une méthode qui permet d'anesthésier en toute impunité l'inféodé aux images d'une vidéo guerrière où tout le monde apprend à tuer tout le monde. Le temps de la réflexion devient un luxe hors de portée du commun des mortels. Aussi la société où le marketing règne en maître absolu sait elle comment s'y prendre pour appâter le chaland afin qu'il continue à dépenser au-dessus de ses moyens pour ne pas entailler la laisse qu'il porte autour du cou.

DU GRAND GUIGNOL


Cacophonie, coups tordus, trahisons. Un système de gouvernance érigé en idéologie. Mensonges, bluffs et abus de pouvoir se sacralisent au sommet et deviennent monnaye courantes. Le triste spectacle d'une bande d'adultes irresponsables  se comportant comme des adolescents en rupture de ban. De petites révolutions de palais en guerres de succession, la mafia aux affaires joue les prolongations. Une population trahie, gavée de fausse promesses et méprisée. Le vain combat d'une élite dispersée, en perte de repaires, démissionnant devant une bande d'égotistes œuvrant pour le maintient de leurs acquis et toujours en recherche de nouvelles prébendes. 


L'apathie d'un nombre d'ahuris ouvre une autoroute aux délinquants de l'autorité. Toute l'incapacité de la France réunie autour d'une poignée d'assoiffés de pouvoir. Assoiffés dont le poids des ambitions rejailli comme d'habitude sur ceux qui remplissent correctement leur fonction. Avec le tintamarre des casseroles, les conflits d'intérêts ou les abus de pouvoir, il n'y a décidément pas de limite aux petites ou grandes malversations dont le poids financier sera, bien entendu, à la charge du contribuable. Des irrécupérables qui s'autorisent et profitent de tout ce qu'ils interdisent à la population. La corruption ou art de vivre, devient une référence, une carte de visite à exhiber.


Le spectacle confondant que nous offrent ces messieurs en quête de politique avec vue sur finance, adeptes du « self service » -  méthode méticuleusement mise au point par la coterie des sous payés du pouvoir. Ils s'étonnent  de ne plus avoir l'oreille du peuple. Ils oublient que ce dernier a une bonne mémoire et qu'il se rend compte que ces ladres s'enrichissent depuis des lustres à ses dépends. Devenir audibles en abreuvant la plèbe de promesses le temps d'une élection n'est plus vendeur. Le besoin de vérité, l'appétence pour les enjeux qui détermineront l'avenir incertain de beaucoup et la nécessité de recevoir de vraies réponses aux questions posées, est devenu l'enjeu primordial du bon fonctionnement de la chose publique. Compétences et probité sont des revendications incontournables. Les promesses qui font pschitt au bout de six mois n'ont plus la cote. Les vénérables docteurs ès concussions devraient changer leur fusil d'épaule et réapprendre à gouverner. 

Apprendre à faire de la politique dans le but de faciliter la vie des habitants et non la leur. Le carrousel des ego et le désintérêt témoigné envers la population sont des habitudes lourdes de conséquences qui se payent au comptant. Soit par un vote blanc, soit en tournant le dos au cirque des élections.


Les sociopathes de la finance feraient bien de redescendre sur terre et de mettre une sourdine au désir du « toujours plus ». A partir d'une certaine fortune l'argent n'a plus de sens. Il n'est plus qu'une carte de visite à susciter flatteries et envies au service de la corruption. Les politiques, cupidité aidant, se sont laissés déposséder de leur aptitude à réglementer la finance. Au lieu de maîtriser ce pouvoir, c'est la finance qui maîtrise le politique. Faire marche arrière pour renouer avec une éthique salutaire ne sera pas chose aisée. Il faudra beaucoup de courage et de persévérance à une nouvelle équipe de politiciens pour ne pas succomber à la puissance des lobbys. Réparer les erreurs et être à l'écoute des habitants du pays. 


Être dans le partage et expliquer sans cesse  les grandes lignes à emprunter pour s'approcher le plus possible d'une justice pour tous. Avoir à l'esprit qu'on gouverne pour le peuple au nom du peuple et non pour satisfaire des ego. La classe politique actuelle en est incapable. On ne se débarrasse pas aisément de quarante ans de mauvaises habitudes et de tricheries.


Côté Europe, cette belle idée née de la réflexion d'une poignée de visionnaires connaît de gros problèmes.  Sa réalisation, pour extraordinaire qu'elle soit, bat de l'aile. Une réalisation mal comprise et mal expliquée par des politiciens aux dogmes chevillés au corps, se comportant comme des cafards en errance planqués derrière des soubassements pourris. Des velléitaires aux notions géostratégiques hémiplégiques, n'ayant probablement jamais vus de mappe monde ou ouvert un livre de géographie. Des absents de la grande histoire et par conséquent ignorants de ce qui est et adviendra dans un proche avenir. Nous sommes ancrés dans la mondialisation  et un retour aux années trente est exclue, à moins d'en accepter les conséquences avec son cortège de dégâts, dégâts que le contribuable s'empressera de régler faute de pouvoir s'y opposer. L'Europe doit être repensée pour être en mesure d'assurer son unité et être en capacité de garantir sa défense, tant du point vue économique, militaire que stratégique. 

Elle devrait également avoir le courage d'exclure ou du moins de mettre hors d'état de nuire, le ou les pays incapables de se conformer à la charte européenne. Il est inacceptable de profiter des avantages de l'adhésion en refusant d'en partager les contraintes.

GUERRES

Corruption
Les affrontements meurtriers sont souvent le fait de petits potentats en mal de pouvoir. Ils peuvent compter sur la rapacité des industriels de l’armement et la cupidité des financiers, toujours à la recherche d’un parfum de plus-values à prélever sans complexes sur l'impôt du contribuable.  Les guerres sont, comme on s'en doute, gratuites pour ceux qui les déclarent et coûteuses pour les populations qui les financent et les subissent. En fait pour eux c’est la double peine car non seulement ils financent les conflits mais également la reconstruction des pays anéantis. Les conflits, jeux de prédilection du nanti sont des sources de catastrophes entre les  mains d'un d’esprit dogmatique et intellectuellement limité...à la recherche de son Graal de pacotille. Ce ne sont que dangereux fanatiques aux ambitions mortifères, non dénués, parfois, d'un talent oratoire. Ils savent comment toucher et entraîner les mécontents, les frustrés, les  fragiles ou victimes d’ambitions refoulées vers un destin redoutable. Ceux-ci découvrent un maître à suivre pour renaître à eux-mêmes. Chaque guerre est une perversion, une mystification nourrie de propagande sournoise et de harangues pseudo patriotiques pour justifier invasions et conquêtes de territoires, promulgués « ennemis » de la patrie.

Une déviance au service du capital, une névrose du pouvoir, une pompe à finance pourvoyeuse de misère se propageant comme un fléau à travers les rangs des plus démunis. Les gouvernements, paresse intellectuelle oblige, par lâcheté institutionnelle souvent, sont coupables et responsables au même titre que les instigateurs des conflits. Rester confinés dans un confort relatif n’est que reculer pour mieux sauter. 

Aussi loin que nous remontons l'homme convoite les biens de ses semblables, déclarant ennemis ses congénères, afin de donner du sens à ses rapines, ses  viols et assassinats. A croire que la violence soit inscrite dans son ADN - et de fait, le condamne à une fatalité destructive. Cet atavisme, hélas, se construit dès le berceau. On lui apprend...à épouser la pensée parentale, à détester ce qu'ils détestent, à se confronter à l'histoire enseignée par ceux qui ne l'ont pas vécue. Puis on enseigne comment transformer une conquête en guerre juste et comment inculquer notre vérité, l'unique et l'universelle, aux vaincus. L'Histoire, celle que nous écrivons pour nous disculper et qui permet de changer un champ de bataille en chef d’œuvre pictural, distribuant l'héroïsme du survivant comme un passeport pour l'avenir des générations à venir. Dès l'enfance les filles ont droit à leur poupée et les garçons à leur panoplie du parfait petit guerrier. Du revolver et chapeau de cow-boy aux monstres galactiques à l’armement sophistiqué, tout concours à créer un climat agressif. Une grande partie de l’éducation n’est qu’un hymne à la mort. La guerre ne peut-être qu'une manifestation d'impuissance cherchant une compensation. Un  langage pauvre au vocabulaire inadéquat ou la peur de ne pas être à la hauteur de ses « adversaires », sont autant d'éléments qui  peuvent provoquer des  malentendus et blessures d'ego insurmontables.

Et de malentendus en blessures, la mort s’imprègne dans la chaire des populations...pour rien. Le capital triomphe et les caciques du business encaissent les dividendes de la mort  sur le dos des infortunés. Ce sont rarement ceux qui planifient les conflits, ni, par exemple, les bourreaux qui ont ordonnés en toute conscience la dispersion de l'Agent orange de Monsanto sur le Vietnam, qui règlent la note. Non, l'addition est toujours pour ceux qui ont le culot de survivre. Des cadavres par milliers pour satisfaire une soif de pouvoir. Nulle regret, puisque sans cesse on remet le couvert! Afghanistan, Irak, Libye, ainsi que les pays pouvant avoir un intérêt stratégique quelconque pour les puissances dominantes et jugés faciles à conquérir, risquent d'êtres exposés à la violence. Peu importe la haine suscitée.

Des provocations à répétition multiplient les foyers insurrectionnels, engendrent révoltes et guérillas, avec comme résultat une surenchère dans les malheurs au détriment des  populations exsangues. De bombardements en sabotages, de vengeance en représailles, il n'y a, hormis la haute finance et les industriels de l'armement, que des perdants. Par manque de réflexion et d'une méconnaissance historique, nous créons la guérilla qui nous combattra durant des décennies, car à force de jouer aux imbéciles et de mettre le mot  « diplomatie » au service de fonctionnaires incapables d'en comprendre le sens, nous construisons nos ennemis de toutes pièces. L'occident belliqueux n'a de cesse de scier la branche sur laquelle il est assis. Guerres de religions ou annexion de territoires pour des raisons mercantiles,  elles ne sèment que misères et désolation. Le goupillon d'une main, le fusil à portée de l'autre, la terreur, dès lors s'abat sur l'habitant des terres conquises avec la bénédiction du clergé.  Des Aborigènes qui ont faillis disparaître, aux massacres d'Indiens. D'une élimination programmée des peuples d'Amérique aux guerres napoléoniennes, sans parler de toutes les autres - les puissants du moment  n'ont jamais lésiné à délivrer des blancs-seings autorisant des « massacres » à la gloire des nations. Les églises furent de parfaits instruments, utiles voire nécessaires à l'inféodation de tribus et ethnies récalcitrantes, dont on convoitait les terres. Les richesses, la plupart du temps, ne furent construites que sur l'élimination des gêneurs, soit des populations qui ne demandaient qu'à vivre en paix ou du moins sur leurs terres ancestrales. 

Apprendre de nos errements, réinventer le système politique et refonder de nouvelles bases pour une société plus juste, plus équitable, serait un début de solution. Il est  certain que si nous ne modifions pas nos comportements, que les politiques et financiers continuent à abuser de leurs prérogatives au détriment des citoyens, ces derniers, dos au mur, finiront par exiger leurs dus par la force et la terreur. Ce serait la porte ouverte sur une guerre civile, impitoyable et généralisée. La gestion indicible d'une planète accaparée par une bande de politiciens vérolés, pieds et poings liée à la mafia de la finance, frise l'absurde et l'inconscience. La situation actuelle, noyée dans un tourbillon d'orages, n'attend que l'éclair qui mettra le feu à la planète.



NB : De 1962 à 1971, on estime que 80 millions de litres de défoliant ont été déversés sur 3.3 millions d’hectares de forêtde 300 villages ont été contaminés et 60% des défoliants utilisés étaient de l’Agent Orange, représentant l’équivalent de quatre cents kilos de dioxine pure . Or, selon une études de l’université Columbia (New York) publiée 2003, la dissolution de 80 grammes de dioxine dans un réseau d’eau potable pourrait éliminer une ville de 8 millions d’habitants… (Wikipédia)

COMMENT FAIRE..?

Dépendance Européenne
Le monde de 2016 sera probablement et comme d’habitude, un mélange d'abjections et le fruit de toutes les trahisons. Veulerie, compromissions et cynismes seront les maîtres mots qui se bousculeront dans les discours du politique. Faire illusion et donner le change à des contribuables qui n’écoutent plus. L’esbroufe au quotidien n’a plus l’oreille d’un public déconnecté de la parole politique. Ministres, secrétaires d'état, députés et fonctionnaires ont réussis à perdre toute crédibilité. A force de s’intéresser davantage aux stratégies électorales qu’aux intérêts du pays, nos braves inutiles ont ouvert la porte à toutes les dérives. Ils privilégient l’immédiateté, pour cause d’élection, au détriment d’une vision à long terme. Pas de vagues, maintien du statu quo et Interdiction de toucher aux avantages acquis, aux prérogatives inhérents à la fonction. Tout cela ne fait que générer de petites demi-mesures et enfonce le pays dans un désordre grandissant. De promesse en parjure la gente politique fornique avec la vérité, booste les ambitions personnelles au détriment des attentes du contribuable. Pas de projets, ni vision mais un goût prononcé pour l’immobilisme. Les gouvernements, quels qu’ils soient sont constitués d’élèves d’une même volée de nantis jouant entre eux à qui perd gagne sur le dos de la population. 

Qu’il s’agisse de politique intérieure ou celle dite « internationale » la timidité, le manque de courage et la lâcheté sont du même acabit. Incapables d’appréhender la nouvelle donne mondiale ainsi que les problèmes stratégiques qui en découlent. Des mauvais partenaires gouvernementaux, des pays amis qui nous tirent dans le dos, l’Europe se délite, perd son âme et se livre pieds et poings liés aux États-Unis. Tout le monde parle et personne n’écoute. Tout le monde sait qu’il faut agir, qu’il y a urgence, mais personne ne bouge. L’Europe s’achète la protection des Etats-Unis à travers le bouclier de l’OTAN, quand nous savons pertinemment  que c’est de l’Amérique que nous devons nous méfier le plus.

Nous avons impérativement besoin d’une Europe indépendante et forte. Une Europe fédérale n’en déplaise aux esprits rétrogrades ancrés dans des certitudes passéistes et loin de toute vision géostratégique. Une Europe incluant la Russie, pays historiquement et philosophiquement proche de nous. Une Europe avec un gouvernement, une armée et une économie commune. Cette Europe-là aurait la capacité de faire jeux égal avec des pays tels que la Chine, le sous-continent Indien et les deux Amériques. Une Europe à l’image de la Suisse, petit pays prospère où la démocratie participative règne en maitre et favorise le dialogue plutôt que l’invective. Il s’agit de nous poser les bonnes questions et de savoir ce que nous voulons. La déchéance par la division ou enfin nous réunir autour d’une table afin de débattre sur les défis qui nous attendent. Rechercher l’intérêt commun et faire en sorte que chaque pays perçoive son dû. 


Démocratie participative
Persister dans la voie que nous suivons depuis des décennies nous conduira, à n’en pas douter, au désastre. L’effritement de la communauté, le mécontentement des citoyens qui ne comprennent plus en quoi consiste la finalité de cette Europe divisée où priment les égoïsmes nationaux. Des gouvernements tirant à hue et à dia, des politiques prêtant plus d’intérêt à leur carnet d’adresse qu’aux problèmes d’une la communauté en déroute. Une absurdité fiscale mettant en concurrence déloyale des pays entre eux. Notre continent se délite et la parole politique se perd dans l’insignifiance. Le mensonge s’érige en institution et la parole perd toute crédibilité. Les idées n’ont plus de contenu, seul le statut quo est pris en considération…en tant qu'assurance vie politique. France, Allemagne, Italie, Espagne, les pays de la communauté européenne ont une longue histoire commune. De siècles d’or en drames partagés, de conflits armées en trêves, de paix en fléaux, nous sommes les habitants d’un même continent, jouissant, peu ou prou, d’une équivalente famille de réflexion, nourrie de littéraires, de philosophes, de peintres et d’artistes en tous genres dont nous assimilons l’esprit. 

Une spiritualité aux racines convergentes nous rapproche également les uns des autres. 


L'Europe en perdition ...   
Quelques « hommes d’état », beaucoup de bonne volonté, une vision géostratégique et du temps, seraient les ingrédients de base, indispensables pour la mise en œuvre d’une union forte, indépendante et responsable. Des discours sans langue de bois et un minimum de pédagogie pour expliquer les enjeux quant à l’avenir de l’Europe et son impact sur le devenir des populations, seraient bienvenus. En intéressant les populations à leur propre destin, en leur proposant de participer aux prises de décisions importantes  par référendum interposé, ils accepteraient sans aucun doute, les suggestions issues d’un débat démocratique. Un tel projet exige de la méthode, une honnêteté sans faille et une étroite collaboration avec le citoyen. Pas de faits accomplis. Ne pas commettre l’erreur de décider unilatéralement pour le peuple, mais partager les prises de décisions avec lui. Churchill, l’homme d’état qui a fait l’histoire de la dernière guerre mondiale, avait le peuple derrière lui par son parler vrai. Ce sont des hommes de cet acabit que l’Europe mériterait pour sortir de son apathie, de sa médiocrité politique, de ses calculs électoraux indécents et de sa corruption. Entre désordres et engagements politico-militaires au Moyen-Orient, l’allumette, proche de la poudrière ne demande qu’à embraser la confusion. 

Amis et ennemis se confrontent qui pour obtenir des droits à l’existence, qui  pour mourir en héros pour défendre des dogmes d’un autre temps. Zones d’influences faites de trahisons et d’assassinats au nom d’un Dieu vengeur. Une arnaque politique, un jeu de dupes où l’intérêt financier se mêle étroitement à l’intérêt géostratégique de quelques meneurs en mal de dictature. Un certain nombre de cyniques prétendent que le gaz, le pétrole et la finance valent bien quelques centaines de millier de cadavres. Le citoyen, ce cocu de l’histoire, dont le rôle consiste à colmater les brèches occasionnées par l’impéritie de ses dirigeants commence à en douter. 

A force de nous défausser de nos responsabilités politiques dans cette partie du monde, à force de transformer ces pays en tirelire pour compenser la déplorable gestion de nos gouvernants, à force de détourner le regard des enrichissements personnels et des coûts de la corruption, à force de doubles discours, l’ardoise que l’avenir nous présentera risque d’être sévère. 

A force de côtoyer et de tirer bénéfice de crapules sanguinaires, de tortionnaires déguisés en roitelets d’opérette et d’accepter sans sourciller les exactions commises en leurs nom, sous prétexte de conforter la « balance des payements » et le « Pib » d’une nation, nous ne faisons qu’accélérer notre descente aux enfers. Le manque d’éthique et l’avidité du pouvoir d’un nombre grandissant de nantis et de politiciens, font la part belle à une déchéance programmée. L’Homme a besoin de lumière. Il a besoin de rêver, de croire et d’espérer. Il a besoin de dépasser sa ligne d’horizon pour se projeter dans l’avenir et se réaliser en tant qu’homme.  Au lieu de cela nous ne lui offrons que la perspective d’une décadence annoncée. 

GROSSE COLERE

Politique de l'Autruche
Colères, déceptions et tristesse. Colères de voir s'envoler le temps sans qu’il y ait, ne serait-ce qu'un début de changement significatif, dans l'ordre mondial. Aucune décision majeure hors des prises de positions soutenant l'ego des fonctionnaires gouvernementaux en mal d'avenir. Ils continuent les petites manœuvres entre amis pour s'assurer des lendemains qui chantent,  confinant les populations dans l'ignorance et la crainte de l'inconnu. Déception de constater la disparition de toute inventivité politique. Il ne  reste qu'un petit tas disparate de fonctionnaires manipulateurs noyés dans l'incompétence. La cacophonie ambiante laisse peu de place à des perspectives futures. Aucune vision à long terme. Tout au plus nous colmatons les brèches du jour en espérant sans y croire  vraiment, de nous assurer quelques heures de répits. Pourtant la situation est préoccupante ! De Califat en révolte, les guerres d'ego nous explosent à la figure. Le drame millénaire Israélo-arabe  n'en finit pas de durer  et le nouveau front s'ouvrant comme une blessure entre l'Ukraine et la Russie, n'est pas fait pour nous rassurer. Le désenchantement est général et la contestation se fait de plus en plus virulente.  Le monde s'effiloche et l'individu se dilue dans le potage consumériste comme si de rien était, dans l'indifférence générale.


Califat
Pire et décevant le constat de voir les caciques sensés porter le destin de notre continent, se battre comme de vulgaires chiffonniers pour assouvir des ambitions personnelles.  Déception également quant à l’incohérence de certaines prises de positions occidentales. Frustration d'accepter l'inacceptable en  favorisant le désordre par l'inaction ou l'indifférence. Le conflit biblique entre juifs et arabes, l'affrontement entre l'Ukraine et ses séparatistes, l'incroyable et prévisible désordre Irakien aux souffrances inimaginables - tout concours à favoriser le subtil jeu d'échec auquel  se confrontent divers gouvernements pour sauvegarder ou étendre leurs intérêts géostratégiques. L'industrie de l'armement y tisse sa toile en tant qu’alliée objective des puissances en présence. Elle s'en nourrit et s'y développe. 



Vladimir Poutine, seul contre tous ... 
Les instigateurs de ces conflits criminels et cyniques continuent à puiser  dans les réserves de cigares cubains, quand les populations  subissant l'enfer, se meurent  démembrées avec l'aval du service après-vente de la croix rouge. Les  dizaines de milliers d'enfants et adultes estropiés à vie ne pèsent pas lourd devant les déferlantes de la finance. Le jeu de massacre n'est pas près de se tarir. Punir Poutine est une hérésie et relève d'une incompétence  des apprentis sorciers de la politique internationale.  Cela revient à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Nous avons besoin de la Russie comme elle a besoin de nous. Favorisons  nos relations avec elle tout et surveillons avec pertinence celles qui nous lient aux États-Unis. Cette dernière est dans son rôle lorsqu'elle  cherche à diviser l'Europe pour y accroître son influence et nous vendre l'Otan est une manière détournée  de nous dissuader de prévoir notre  propre défense. Qui plus est les États-Unis cherchent à se désengager du Moyen-Orient et dans une certaine mesure de l'Europe, pour se concentrer davantage sur extrême orient et la Chine...le nouveau terrain de jeux des émergents.


Une Europe forte est ce continent indépendant et responsable, se situant entre l'Atlantique et l'Oural, comme l'avait si bien compris le visionnaire que fut le Général de Gaulle. Son départ vers l’Angleterre en 1940 a permis à la France de ne pas perdre l'honneur et sans cet homme providentiel nous aurions tous, aujourd'hui, un passeport allemand. Depuis sa création notre continent dispose d'une capitale...sans gouvernement.



Massacre de Gaza
Notre continent, riche en savoir-faire, aux chercheurs universellement reconnus, avec des industries renommées aux quatre coins du monde et des universités réputées ne manque pas d'atouts dans la compétition internationale. L’Europe s’accommode toutefois d’une structure géré par un ensemble de technocrates, souvent incompétents, sans  vision à long terme et dotée d'une imagination passéiste. Critiquer Bruxelles serait, malgré tout, malhonnête car nous sommes   totalement responsables de la nomination des technocrates qui y sévissent. Nommés par  nos gouvernements respectifs, nos craintes de déplaire à l’électorat nous poussent à nous affranchir de la vindicte populaire en nous défaussant cyniquement sur Bruxelles. Accepter nos responsabilités serait un devoir moral. Il semble toutefois que cela ne fasse pas partie de nos priorités...particulièrement en  France. Se défausser sur les autres n'engendre que paresse et inaction, peurs,  égoïsmes de toutes sortes et ne favorise  pas la mise en perspective de solutions à long terme. Nous sommes hélas incapables de nous entendre sur une politique commune permettant de contrer les intérêts de puissants lobbys. Ces derniers ont ainsi tout loisir de corrompre ceux qui actionnent les leviers du pouvoir.

Notre goût du théâtre et nos talents du « savoir parler » nous met à l’abri de tout sentiment de culpabilité et nous pousse à pleurer un passé révolu tout en nous extasiant sur notre sens de la rhétorique pour justifier nos échecs. Le monde en ébullition et la proximité de désastres à nos frontières, ne nous permet plus de prendre la tangente ou de différer nos prises de positions politiques. L’Europe, doit impérieusement apprendre à parler d’une voix ou se taire. Notre planète prend eau de toute part et le moment d'imposer la position que nous occupons par rapport aux autres pays est impératif. Faire savoir qui nous sommes, ce que nous voulons et apprécier le poids que nous représentons sur l'échiquier mondial. Comme l'influence hégémonique occidentale tend à se diluer partiellement dans la masse des  nouveaux compétiteurs, notre impact  géostratégique devra se  redéfinir par rapport à la nouvelle donne. Il est urgent de connaître la place que nous occuperons à moyen terme dans le concert des nations, telle qu’elle se reconfigure aujourd’hui ! Enjeux colossaux ! Il faudra des visionnaires pour faire face aux problèmes qui se profilent à l’horizon.

Les sacrifiés d'Ukraine
L'urgence est de mettre sur pied une politique à large consensus pour essayer de mettre fin aux désordres actuels. Certains et non des moindres, concernent les fondamentalistes de tous ordres.  L'avenir n'est pas ce qui fut mais ce qui sera. La phrase de Steve Jobs est assez éloquente à cet égard : «Think different », penser autrement ! La situation explosive du Moyen-Orient, la guerre fratricide entre Israël et la Palestine, attisée par le jusqu'au boutisme des intégristes des deux côtés, cette terre de tous les pouvoirs, cette terre du savoir, cette terre des dieux gavés du sang des combats millénaire, cette terre dont seule la population civile paye le prix, cette terre a droit à la paix...mais hélas, nous sommes loin de voir la fin de ces conflits qui remontent à la nuit des temps. La mainmise du pouvoir Israélien sur les territoires de la Palestine n'est pas plus acceptable que le terrorisme du Hamas qui en découle. L’Orgueil, l'ego et la soif de pouvoir ne créent pas une politique. L'Europe et le monde occidental  en particulier, nous sommes responsables de cet état de faits. Notre indolence, nos égoïsmes nationaux, notre manque de courage, l'absence de toute dignité et notre cupidité nous mettent en péril et finira par détruire ce que nous avons de plus précieux...l'espoir à la vie.

LE MENSONGE D'ETAT PERMANENT

Le débarquement en Normandie en 1944
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale le trois quart des habitants de  l’Europe occidentale prétendaient tomber des nues, lorsque les journaux faisaient les gros titres sur les chambres à gaz. Qui plus est, la majorité des habitants de notre continent fut également de farouches résistants… de la dernière heure. La couardise est une merveilleuse carte de visite, imprimée à grand frais et distribuée gratuitement au plus grand nombre, à la grande satisfaction de la plupart des dirigeants qui furent, pour beaucoup, partie prenante de toutes les lâchetés. Quelques grandes figures émergentes du chaos de l’immédiat après-guerre (ne citons que De Gaulle et Adenauer), furent rapidement évincées par des prédateurs sans scrupules, chargés d’ambitions peu compatibles avec une démocratie. 
 
Les visionnaires, créateurs de l'Europe
Une démocratie verbeuse, constamment prise en défaut par manque de réflexion et un besoin congénital de céder à la facilité et à l’illusoire. La situation de désordre planétaire actuelle est de notre fait. Nos exigences ataviques de conquêtes, notre volonté de disposer d’autrui et notre manière de façonner l’histoire à notre convenance, engage notre responsabilité pleine et entière.

Souvenons-nous des dénonciations calomnieuses de la part des résistants de fraîche date et leur propension à raser gratuitement la tête des femmes ayant eu des rapports sexuels avec des soldats allemands. Ce fut le courage des couards, l’héroïsme de bazar et le pain quotidien de l’imbécile dont la lâcheté rôdait à chaque coin de rue. 


Souvenons-nous de notre refus d’accepter le retour des juifs - survivants des camps de concentration - dans leurs pays respectifs. Aucun pays se targuant d’honorer la démocratie ne les accueillit.

Exodus, le navire de la honte qui fit plusieurs fois le tour du monde, avec sa cargaison de juifs rescapés des camps, chassé de port en port, sans jamais trouver de terre d’accueil.


L'Exodus ou le refus de réintégrer les juifs
Nous avons préféré nous appuyer sur l’organisation des Nations Unies, cette association de planqués aux d’ambitions diverses, mais toujours au service du plus puissant. C’est à elle, l’institution tant décriée par le  « Général De Gaulle » et avec la complicité des pays à peine libérés, qu’incomba la tache d’organiser une terre d’accueil ou mieux, un pays destiné aux juifs. Pourquoi pas en Palestine, territoire où juifs et palestiniens ont toujours vécu en plus ou moins bonne harmonie durant des millénaires. Ce fut la naissance d’Israël…naissance obtenue dans le sang par les terroristes de l’époque, bandes armées par les démocraties occidentales. Ces bandes avec l’aval bienveillant des institutions internationales, disposaient d’un armement en suffisance pour chasser, assassiner, torturer et dépouiller les autochtones.  



Les terroristes d’alors se frayèrent un chemin à travers les dites populations à coups de cocktails Molotov et de grenades.  Les protagonistes de ces massacres furent Ben Gourion, Golda Meir et autres Moshe Dayan (Voir les journaux de 1947/48 facilement consultables sur le web.).

Il n’a jamais été question de traiter avec les palestiniens. Ils ont été chassés de chez eux, assassinés ou torturés, puis parqués dans des camps dont certains subsistent encore en 2013.  Ils subissent toujours la loi de l’occupation et il est parfaitement légitime que ce peuple cherche à s’en émanciper. Par les armes s’il le faut…
Aujourd’hui encore ils sont régulièrement dépouillés de leurs biens et emprisonnés sous prétexte de représenter une menace pour l’état d’Israël, l’envahisseur.                                                                             

Conflit Israélo-palestinien
Depuis soixante cinq ans les Palestiniens sont prisonniers de leur  territoire dont les frontières sont définies avec condescendance par Israël. Un territoire constamment remis en cause par de nouvelles implantations de colonies, sous l’œil indifférent de la plupart des instances juridiques internationales. L’étonnement occidental envers la révolte permanente des arabes dans cette partie du monde est tout de même surprenant. A croire que nous n’y sommes pour rien.
                        
Israël, tenu à bout de bras par les Etats Unis en tant que leur fer de lance au moyen orient, se trouve de plus en plus en porte à faux par rapport à la situation de cette région. Israël ne fait qu’attiser une haine tenace et son devenir risque de poser problème le jour où le pays cessera de servir de levier d’influence aux uns et aux autres. La situation au Moyen-Orient, grâce à la subtile politique hégémonique de certains pays occidentaux est explosive. En fait nous récoltons ce que nous avons semés. Le grand chambardement partiellement idéologique dont nous sommes pour beaucoup, entre salafistes, djihadistes, frères musulmans et musulmans laïques,  bat son plein et ne demande qu’à s’étendre vers l’extrême orient.

Barack Obama & le Gaz de Schiste
L’Amérique d’Obama se réveille et constate qu’elle n’est plus le gendarme du monde, qu’elle n’a plus les moyens de faire plier des adversaires à sa guise.  Depuis l’avènement « Obama » la politique est au désengagement à marche forcée, d’autant plus que grâce aux gaz de schiste elle pourra bientôt se passer du moyen orient pour son approvisionnement énergétique. L’importance des pays du Golf va en diminuant pour les Etats-Unis et par conséquent renforce le rôle qui incombe à l’Europe. Le support logistique des Etats Unis envers l’Europe n’est plus un acquis à long terme et l’Europe n’est pas en mesure d’assurer son autonomie.

Vietnam - Conséquences de l'Agent Orange.
Gouverner c’est prévoir, mais depuis plus de cinquante ans les erreurs se sont multipliées, s’enchaînant les unes aux autres, telles les perles d’un collier. Toutes les politiques menées par l’occident le furent pour satisfaire le court terme et pour engraisser démesurément les gros complexes industriels et leurs financiers. Guerre de Corée, de Panama, le putsch d’argentine pour favoriser l’accession de Pinochet au pouvoir, le Vietnam, l’Erythrée, la guerre du Golf, l’Iraq, l’Afghanistan et toutes les petites révolutions ne faisant pas les gros titres. Des millions de morts et d’estropiés qui n’ont servis à rien, si ce n’est d’ajouter du deuil aux ruines. Le fauteuil club pour les mandataires et les cercueils pour la population.

Arroser le Vietnam de défoliant n’est pas la meilleure méthode pour favoriser l’amitié entre les peuples. 


Accepter sans broncher le gazage des Kurdes en Iraq par Saddam Hussein et monter sur ses grands chevaux lorsqu’il s’agit des méfaits du gouvernement Syrien de Bachar, n’est pas un signe d’humanisme, mais simplement une question d’intérêt géopolitique à sauvegarder. Ô oui, le cynisme est un couteau tranchant au service du puissant qui voit le peuple comme le tigre voit l’agneau, un simple moyen de se sustenter.

Le désir des populations concorde rarement aux intérêts des dictatures de la finance. Qu’il s’agisse de gouvernements, de gros propriétaires terriens façon Brésil, de complexes industriels et agro-alimentaires ou de banques, le peuple ne jouera, comme de bien entendu, que les utilités. Son rôle consiste à être soumis et à obéir aux injonctions du chef. Il y excelle la plupart du temps. Et quand les décideurs se trompent, les peuples payent, cela fait partie des règles du jeu.

A commencer par l’erreur des Etats Unis en Afghanistan. Armer le hezbollah pour en chasser les Russes fut une fausse bonne idée. A terme ce fut l’accession au grand jour d’Al-Qaïda. Vouloir abattre Saddam Hussein fut un autre projet malsain née d’une cervelle délabrée en mal de sensations fortes. Y vouloir instaurer une démocratie qui plus est, fut une flagrante méconnaissance de l’histoire. Gérer un pays artificiellement crée par d’anciens colonisateurs dans un esprit de convenance et peuplés d’ethnies antagonistes depuis plus de trente siècles, était une action voué à l’échec et un moyen de mettre la région à feu et à sang. Une démocratie ne peut s’imposer, ni par le chantage, ni par la force. La démocratie ne s’exporte pas.

Nous avons fait ce qu’il fallait pour mériter nos ennemis. Entre les intégristes de tous genres, des religions à la finance, ces derniers cherchant à ramasser les dernières miettes de l’ultime festin, nous avons atteints un point de non retour.


Dictature financière
Quant à la création de l’Europe, voulue par quelques visionnaires éclairés, ce fut un projet grandiose devant permettre à notre continent d’émerger de ses ruines pour devenir une réelle puissance autonome internationale. Une perspective considérée comme déplaisante par les Etats-Unis, y voyant à terme, une atteinte à leur hégémonie. L’Amérique a donc observé avec bienveillance la mise en pièces de cette œuvre par des branquignoles de la politique à l’esprit déchiré par de dévorantes ambitions personnelles. Nous connaissons la suite : une Europe exsangue, inexistante, dispersée, sans direction de politique étrangère, économique, militaire et industrielle. Pas de grands projets et à la tête de ce conglomérat hétéroclite censé représenter une certaine unité, la même armée d’inutiles à la recherche de pouvoirs personnels, qu’il y a soixante cinq ans.
Que faire ? Quelle sera la suite des événements ? Inverser le mouvement semble aujourd’hui hors de portée. 


Le besoin de garder le pouvoir et de faire fructifier ses biens pour paraître et gagner l’estime de ses pairs, est devenu une logique vitale ancrée dans les mœurs de celui qui n’a que cela, pour justifier son existence.

Ce n’est pas la poignée de faucons s’attribuant les trois quarts des biens de cette planète qui changera la donne. Ils ne lâcheront rien, préférant mourir écrasés sous le poids de leurs biens.

Une bonne partie de l’humanité, déroutée par des discours se voulant rassurants, ne sait à quoi s’en tenir, succombant, pour beaucoup d’entre eux, aux slogans annonçant des lendemains qui chantent…sans y croire vraiment. D’autres se battent pour leur survie sans avoir l’assurance d’atteindre les faubourgs d’une vie apaisée. La convergence de vision ou de point de vue n’est plus à l’ordre du jour. Il est à croire que la ruche mondiale se divise en cellules agrippées à leurs prérogatives pour défendre leur pré carré à n’importe quel prix. Une tour de Babel à l’échelon du monde où la langue commune a cédé la place à un dialecte incompréhensible.

Que faire ? Il serait peut-être opportun de laisser filer l’onde jusqu’au choc final. Le chaos en résultant déterminera, peut-être, les nouveaux chemins à parcourir.
C’est sur des terres agonisantes que de grands changements trouveront les terreaux nécessaires aux visions du futur.

 

N.B :

L’Europe, à l’instar de la colonne Vendôme de Paris, n’est pas un édifice incrusté de hiéroglyphes, mais une  construction hérissée d’égoïsmes nationaux, formés de vingt-sept pleutres vivant la main tendue dans l’attente de recevoir la manne de Bruxelles. Les divers lobbies, fonctionnaires agrées par les services gouvernementaux, n’ont aucune envie d’embrasser le drapeau bleu aux étoiles d’or. Ils ne pensent qu’à se goinfrer des avantages dus à leur charge, exigeant tout et son contraire sans véritable contrepartie. Chacun pour soi et Dieu pour tous, les pauvres seront bien gardés.

L’Europe souffre d’un désintérêt flagrant de la part de sa population, faute d’avoir su l’intéresser à l’histoire de notre continent. Faute aussi de ne pas avoir su lui insuffler un réel idéal européen, un rêve où l’avenir côtoie la grandeur.  Ce ne sont pas les technocrates, maîtres ès arrogance, avides de promulguer des  lois, d’instaurer des règles et de fixer des interdits qui auront le pouvoir d’enthousiasmer les foules.

La vision de nos sémillants fonctionnaires se limite, sans états d’âme, à structurer, à formuler, à programmer en oubliant de donner vie à une nouvelle confiance, largement perdue mais absolument indispensable au bon fonctionnement de l’Europe. L’Être humain a besoin de se sentir attiré vers un futur pour pouvoir fonctionner sans trop de casse au quotidien. Avec le temps, la politique de ces forts en thèmes a réussi à assécher l’attente des peuples. Or sans adhésion massive des populations, le manque complet de communication aidant et l’absence totale de pédagogie risque, demain, de faire éclater l’idée de la construction européenne. Sans union populaire notre continent entamera sa lente  marche vers le déclin.

LA CHASSE AUX FAUX CULS

 
A considérer la culture des armes, l’attrait immodéré pour la finance et l’engouement voué au pouvoir, l’histoire nous incite à chercher un quelconque lien correspondant à une période similaire dans le passé de l’humanité. La présente situation de l’homme dans son environnement international est unique. De son état primitif à celui de sauvage, de marchand d’esclave au chef de guerre et de criminel à bourreau, sous des prétextes fallacieux, l’homme, pour se dédouaner de toute responsabilité réussit à détruire les civilisations qu’il a fait naitre.


 
Le 21nième siècle lui offre l’occasion de mettre fin à toute vie sur la planète. Une façon comme une autre d’avoir le dernier mot.


Cette fin de cycle, résultat de notre aveuglement et de notre déraison mettra, espérons-le, un terme à la famine organisée par nos insuffisances. Cette fin de cycle mettra, peut-être, la misère des populations, aujourd’hui géré à rebours du bon sens pour des raisons idéologiques, à l’ordre du jour. 

Tout est organisé autour du noyau dur de la finance internationale… avec le consentement tacite du petit personnel politique qui y retrouve ses billes. Pour convenances, supposées étatiques ou géostratégiques, nos institutions finissent par éclabousser les démocraties, ou supposées telles, dans la plus grande indifférence.  




Nous sommes en échec durable ! Les fonctionnaires politiques, ou devrait-on dire, les politiques se la jouant à la manière du fonctionnaire ayant comme seule ambition dans la durée, de s’asseoir sur le coussin de la retraite en pantouflant entre havane et cognac, serrant les fesses pour ne pas commettre d’impairs trop visibles.

Un chemin peuplé de combines, ou le sort de la population dépend du degré de pollution intellectuel de tel ou tel député ou ministre en charge. De discours en fausses promesses, c’est le bal des faux-culs en habits du dimanche. Ils vivent pour se faire élire ou réélire en organisant des votations coûtant la peau des fesses. 

Pour ces amateurs de mini pouvoirs, l’importance c’est de rester en place, de durer et d’engranger avec, en guise de récompense consenti par les princes du pouvoir financier, de faire main basse sur le fruit du labeur populaire. Les quelques responsables qui sortiraient du lot sont incapables d’agir faute de soutien.


Nous savons que le monde est gouverné par une poignée d’individus aux pouvoirs exorbitants. Les clés de leurs succès reposent principalement, sur la dolence des chefaillons gouvernementaux, tenus en laisse par la promesse de lendemains qui chantent et la docilité des populations à bout d’espoirs. Il faut du carburant pour faire fonctionner la machine et quel meilleur carburant que l’énergie d’un peuple. Un système financier n’est pas un idéal en soi mais devrait permettre, au moins, de créer les structures nécessaires pour favoriser l’avènement d’une véritable démocratie.
Depuis l’ancrage de la finance dans une mondialisation sans régulations, avec ses excès spéculatifs pervers, la porte aux explosions populaires s’ouvre toute grande. 


Si la présente situation devait perdurer ce ne serait qu’une question de temps, de quelques années tout au plus, avant le début de soulèvements de masses. Les siècles écoulés ne servent plus de repères. Aujourd’hui, un pouvoir régional, national ou continental, ne peut plus se contenter de gouverner par la corruption.  Une population, quelle  qu’elle soit, a le droit de pouvoir réclamer et obtenir la  justice, l’équité et le respect. La couardise de nos dirigeants ne pourra engendrer que mépris et colères, rendant le ou les pays totalement ingouvernables. 


Toujours par convenance géostratégique nous fomentons des guerres de religions  ou alimentons celles qui naissent spontanément avec comme résultat de réinventer, des siècles plus tard, l’inquisition de sinistre mémoire. 

Toujours pour le bien de celui que nous combattons, mais en réalité il s’agit d’un prétexte à assujettir des populations pour mieux les piller.

La sophistication de ces guerres, déclarées au nom d’une hypothétique démocratie à instaurer n’ont, semble-t-il, peu d’équivalence dans notre histoire. Il est vrai que certaines conquêtes du passé, si brutales qu’elles furent, n’ont pas toutes été le fait d’exterminateurs, de fous ou d’imbéciles en mal de gloire. 


Grecques, Romains, Mongols et Arabes ont aussi essaimés du savoir sur leur chemin. Entre l’écriture, la connaissance et les œuvres d’art, les populations vaincues ont souvent bénéficiés d’une précieuse semence qui leur permit d’y trouver, à travers les siècles, une certaine matière à épanouissement.



NB. Déjà de violents soulèvements éclatent aux quatre coins de notre planète. Ce ne sont là que les prémices d’une situation en développement et le résultat d’une oppression, sans commune mesure, de quatre-vingt-dix pourcents de l’humanité au profit des dix pourcents restant. Quand il n’y a plus d’espoir, quand il n’y a plus de rêve, mais que la peur pour faire face au quotidien, il ne faut pas s’étonner que les peuples se retournent contre les initiateurs de cette société, qui ont fait leur beurre en vendant du bonheur virtuel.

LA REVOLTE POUR DEMAIN

Il est difficile de mentir vrai, cela exige du talent, comme il n’est pas facile de déshabiller le mensonge pour atteindre la vérité. Le marketing du discours politique conforte la langue de bois et souligne la lente érosion de la confiance de celui sensé recevoir le message. Le politique, au fil du temps, a fini par perdre son brevet d’honorabilité.

Pour sauvegarder les prérogatives dues à sa charge et continuer à alimenter ses ambitions, le politique devra prendre son mal en patience. Quant à améliorer le sort de ses concitoyens, faute de clairvoyance et de combativité, il restera comme de juste, immobile, dans l’attente d’un hypothétique miracle.               

La maîtrise de son rôle de porteur d’espoirs, nourris par son art de la langue de bois, cet exercice porteur de toutes les incompétences lui permettra de durer. Les gouvernants n’y excellent-ils pas ?


Quant à la crise que nous subissons…elle ne fera que croître et s’aggraver tant que ne sera pas intégré que la seule issue réside dans la construction d’une fédération européenne de la zone euro. Persister à ne préférer que l’intérêt national face à la gabegie internationale est véritablement suicidaire. Seul l’accouchement d’un gouvernement européen devrait être prioritaire. 

Créer une « nation-continent » solide et protectrice, comme le voulaient les initiateurs de cette utopie, exige une authentique vision, pas un calcul de mandats renouvelés. L’Europe d’aujourd’hui est la preuve flagrante de l’inefficience politique. Nous avons des ministres, mais les hommes d’état font cruellement défaut. Une nation se construit avec ses citoyens, tous ses citoyens et non par quelques technocrates adeptes d’un parcours de 18 trous à l’heure de l’apéritif.


Pour que les peuples puissent se définir dans toute l’acception du terme, il est vital de leur fournir la matière nécessaire à la compréhension de l’enjeu. Cet enjeu n’est pas qu’une question de critères techniques, il englobe également des liens historiques, philosophiques et éducatifs. Quel avenir pour notre société autophage? Une amélioration de la situation économique à moyen terme  semble bien compromise. Actuellement  les décisions et les projets se traitent la plupart du temps hors de la sphère citoyenne, entrainant un rejet massif de toutes les ordonnances bruxelloises.  Le citoyen lambda, celui qui habille et nourrit les politiciens, ne peut plus n’être considéré que comme une abstraction  ou un simple outil à faire bouillir la marmite d’un gouvernement.


Pourtant, dans le monde tel qu’il se configure aujourd’hui, chacun comprend que son sort n’est vraiment pas à l’ordre du jour. Il est temps de mettre un terme  au comportement infantile du personnel politique. Il est temps d’exiger de cette caste qu’elle cesse de se considérer au-dessus des lois. Il est temps de mettre un terme aux ambitions personnelles, au détriment de l’intérêt général.

N.B - Il manque la voix porteuse d’un dessein et d’une vision capables de réveiller l’atonie de nos sociétés occidentales. En dehors des égoïsmes nationaux, les quelques rares personnes disposant d’une conscience politique sont piégées par un collectif de grosses têtes aux idées courtes. A force d’utiliser le terreau financier et spéculatif pour nourrir les vicaires de l’avoir au détriment de la création du savoir universel au service de tous, nous nous préparons à mettre à brève échéance, un terme à nos espoirs d’un avenir apaisé.

RIEN QUE DU VIRTUEL

Quel désenchantement que de constater jusqu’où l’humanité se complait-elle dans une sorte de  désespoir collectif, à presque revendiquer de ne vivre qu’au travers du prisme de virtuelles réalités.
Tant sur le plan politique que celui des émotions au quotidien, l’espoir rejoint la malle aux souvenirs. L’action cède la place à une virtuosité langagière mais la cacophonie générale souligne l’inanité des propos.

Le réel l’abandonne à l’illusoire et chaque jour n’est plus que scène de bastringue. Le rêve du devenir se libère dans le bruit des verres de champagne s’entrechoquant pour fêter un instant d’égarement et exorciser l’ennui, dans le triste dessein de donner odeurs et couleurs à nos lendemains.

 
Dans l’incapacité et la crainte de subir le poids de l’avenir, l’imagination et les visions rétrécissent, se convulsent et disparaissent. La lumière du futur semble absorbée par la désespérante ignorance et par la paresse intellectuelle de nos édiles. On ne pense plus, on digère avec nostalgie les souvenirs d’un passé révolu. Ressusciter ce qui fut, en guise de précepte d’avenir, n’est qu’offrande biaisée.

Une politique désordonnée, des politiciens dévalués par des égos d’une affligeante stérilité. Leur éthique mise en sommeil… tout finit par se complaire dans un climat de corruption banalisée. Une duperie qui s’infiltre dans les mœurs.  


Les « Al Capone » de la finance, spécialisés dans le dépouillement de la classe moyenne, font danser la polka à nos dirigeants, inaptes à gouverner et par trop inféodés au capitalisme le plus débridé. Ces mafieux du profit à court terme,  s’approprient le pouvoir perdu des gouvernants et transforment ministres et fonctionnaires d’état en marionnettes dont ils se jouent. La société est entrée de plain pied dans la décadence et annonce l’émergence d’un cycle nouveau. Le sort de notre oligarchie occidentale s’assimile, au mieux, à des dommages collatéraux, prétendent les financiers affameurs . Les responsables gouvernementaux, plus « mollusques parasitaires » qu’éclairés se mettent à l’abri de la vindicte populaire en s’enfermant dans leurs tours d’ivoire pour y protéger le produit de leurs vols. En d’autres temps, ces affameurs éhontés auraient mérité la corde !

 
A quand la révolution ? A quand la fin de l’autoflagellation d’une certaine partie de l’humanité  incapable de se dresser contre les prébendes des nantis ? Se soumettre à l’injustice ne fait que renforcer les pouvoirs en place. 

Le moment des règlements de compte où les gueux donneront corps à leurs colères approche. C’est, à n’en pas douter, le manque d’équité qui mettra le feu à la maison.

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