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LE POLITIQUE AU COIN DU FEU

En soi une maladie mentale n'est pas grave. Les meilleures familles ont parfois des rebibes qui répondent à des aléas de cet d'ordre. Se prendre pour Napoléon, multiplier les petits pains ou voir le monde à l'envers, n'interdit pas d'apprécier les babas au rhum ou les éclairs au chocolat. Aider un esprit en mal de raison est un devoir, mais de là à confier les rênes du pouvoir à un sujet frappé par une déficience intellectuelle il y a une marge qu'il faudrait éviter de franchir. L'ami Trump semble être le candidat idéal permettant d'illustrer cette aberration du cerveau Au règne du virtuel les incapables sont rois. Les exemples sont hélas légion, ce qui n'augure rien de bon pour l'avenir de ce monde dirigé par une pléiade d'oligarques qui se remplissent les poches au détriment des pauvres et de la classe moyenne.  Cette déficience intellectuelle opère à rebours du bon sens et fini par peser sur les relations internationales qui de toute évidence ne sont déjà pas au beau fixe. 


Comme d'habitude la concussion et les conflits d'intérêts se vivent au grand jour avec la complicité de la haute finance. L'éthique en berne, le savoir faire monopolisé par les privilèges des grandes écoles et voilà le chemin qui s'ouvre aux futures compromissions élevées au rang d'élites.  Il n'y a plus qu'à stimuler avec cynisme théories et actions inutiles, voire pernicieuses, aux nations qui n'en demande pas tant. Les eunuques aux affaires, ces parangons de la carabistouille, une main sur le cœur, l'autre dans la poche du contribuable, audibles en période d'élection sont de la dynamite  pour l'avenir de la nation. Ils cumulent tous les avatars de la déchéance. Une véritable mise à feu de démagogies de bazar à l'attention d'une population excédée et fatiguée des rengaines habituelles. La montée des extrêmes rendue possible par la démission de nos pieds nickelés refusant obstinément d'abandonner langue de bois, fausses promesses et explications du monde dans lequel nous vivons. Faute peut-être de ne rien y comprendre eux-mêmes. Dans ce cas ils n'ont aucun droit aux fonctions qu'ils squattent. L'Incompétence généralisée et les concerts de casseroles semblent êtres, à l'image du psychopathe Trump, les passes-droits ou clés d'accès aux plus hautes fonctions.


La classe politique, désorientée, en pleine confusion, irresponsable, se parle à elle-même au lieu de s'adresser au peuple et peine, arrogance suprême, à remettre ses théories en question. Les besogneux du pouvoir, avec cynisme et persévérance, ne manquent aucune occasion de mettre à nu leur sens de l'inutile. A l'image de ces quelques entités qui à elles seules détiennent la moitié du PIB mondial, les  bras cassés de la politique sont, eux aussi, une petite minorité à tenir les populations en otage. Ils vivent le prurit du pouvoir comme un enfant sa scarlatine, à cette différence prêt que l'enfant en guérit. Quand on voit le Châtelain de la Sarthe enfouir la morale dans la poubelle des élections présidentielles, le commun des mortels vacille de stupéfaction. Les exemples se suivent et se ressemblent, De Marine le Pen aux Balkanys – la déontologie est en deuil et appelle à la défiance. Ces as de la combine et du démérite, de l'à peu près, des discours tronqués, aux contradictions multiples et parfois désavoués par leurs pairs, continuent sans  vergogne à alimenter leur prurit.  Le monde se délite, part en quenouille à la grande satisfaction d'un nombre croissant de dictateurs en voie d'éclosion. 


Les sociétés civiles, abruties par l'éloquente dialectique de quelques fanfarons du verbe ne perçoivent pas les dangers qui se profilent. Ils ne réalisent pas que le soleil risque demain d'enflammer les désastres. L'homme croît sans cesse  dans l'absurdité de sa condition, véhiculant sa bêtise vers l'infini ne retenant aucune leçon. A croire que l'homme cultive ses malheurs et ses désespoirs comme un but d'existence à vivre collectivement.  A force d'accepter avec crédulité le règne des Pinocchio promettant des lendemains qui chantent et qui souvent se substituent aux responsabilités du citoyen, en guise de faveur en vue de prochaines élections, l'homme en perd ses défenses et sa combativité contre l'adversité. Nous rendre dépendant pour mieux nous asservir, entraver l'action individuelle, multiplier les chicanes décourage  toute initiative et amène le quidam à une docilité voulue et irréversible. L'homme n'est pas un business plan, ni une équation à materner jusqu’à ce que mort s'en suive. Il devrait pouvoir être l'aventurier de sa propre existence.

Autre problème de taille, la confusion qui s'inscrit dans l'ADN de la géostratégie mondiale. Le continent contrarié puis dispersé, inaudible et tirant à hue et à dia, sans programmes ni perspectives , démotivé et à bout de souffle est dans l'incapacité de construire un projet. De querelles de clocher en égoïsmes nationaux, les crises de jalousie du personnel et la masse dolente des « y a qu'à »  permettent à des petits chefs néo-nazi d'émerger pour régler le sort de l'Europe...sans intervention divine. Des pays qui n'ont rien à  faire dans la communauté se permettent de prendre des décisions unilatérales sans que Bruxelles n'intervienne. C'est un vrai bordel trois étoiles. La solidarité est également aux abonnés absent. Il est scandaleux que des pays comme la Grèce et l'Italie pour ne parler que d'eux soient seuls à faire face à l’immigration. 


Avec des aides a minima et qu'ils se débrouillent ??? Comme toujours c'est l'incrédule, l’ahuri, le bien pensant et le « faux » protecteur qui rafle la mise.  C'est un bis repetita des années trente. Et pendant ce temps le politique réfléchit à comment sauver ses billes. Il semble que L'Europe  entame sa marche vers le chaos. Encore un peu, quelques pieds nickelés de plus et le sort sera scellé... et mérité. Il y a un temps pour tout. Celui du déclin  et celui de la conquête, principalement attribuée à l'émergence de nos puissants voisins. La Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique étendent leurs influences et placent leurs pions grignotant petit à petit les espaces qui ont fait la force du continent. La déchéance annoncée était prévisible.

La question est de savoir comment nous allons finir.  Subirons nous une révolution interne à cause des injustices sociales et la corruption ? Ou seront nous asphyxiés par la puissance des nouveaux intervenants en voie de formation ? 

CHINE…

Du bisounours naïf au désintéressé de la chose publique, des amateurs de jeux de cirque aux contestataires de salon, du bobo incrédule aux annonces de catastrophes et ceux qui n’aspirent qu’à l’immobilisme par peur de perdre un acquis, tous devraient se préparer aux difficultés et aux déconvenues qui viendront de l’est. En quarante ans la Chine est passée de la misère et du sous développement social à cette croissance que nous lui reconnaissons aujourd’hui. Elle a fait naître une classe moyenne importante. Nombreux sont les Chinois qui, quand ils en ont les moyens, peuvent voyager, acheter, consommer et se frotter à la culture occidentale dans une relative liberté. Mettons l’accent sur ce que la Chine à fait et non sur ce qui resterait à faire. 

Il a fallu plus de deux siècles pour que l’occident atteigne ces performances. Le pays s’est industrialisé à marche forcée et est en passe de se substituer aux États-Unis comme première puissance mondiale. Militairement elle rattrape son retard et il ne lui faudra pas plus d’une décennie pour faire contrepoids à l’armée américaine. Cherchant la diversification elle place ses pions à travers la planète en rachetant industries et centres de recherche. Depuis un certain temps, le bulldozer Américain confronté aux géants que sont l’Inde et la Chine perd des points. Ces deux pays aux dynamismes imparables, font miroiter leur force mais se réfèrent avec habileté à la diplomatie pour aplanir leurs différents.

Le premier est considéré comme étant la plus grande démocratie au monde, le second plutôt comme une dictature pertinente. Ces deux pays partagent toutefois une excellente vision politique et géostratégique pour les années à venir. Ils savent que tout pouvoir est lié au savoir. Ils investissent, par conséquent, massivement dans l'enseignement et la recherche. L’Avenir de la planète, avec ou sans notre consentement, qu'il nous soit favorable ou qu'il soit conflictuel pour l'ensemble du monde se construira, à n'en pas douter, à l'est. Les  puissances précitées avec leurs partenaires de l'Asean représentent, à peu de choses  près, la moitié de la population mondiale.

Que pèse notre continent face à ces géants. Une Europe divisée, sans direction, sans projets politiques, sans armée, à la merci des États-Unis pour sa défense. Face à l'appétit de ces colosses industrialisés, au savoir faire incontestable, capables d'innover et financièrement solides, l'Europe est une proie facile et corvéable à souhait. L'approvisionnement en matières premières pourrait, à terme, poser quelque problème au nouvel empire et devenir une source de conflit majeur. Pour l’instant cela ne semble pas à l'ordre du jour. Il est plus préoccupant de voir cette zone se réarmer à grande vitesse. La Chine, l'Inde, les pays de l'Asean et le Japon augmentent considérablement leurs budgets militaires.

Les États-Unis suivent. Depuis la montée en puissance de la Chine, une certaine mésentente s'installe entre l'est et l'ouest. En cas de déflagration dans cette partie de l'hémisphère, l'Europe ne pourra probablement plus compter sur l'OTAN pour sa défense.  

Alliance Europe-Russie ?
Que l’Europe, par l’intermédiaire de l’OTAN, donc des États-Unis, puisse narguer Moscou en procédant à des exercices militaires à ses frontières, c’est comme agiter un chiffon rouge devant le museau d’un taureau. Il est compréhensible que des missiles anti-missiles dirigés, comme par hasard, en direction de la Russie, puisse énerver Vladimir Poutine. Il n’y a pas de contentieux important entre le continent et Moscou et l’entente pourrait être cordiale entre les deux pays. La Russie fait historiquement partie de l’Europe. 

Les deux pays sont complémentaires et ont besoin l'un de l'autre. Le proche avenir ne manquera pas de nous le confirmer. Par contre, les nains de Bruxelles, en castrats muets vivent dans la hantise de déplaire au maître et comptent maintenir les avantages acquis par une stricte obédience envers les USA. Une intense collaboration « Europe/Russie » serait très probablement mal perçue par les américains. La volonté hégémonique de ces derniers et l’aveuglement on ne peu plus habituel de Bruxelles, placent l’Europe entre le marteau et l’enclume. Ne pas prendre langue avec Moscou pour mettre les problèmes de la Crimée et l’Ukraine à plat, n’est qu’une erreur stratégique de plus. 

Les larbins au pouvoir, si prompts à enfumer l’Europe auraient dus prendre le temps de la réflexion avant d'agir. Il faut éviter de créer, par pure bêtise, des situations inextricables. Ces mêmes larbins ne s'offusquent pas de traiter avec les dictatures de la pire espèce, n'hésitant pas de se prosterner pour l’intérêt bien compris d’une camarilla de mafieux en mal de dollars. Les capitaux du Qatar, de l'Iran et des Saoudiens, dont ils désapprouvent les mœurs et les méthodes, n'ont pas d'odeur et consolent des regrets et mauvaises consciences. Ces « serviteurs » de l'Union, irresponsables et coupables, se tirent une balle dans le pied et prennent des risques non négligeables sur le plan politique. La population, in fine, le leur fera comprendre brutalement un jour. L'Union européenne est sabordée par une bande de nulles crétinisés. 


L'Europe sous domination Américaine ?
En déliquescence, sans discernement et dépourvus d’éthique, ces inutiles de la chose publique se servent sans états d'âme de l'Europe à des fins personnelles en obéissant au patron. Ce n’est pas Bruxelles qui dirige l’Europe, mais les États-Unis. Comment cette Europe décrite ci-dessus, soumise aux USA, manquant singulièrement de solidarité, endettée, indécise, corrompue, mal armée, sans leader, tirant à hue et à dia, emberlificotée dans des lois que personne n'applique, pourrait-elle faire face aux enjeux de la mondialisation ? 

Même un imbécile de haut vol sait que l’union fait la force et qu’il est dangereux de faire croire, pour des raisons bassement électorales et en dévoyant perfidement le sens du patriotisme pour en faire un étendard de bazar afin de convaincre les foules, qu’un pays seul serait plus performant que l’union. Il est temps de faire preuve de réalisme, de se mettre au service de la logique, de voir les choses comme elles sont et non comme nous aimerions qu’elles soient. Il serait temps de mettre fin aux langues de bois et aux plaisirs d’aligner des phrases creuses et sans intérêt pour épater ses paires. Il serait également utile que les responsables de la gabegie actuelle se focalisent enfin sur les besoins de la société, avant de se préoccuper de leurs ego. Le rôle de l’élu est de servir et non de parader comme des coqs de réception en réception, un verre de champagne à la main.

Guerres inutiles
Nos caciques aux ordres devraient comprendre que les États-Unis, pour consolider leur suprématie, ont besoin de l’Europe et non l’inverse. Nous ne devrions pas axer notre politique sur les besoins des USA qui, dès le début des années cinquante, ont établis leurs engagements sur la force, avec à la clef des milliers de morts inutiles. De l’Afghanistan à l’Iraq - les guerres dévastatrices ont donnés naissance aux extrémismes les plus divers. 

La déclaration de guerre et l’invasion de l’Iraq fondée sur des mensonges, fut une erreur désastreuse et lourde de conséquences. Beaucoup de pays, sauf le gouvernement français qui a sauvé l’honneur, ont suivis les États-Unis. La situation actuelle du Moyen-Orient relève, sans contestation possible, du jeu de dupes. L’incompétence des uns et le chant des canons, promesse de dividendes pour les autres, ont dressés un mur infranchissable entre l’appétit de pouvoir et la vie humaine. Les bons docteurs « ès stratèges » en arts martiaux avaient tout envisagé mais leur ignorance historique, a fait barrage à toute anticipation d’une catastrophe annoncée. Aussi l’erreur Irakienne n’a-t-elle pas servi longtemps d’exemple ou de faute à ne pas commettre. 

C’est avec désinvolture qu’elle a été remise au goût de jour en Libye, avec le lynchage de l’honorable colonel Kadhafi, reçu en grande pompe à Paris. Mêmes causes, mêmes effets. Le chaos s’en donne à cœur joie et s’y installe pour plusieurs décennies avec une suite d’inconvénients supplémentaires pour l’Europe. Assaut de réfugiés pour l’Italie qui n’en peu plus d’être seule face à ce déferlement et aux égoïsmes de l’Europe.  Ironie du sort, de gouvernements aux partis politique, tout le monde s’en lave les mains. Il n’y a ni coupable, ni responsable. C’est la faute à pas de chance ! 


Où es tu ?
Veulerie et couardise, les deux mamelles de la gouvernance avec une vraie fausse élite déconnectée de toute réalité et au service de ses seuls intérêts. Ces  parasites d'état sont issus de privilèges verrouillés à leur intention. Ils sont une petite chapelle de théoriciens manœuvrant dans le virtuel sans autre compétence que la rhétorique de textes abscons. A eux les ors de la nation et la population harassée, culot oblige, n’a qu’à se sacrifier sur l’autel de l’austérité. 

Il est urgent qu'un homme d’envergure, avec une vision claire des priorités politiques à mettre en œuvre pour réformer l'Europe, s’attaque aux privilèges et aux problèmes de compétences. Il est temps d’en finir avec les saltimbanques du verbe aux idées courtes qui ruinent le continent depuis des d’années et se transmettent mutuellement les clés du pouvoir pour rester en famille. L'Europe avec ses formidables atouts mériterait de plus grandes ambitions que celles offertes par les bouffeurs d'illusions actuellement en charge de la destinée du continent. Ce ne serait pas un luxe. Pour résoudre la situation explosive du Moyen-Orient, les armes ne sont pas la panacée.

Le seul remède dans la durée consiste à se réunir autour d'une table et de parler, de mettre les problèmes à nu en faisant preuve de diplomatie, une fonction exigeante qui mérite du talent. Prendre la main tendue de Poutine pour collaborer et rechercher une solution au conflit du Moyen-Orient serait utile. Il a su faire preuve d’une clairvoyance de joueur d’échec dans cette guerre qui n’en fini plus d’assassiner du monde. Une étroite collaboration entre Russie et continent serait pertinente et indispensable. L’aide que Poutine avait proposé à l’Europe des bisounours fut refusée en son temps, elle est aujourd'hui acceptée par l'Amérique.

BREXIT – ET APRES ..?

A entendre discourir députés, ministres et journalistes du Brexit, on ne peut que réaliser l'urgence du coup de balais à donner pour nettoyer la société de ces marionnettes de foire. Pas de langage responsable. Pas de remises en question, si ce n'est qu'à doses homéopathiques. Il ne faut pas bousculer le chaland et garder une carte en main pour conjurer le sort contre les vicissitudes d'une future carrière. Des discours formatées et scolaires, l’imagination en berne et des projets de petits bras. Ces braves ploucs, issus des grandes écoles, brassent du vide et témoignent de réflexions sentant les bancs de l'E.N.A. Ils sont là parce qu'ils en ont les moyens et que c'est une carte de visite pouvant servir de sésame.

Déconnectés des préoccupations de la société, n’éprouvant qu’un enthousiasme limité envers ceux qui ne sont pas de la tribu, ils peinent à convertir des projets en actions. Les médias, toujours à la recherche du sensationnel, souvent en manque de journalistes efficaces, éduqués et talentueux, transforment, la plupart du temps, les interviews en séances d'autocélébration. Dans l’absolu l'invité n’a que peu d'importance puisque le journaliste pose les questions et commente ses propres  réponses. 

Évitons de chercher des boucs émissaires. Nous sommes collectivement responsables. Cessons de nous plaindre de la montée de l'extrême droite. C'est nous qui la mettons en place. Quatre vingt dix-huit pour-cent de la population actuelle n'a pas connu les exactions, ni les rafles ou les délations commises par l'extrême droite durant les années trente.  Si nous n'y prenons garde l’histoire pourrait se répéter et nous faire subir les mêmes avatars à court terme. A part les sempiternels « musclés » de tous bords et les « y a qu'à » à l'encéphalogramme plat, personne ne prétendra le contraire. Comme durant l'entre deux guerres, nous avons des gouvernements faibles à tendance bisounours, pour lesquels le pire n'est jamais certain. Ils s’auto-immunisent contre tout péril et vivent dans la certitude que tout finira par s'arranger un jour. C’est en 1945, à la fin du conflit mondial que nous avons constaté de quelle manière les choses se sont arrangées.

Cinq ans de peurs, de misères et « cent millions de morts » avant d’êtres libérés par le Général De Gaulle et les alliés. L’extrémisme et le repliement sur soi, ne sont que manifestations d’une minorité de frustrés aux ventres mous et d’ignorants. La sauce politique des « guignols » aux responsabilités fait des grumeaux. Il serait temps de mettre les choses à plat et de réaliser que seuls, face à la mondialisation, nous ne représentons pas grand chose.

L'Angleterre seule contre tous ... 
Les pieds nickelés prétendant le contraire ont certainement abusés des prédictions de la Pythie ou trop tirés sur leurs joints. Ce serait affirmer qu'un footballeur, seul face une équipe de onze joueurs, serait à même de remporter le match. Il est permis de rêver mais il est interdit d'utiliser le rêve comme moyen de gouvernance. Notre société civile vit suffisamment de désordres sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter. La confrontation entre David et Boris, respectivement premier ministre et ex maire de Londres, pour une question de politique intérieur en est le dernier exemple. L'ambition carriériste, l'ego démesuré, l'inconséquence et l'absence de vision des deux protagonistes mettent à mal la perfide Albion et risquent de morceler le pays, si l’Écosse persiste à vouloir faire partie de l’Europe. L'incompréhension et la méfiance éprouvée envers l'Europe telle qu'elle fonctionne depuis  des décennies, n'est que le résultat de trahisons politiques, d’incuries élitaires, de visions léthargiques et d’égoïsmes nationaux. La carence en figures emblématiques capables de motiver bras cassés et carriéristes professionnels qui profitent du système au lieu de le servir, ne font qu’alourdir les passifs. La plupart des pays ont pris l'habitude de faire leur business et petites magouilles en profitant de la manne versée par les contribuables de la communauté.


L'indolence et le refus du politique à assumer ses  responsabilités, laissant croire que Bruxelles est seule coupable de toutes les vilenies. Les citoyens devraient savoir que les fonctionnaires de Bruxelles sont le fait des vingt-sept  membres de la communauté qui les élisent. Tant que le politique omettra d’agir dans la transparence, toute solution avancée sera bancale. Ce qui engage l'avenir d'une population ne peut se réaliser sans elle et c’est courir à l'échec que d’oublier cette simple notion. Pour répondre aux attentes du citoyen. le forum de discussion a son utilité. Il est en effet primordial d’expliquer, d’échanger, et de convaincre, lorsqu’il s’agit de transformer les lignes d'une politique donnée.

La population peut accepter ce qu'il comprend mais déteste être mis devant le fait accompli, comme c'est le cas la plupart du temps. Le Brexit, résultat du pari imbécile de deux ego surdimensionnés, offre une opportunité, grandeur nature, à l'Europe de se réorganiser. Les esprits chagrins, les vieilles lunes ou taupes cavernicoles, ont l’occasion de se réhabiliter en démontrant que l’ignorance n’est pas une fatalité. La nostalgie du passé ne construit pas l’avenir et assurer, tant que faire se peut, le devenir des futures générations est un devoir qui mérite d’être soutenu par les talents d’une nouvelle classe politique. Il est nécessaire d’avoir recours à un œil neuf pour jauger les voies du possible et prendre la hauteur suffisante permettant d’englober l’ensemble de ce qui fait la mondialisation. Un pays isolé ne représente plus rien et l’Europe n’est qu’une partie, importante il est vrai, de la partition du monde. Il n’est plus temps de jouer « petit Bras ». Pour être crédible sur le plan mondial chaque pays sera bien obligé de céder, tôt ou tard, une part de sa souveraineté afin d’accoucher des « États-Unis d’Europe » comme le préconisait Winston Churchill lors de son allocution de Zurich en 1947.

Notre époque est compliquée, incertaine et les orages menacent de toutes part. Personne ne sera à l’abri le jour où la tempête éclatera. A l’ère d’internet, informatique aidant, la notion temps perd de son importance et la distance n’est plus un obstacle. En quelques secondes les bonnes ou mauvaises nouvelles traversent les hémisphères, obligeant gouvernements ou services spécialisés à prendre des décisions pouvant êtres lourdes de conséquences. Ces situations extrêmes exigent des compétences hautement qualifiés, très loin de celles du carriérisme habituel des « élites » actuellement aux manettes. La société a besoin d’hommes clairvoyants, lucides, honnêtes et désintéressés, œuvrant pour le bien de tous. Ce qui n'est plus le cas depuis des lustres. Aujourd’hui le seul bien-être de son pays n'est plus de mise, il est également nécessaire de prendre en compte celui du monde dans sa globalité.

Nous oublions trop facilement que nous sommes tous interdépendant aussi les égoïsmes, qu’ils soient individuels ou imputables aux états, ne manqueront pas d’anéantir et ensevelir sous les immondices de l’histoire ces consciences atrophiées. 



NB Les guerres ? Celles du moyen orient ou d’ailleurs sont aussi nos guerres. Si nous voulons la paix, il faudra utiliser les moyens nécessaires pour mettre fin aux conflits en cours. Ces guerres qui laminent les populations sont le fait de petits potentats de salon, de quelques vulgaires qui n’en n’ont pas assez  d’en avoir trop.  Une question d’impuissance de nantis, de « pauvreté opulente ». Un pouvoir emprunté aux misérables, faisant fructifier les dividendes du sang dans l'indifférence générale.

RENOUVEAU

Nouvel an ! Le temps de la frénésie, des derniers achats et des projets culinaires. Le temps où tout fait ventre, où la bouffe s’associé aux bonnes résolutions. Le passage obligeant la frustration de s’ouvrir à l’envie et le regret à l’espoir. L’hypocrisie permanente des petits souhaits à enjoliver l’avenir. Les religions continuent à exercer leur fonds de commerce et tempèrent à peine les sempiternels ravages commis au nom du Dieu unique. La course aux faux besoins, aux amis virtuels et objets inutiles. La ronde des présents pour motiver la reconnaissance et susciter un sentiment d’appartenance, de proximité avec l’autre et rompre ainsi le cercle des solitudes. L’homme abandonné, ignorant l’ami qu’il nourrit en son sein. Spectre noyé dans le vacarme du quotidien et vêtu de néons à la lumière blafarde, il participe aux danses éphémères de l’illusoire sur la crête séparant les abîmes du vide et de l’insignifiance. 

La société où l’avoir n’est qu’une possession supplémentaire versé sur le tas de l’inutile, où les étrennes à peine déballées et sitôt revendus, sont accompagnés de vœux qui ne servent que l'espérance d'une aube rassurante aux promesses de bonheur acheté à crédit. La peur mêlée d'indifférence, le regard aveugle à l'avenir. Des repères perdus dans le chaos du non-sens. L’horizon des possibles s'éloigne à mesure que grandissent les angoisses du vide. Ils parlent, prononcent des phrases sans contenus pour rassurer les imbéciles en attente de solutions. Une cacophonie de l’intransigeance où les égoïsmes se mesurent à l'incompréhension de l'autre. La planète traverse une très mauvaise passe qui pourrait correspondre à l’effondrement de notre civilisation. Plus de sept milliards d'individus peuplent nos cinq continents. Cinq cents multinationales se  sont emparées de cinquante-deux pour cent des richesses de notre planète, laissant un grand nombre d'indigents au bord de la route. Une misère programmée dans le but non avoué de favoriser la docilité d'une main-d’œuvre corvéable et bon marché. 


Un maigre salaire remplace le fouet de l'esclavage des sévices utiles du temps des barbares. Une poignée de politiques au service de la finance, accompagnés d’une tribu de religieux,  scellent le sort d'une multitude de hères en déshérence. 

Un noyau restreint de cyniques entament les grandes manœuvres politico religieuses pour le pouvoir et la possession des biens de notre planète. Les faits sont avérés et ces entreprises à caractère pseudo spirituelle élaborent leur fortune en puisant avoirs et pouvoir dans la poche du pénitent qui, a l’écoute des chants du livre et bercé par une liturgie parfumé à l’encens, s'achète les indulgences, gages de paradis. La bonne parole permet de rendre tolérable l’intolérable et nous enjoint à considérer la souffrance comme un rachat de pêchés. Une bourgeoisie de la bonne parole, porteuse du dogme et souvent avide de pouvoir, prompte à condamner le chemin non conforme aux livre, interdisant toute recherche personnelle.

Le contribuable, cet homme de peine au service de quelques « happy few » aura droit aux discours, aux promesses sans lendemains et à l’espoir d’une aube joyeuse. Promesses sans conséquences qui permettent aux politiques de s’affranchir du temps entre deux élections. Le contribuable, ce bâtard sans mémoire situé entre deux extrêmes, finance les guerres que se déclarent les gouvernements, ainsi que la reconstruction des pays dévastés par ces dernières. En outre il a le privilège de mourir au champ d'honneur pour sauvegarder les intérêts de ceux qui encaissent les dividendes générés par les conflits. Une médaille posthume habillera la victime du cynisme ambiant. L’opulence démesurée pour une poignée de spéculateurs, la misère crasse pour un nombre croissant de déshérités, victimes de l’avidité et de la corruption. Guerres, révoltes et saccages…une suite d’escroqueries sous forme de paquets cadeaux livrés franco de port à l’humanité. Politiciens asservis aux lois de la finance. Quel sort pour la nouvelle année ? Une répétition de la précédente…avec sa cohorte de mots, d’intentions, de promesses et de projets inutiles ou un « remake » des années quarante ? 

Tous les ingrédients en faveur d’une catastrophe sont réunis. Bulles économiques et son cortège de faillites annoncée, soulèvements, révoltes, guerres, famines, corruption et incompétences généralisées ne demandent qu’à éclater au grand jour. Aucune instance ne dispose des armes capables d’endiguer une telle déferlante. Les bonnes volontés, il y en a, ne suffiront probablement pas à freiner les velléités suicidaires d’une bande d’illuminés qui tiennent nos sociétés en otage. Des gouvernements incompétents, des politiciens achetés et des spéculateurs inconscients, conduisent notre civilisation au désastre. Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année si ce n’est la démission collective de tous les imbéciles qui nous gouvernent. Donner des voix à l’intelligence et découvrir ce qui nous unis plutôt que de guerroyer pour s’approprier les biens d’autrui. Savoir vivre ce que nous sommes. 

Ce ne sont là que des souhaits à court terme, disons valables du premier au quinze janvier, avant que les mauvaises habitudes ne reprennent le dessus et nous rapprochent de l’inéluctable échéance...

LE COCKTAIL MOLOTOV À USAGE PUBLIC

Le laisser aller et laisser faire de nos responsables gouvernementaux est une porte ouverte au communautarisme. Par ignorance beaucoup, par manque de réflexion souvent, par utopisme mal digéré la plupart du temps, nos concitoyens oublient qu'un territoire n'est pas extensible à l'infini. Accepter contre toute logique une transhumance arabe incontrôlée et parfois incontrôlable ouvre un boulevard au retour des pogroms de sinistre mémoire. Cette insulte suprême faite à l'humanité donna naissance au nazisme, à la déportation et aux chambres à gaz. 

Le fameux leitmotiv: «Plus jamais cela » ne fut qu'une formule facile dans le but de dégager sa responsabilité. Ce ne furent que des mots à tout faire pour donner une  consistance plus morale aux distributions de petits fours et aux flûtes de Champagne offerts lors des commémorations officielles.



Les cohortes de salafistes, barbares sanguinaires sortis tout droit du moyen âge, ignorants pour beaucoup d’entre eux, prennent prétexte du coran pour assouvir leur soif de pouvoir. Ils tuent, martyrisent, pillent et brûlent ce qu'ils sont incapables d'obtenir par le droit. Ce ne sont que des assassins mentalement déficients.



Il est toutefois navrant de constater que la responsabilité de cet état de fait incombe en grande partie à l'occident. Pourquoi se voiler la face ?  Il n'est pas déraisonnable de prétendre que l'occident, des siècles durant, a pillé sans vergogne les richesses du monde, façonnant les territoires conquis par la force, à son image. Nous avons escroqué des peuples, échangeant quelque verroterie sans valeur contre  l'or sacré  de tribus avant de les soumettre à notre volonté. Notre arrogance à vouloir inculquer notre conception du monde comme étant la seule valable, n'a pas de commune mesure. Interdire de prier d'autres dieux que le nôtre en soumettant les déviants à la question et s'étonner en fin de compte de ne pas êtres aimés par ce que nous nommant pudiquement, le tiers monde, n'est pas banal.


Que deviennent les indiens d’Amérique, les tribus d’Amazonie qui n'ont que la forêt et le fleuve amazone pour subsister? Les intérêts de quelques grands groupes industriels pillent leurs territoires au nom de la finance, à la recherche de pétrole, de gaz et d'or, déboisant les forêts, polluant le fleuve, rendant ainsi la pêche impropre à la consommation.


Aujourd'hui nous vivons un retour de manivelle.  Le « Tiers monde »  s’invite à notre table et présente sa facture. Depuis peu nous apprenons à nous défendre contre l'invasion des adeptes de l'illusoire désir de partager notre bien-être acheté à crédit. Nous nous endettons de plus en plus pour vivre sereinement la fin d'une époque, aidés en cela par des gouvernants avançant avec la canne blanche du non voyant.

Le laisser faire, le laisser aller, en refusant d’appliquer les lois par pur calcul électoraliste équivaut à mettre en danger l'existence de nos concitoyens. Nos dirigeants portent une lourde responsabilité quant à la dégradation du climat provoquée par leur indolence.  
Sauvegarder leurs prérogatives afin de se maintenir au pouvoir,  risquant ainsi de créer des désordres publiques n'est pas une attitude responsable.  Ne soyons pas étonnés de constater l'aversion toujours plus importante du contribuable envers le personnel politique.  


Les couards qui nous gouvernent sont, depuis belle lurette, dépourvus de tous sens éthique et moral. Leur courage politique n'est plus à l'ordre du jour.  

Les fonctionnaires européens œuvrant dans la capitale belge, font de Bruxelles leur terrain de jeu de prédilection. Pieds bots de l'information, techniciens avertis à l'éthique de clan solidement ancrés dans leurs bulles et bien loin des préoccupations de ceux qui les nourrissent à coups de milliards. Ils s'illustrent au quotidien par une farouche volonté de préserver leurs rentes. Habiles coupeurs de cheveux en quatre, à l'aise dans l'inutile, ils témoignent d'un enthousiasme délirant envers les lobbys de toutes sortes...un pourboire est toujours bon à prendre ! 

A aucun moment ces forts en thème, spécialistes du calibrage de melon ne se sentent concernés par la grandeur de l'Europe. Atteints par le syndrome du vol stationnaire, dont souffrent également les exécutants des basses œuvres des divers pays de l'union, ils refusent d'entamer le processus forçant l'Europe à se mettre en adéquation avec ses atouts et ses besoins. Ils souffrent indubitablement d'un défaut de vision à long terme et de manque d'ambitions altruistes. Bruxelles est une faillite exposée sur des montagnes de beurre et de viande. Qui plus est, les vénérables de la capitale font si forts qu'ils  génèrent les conditions idéales pour l’avènement d’un raz de marée de l'extrême droite à travers le continent. Ces lobotomisés de l’extrême à vision furtive ne faciliteront pas la tâche des claire-voyants. L'Europe n'est pas un souhait, un désir de grandeur ou un trait de crayon sur une carte. Il n'est pas question d'être pour ou contre, d'en avoir envie ou pas. L'Europe est une nécessité absolue, une question de survie. La mondialisation est un fait acquis, sans retour possible. La guerre est déclarée !  Nous en sommes navrés pour les obtus en tous genres.

Trop de chefs et chefaillons mettent leur ego au service du pouvoir, se servant avant de servir. Comment expliquer et faire comprendre que seule l'unité crée la force. Comment faire admettre que bien des fonctionnaires à hautes responsabilités ne sont pas à leur place là où ils opèrent. Comment expliquer et persuader une majorité de citoyens que seule l'unité Européenne pourra assurer son avenir à long terme.

Des doublons coûteux, des travaux inutiles, des organisations caduques, un clientélisme absurde et de la corruption à tous les étages, finissent par démobiliser citoyens et entreprises. Les instances gouvernementales s'acquittent si bien de leurs tâches que la plupart des pays de notre continent se détournent de l'union. Les visionnaires que furent Schumann et Monnet doivent se retourner dans leurs tombes

L’Europe est riche et dispose d'atouts phénoménaux ! Notre richesse, notre savoir, notre expérience et notre histoire détiennent les clés de notre mieux-être. Pour l'instant nous marchons en ordre dispersé faute de disposer de vrais politiques. Seule l'union des états avec un réel pouvoir économique et politique peut, à terme, devenir une force de combat. Le monde s'érige sous nos yeux en quatre zones d'influences à savoir : l'Asie, l'Amérique du nord et du sud, l'Afrique et l'Europe. L'Europe émiettée où chaque protagoniste se la joue perso est à peine audible. L'Afrique en construction se trouve dans la ligne de mire de la Chine, de l'Inde et dans une moindre mesure des autres pays de la zone  pacifique. L'Afrique et l'Australie représentent, par la richesse de leurs sous-sols, de véritables greniers à matières premières convoités par tous. En prenant la hauteur nécessaire pour embrasser d'un rapide coup d’œil l'ensemble de nos continents, nous remarquons à quel point notre monde se transforme, se reconstruit et se regroupe en fonction de ses affinités géostratégiques et politiques. Il ne s'agit pas de jeux mais de survie. 


L'Intérêt des États Unis ne se trouve plus en Europe ou au moyen orient. Le centre des opérations se déplace et se développe à grande vitesse en direction de l'Extrême Orient. 

L’avènement de l’indépendance prochaine de l'Amérique envers son énergie ne fait qu'accélérer le mouvement. Qui plus est, dans une décennie ou deux, notre parapluie protecteur, « l'Otan » perdra sa raison d’être et notre continent aux voix discordantes  perdra ses  quelques  pouvoirs de défense. Ils seront vingt-sept ou vingt-huit seuls face au terrorisme et au poids toujours grandissant, du commerce, de la finance et de l’industrie mondialisés. 

Le seul continent qui fut à notre portée, l'Afrique est prit d'assaut par la Chine et nous échappe. Elle rafle ainsi la mise aux léthargiques que nous sommes. L'Empire du milieu, cette très vieille civilisation sera bientôt la première puissance mondiale ! Alain Peyrefitte dans son livre paru en mille neuf-cents quatre-vingt « Quand la chine s'éveillera...le monde tremblera » nous l'annonça avant l'heure. Les obtus, les égocentristes et les aveugles par vocation, se perdent et se noient dans des querelles de cloché, entraînant les habitants de nos pays vers une déchéance inéluctable. Les nostalgiques des colonies, du Maghreb en général, du pastis et des palmiers en particulier, feraient bien de réviser leurs rêves de hamacs à l'ombre des citronniers en fleurs. L'Europe se déconstruit et s’affaiblit à toute allure. Elle se perd dans l'histoire de son passé, dans des rêves de grandeur et se noie dans des montagnes de confusions plus dogmatiques les unes par rapport aux autres.


Pendant ce temps, une importante partie de responsables politiques de notre planète montent aux barricades, entament leurs mues et préparent la prochaine guerre économique et industrielle. Il s'agit bien d'une guerre, d'une place à prendre et à défendre.

LE MENSONGE D'ETAT PERMANENT

Le débarquement en Normandie en 1944
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale le trois quart des habitants de  l’Europe occidentale prétendaient tomber des nues, lorsque les journaux faisaient les gros titres sur les chambres à gaz. Qui plus est, la majorité des habitants de notre continent fut également de farouches résistants… de la dernière heure. La couardise est une merveilleuse carte de visite, imprimée à grand frais et distribuée gratuitement au plus grand nombre, à la grande satisfaction de la plupart des dirigeants qui furent, pour beaucoup, partie prenante de toutes les lâchetés. Quelques grandes figures émergentes du chaos de l’immédiat après-guerre (ne citons que De Gaulle et Adenauer), furent rapidement évincées par des prédateurs sans scrupules, chargés d’ambitions peu compatibles avec une démocratie. 
 
Les visionnaires, créateurs de l'Europe
Une démocratie verbeuse, constamment prise en défaut par manque de réflexion et un besoin congénital de céder à la facilité et à l’illusoire. La situation de désordre planétaire actuelle est de notre fait. Nos exigences ataviques de conquêtes, notre volonté de disposer d’autrui et notre manière de façonner l’histoire à notre convenance, engage notre responsabilité pleine et entière.

Souvenons-nous des dénonciations calomnieuses de la part des résistants de fraîche date et leur propension à raser gratuitement la tête des femmes ayant eu des rapports sexuels avec des soldats allemands. Ce fut le courage des couards, l’héroïsme de bazar et le pain quotidien de l’imbécile dont la lâcheté rôdait à chaque coin de rue. 


Souvenons-nous de notre refus d’accepter le retour des juifs - survivants des camps de concentration - dans leurs pays respectifs. Aucun pays se targuant d’honorer la démocratie ne les accueillit.

Exodus, le navire de la honte qui fit plusieurs fois le tour du monde, avec sa cargaison de juifs rescapés des camps, chassé de port en port, sans jamais trouver de terre d’accueil.


L'Exodus ou le refus de réintégrer les juifs
Nous avons préféré nous appuyer sur l’organisation des Nations Unies, cette association de planqués aux d’ambitions diverses, mais toujours au service du plus puissant. C’est à elle, l’institution tant décriée par le  « Général De Gaulle » et avec la complicité des pays à peine libérés, qu’incomba la tache d’organiser une terre d’accueil ou mieux, un pays destiné aux juifs. Pourquoi pas en Palestine, territoire où juifs et palestiniens ont toujours vécu en plus ou moins bonne harmonie durant des millénaires. Ce fut la naissance d’Israël…naissance obtenue dans le sang par les terroristes de l’époque, bandes armées par les démocraties occidentales. Ces bandes avec l’aval bienveillant des institutions internationales, disposaient d’un armement en suffisance pour chasser, assassiner, torturer et dépouiller les autochtones.  



Les terroristes d’alors se frayèrent un chemin à travers les dites populations à coups de cocktails Molotov et de grenades.  Les protagonistes de ces massacres furent Ben Gourion, Golda Meir et autres Moshe Dayan (Voir les journaux de 1947/48 facilement consultables sur le web.).

Il n’a jamais été question de traiter avec les palestiniens. Ils ont été chassés de chez eux, assassinés ou torturés, puis parqués dans des camps dont certains subsistent encore en 2013.  Ils subissent toujours la loi de l’occupation et il est parfaitement légitime que ce peuple cherche à s’en émanciper. Par les armes s’il le faut…
Aujourd’hui encore ils sont régulièrement dépouillés de leurs biens et emprisonnés sous prétexte de représenter une menace pour l’état d’Israël, l’envahisseur.                                                                             

Conflit Israélo-palestinien
Depuis soixante cinq ans les Palestiniens sont prisonniers de leur  territoire dont les frontières sont définies avec condescendance par Israël. Un territoire constamment remis en cause par de nouvelles implantations de colonies, sous l’œil indifférent de la plupart des instances juridiques internationales. L’étonnement occidental envers la révolte permanente des arabes dans cette partie du monde est tout de même surprenant. A croire que nous n’y sommes pour rien.
                        
Israël, tenu à bout de bras par les Etats Unis en tant que leur fer de lance au moyen orient, se trouve de plus en plus en porte à faux par rapport à la situation de cette région. Israël ne fait qu’attiser une haine tenace et son devenir risque de poser problème le jour où le pays cessera de servir de levier d’influence aux uns et aux autres. La situation au Moyen-Orient, grâce à la subtile politique hégémonique de certains pays occidentaux est explosive. En fait nous récoltons ce que nous avons semés. Le grand chambardement partiellement idéologique dont nous sommes pour beaucoup, entre salafistes, djihadistes, frères musulmans et musulmans laïques,  bat son plein et ne demande qu’à s’étendre vers l’extrême orient.

Barack Obama & le Gaz de Schiste
L’Amérique d’Obama se réveille et constate qu’elle n’est plus le gendarme du monde, qu’elle n’a plus les moyens de faire plier des adversaires à sa guise.  Depuis l’avènement « Obama » la politique est au désengagement à marche forcée, d’autant plus que grâce aux gaz de schiste elle pourra bientôt se passer du moyen orient pour son approvisionnement énergétique. L’importance des pays du Golf va en diminuant pour les Etats-Unis et par conséquent renforce le rôle qui incombe à l’Europe. Le support logistique des Etats Unis envers l’Europe n’est plus un acquis à long terme et l’Europe n’est pas en mesure d’assurer son autonomie.

Vietnam - Conséquences de l'Agent Orange.
Gouverner c’est prévoir, mais depuis plus de cinquante ans les erreurs se sont multipliées, s’enchaînant les unes aux autres, telles les perles d’un collier. Toutes les politiques menées par l’occident le furent pour satisfaire le court terme et pour engraisser démesurément les gros complexes industriels et leurs financiers. Guerre de Corée, de Panama, le putsch d’argentine pour favoriser l’accession de Pinochet au pouvoir, le Vietnam, l’Erythrée, la guerre du Golf, l’Iraq, l’Afghanistan et toutes les petites révolutions ne faisant pas les gros titres. Des millions de morts et d’estropiés qui n’ont servis à rien, si ce n’est d’ajouter du deuil aux ruines. Le fauteuil club pour les mandataires et les cercueils pour la population.

Arroser le Vietnam de défoliant n’est pas la meilleure méthode pour favoriser l’amitié entre les peuples. 


Accepter sans broncher le gazage des Kurdes en Iraq par Saddam Hussein et monter sur ses grands chevaux lorsqu’il s’agit des méfaits du gouvernement Syrien de Bachar, n’est pas un signe d’humanisme, mais simplement une question d’intérêt géopolitique à sauvegarder. Ô oui, le cynisme est un couteau tranchant au service du puissant qui voit le peuple comme le tigre voit l’agneau, un simple moyen de se sustenter.

Le désir des populations concorde rarement aux intérêts des dictatures de la finance. Qu’il s’agisse de gouvernements, de gros propriétaires terriens façon Brésil, de complexes industriels et agro-alimentaires ou de banques, le peuple ne jouera, comme de bien entendu, que les utilités. Son rôle consiste à être soumis et à obéir aux injonctions du chef. Il y excelle la plupart du temps. Et quand les décideurs se trompent, les peuples payent, cela fait partie des règles du jeu.

A commencer par l’erreur des Etats Unis en Afghanistan. Armer le hezbollah pour en chasser les Russes fut une fausse bonne idée. A terme ce fut l’accession au grand jour d’Al-Qaïda. Vouloir abattre Saddam Hussein fut un autre projet malsain née d’une cervelle délabrée en mal de sensations fortes. Y vouloir instaurer une démocratie qui plus est, fut une flagrante méconnaissance de l’histoire. Gérer un pays artificiellement crée par d’anciens colonisateurs dans un esprit de convenance et peuplés d’ethnies antagonistes depuis plus de trente siècles, était une action voué à l’échec et un moyen de mettre la région à feu et à sang. Une démocratie ne peut s’imposer, ni par le chantage, ni par la force. La démocratie ne s’exporte pas.

Nous avons fait ce qu’il fallait pour mériter nos ennemis. Entre les intégristes de tous genres, des religions à la finance, ces derniers cherchant à ramasser les dernières miettes de l’ultime festin, nous avons atteints un point de non retour.


Dictature financière
Quant à la création de l’Europe, voulue par quelques visionnaires éclairés, ce fut un projet grandiose devant permettre à notre continent d’émerger de ses ruines pour devenir une réelle puissance autonome internationale. Une perspective considérée comme déplaisante par les Etats-Unis, y voyant à terme, une atteinte à leur hégémonie. L’Amérique a donc observé avec bienveillance la mise en pièces de cette œuvre par des branquignoles de la politique à l’esprit déchiré par de dévorantes ambitions personnelles. Nous connaissons la suite : une Europe exsangue, inexistante, dispersée, sans direction de politique étrangère, économique, militaire et industrielle. Pas de grands projets et à la tête de ce conglomérat hétéroclite censé représenter une certaine unité, la même armée d’inutiles à la recherche de pouvoirs personnels, qu’il y a soixante cinq ans.
Que faire ? Quelle sera la suite des événements ? Inverser le mouvement semble aujourd’hui hors de portée. 


Le besoin de garder le pouvoir et de faire fructifier ses biens pour paraître et gagner l’estime de ses pairs, est devenu une logique vitale ancrée dans les mœurs de celui qui n’a que cela, pour justifier son existence.

Ce n’est pas la poignée de faucons s’attribuant les trois quarts des biens de cette planète qui changera la donne. Ils ne lâcheront rien, préférant mourir écrasés sous le poids de leurs biens.

Une bonne partie de l’humanité, déroutée par des discours se voulant rassurants, ne sait à quoi s’en tenir, succombant, pour beaucoup d’entre eux, aux slogans annonçant des lendemains qui chantent…sans y croire vraiment. D’autres se battent pour leur survie sans avoir l’assurance d’atteindre les faubourgs d’une vie apaisée. La convergence de vision ou de point de vue n’est plus à l’ordre du jour. Il est à croire que la ruche mondiale se divise en cellules agrippées à leurs prérogatives pour défendre leur pré carré à n’importe quel prix. Une tour de Babel à l’échelon du monde où la langue commune a cédé la place à un dialecte incompréhensible.

Que faire ? Il serait peut-être opportun de laisser filer l’onde jusqu’au choc final. Le chaos en résultant déterminera, peut-être, les nouveaux chemins à parcourir.
C’est sur des terres agonisantes que de grands changements trouveront les terreaux nécessaires aux visions du futur.

 

N.B :

L’Europe, à l’instar de la colonne Vendôme de Paris, n’est pas un édifice incrusté de hiéroglyphes, mais une  construction hérissée d’égoïsmes nationaux, formés de vingt-sept pleutres vivant la main tendue dans l’attente de recevoir la manne de Bruxelles. Les divers lobbies, fonctionnaires agrées par les services gouvernementaux, n’ont aucune envie d’embrasser le drapeau bleu aux étoiles d’or. Ils ne pensent qu’à se goinfrer des avantages dus à leur charge, exigeant tout et son contraire sans véritable contrepartie. Chacun pour soi et Dieu pour tous, les pauvres seront bien gardés.

L’Europe souffre d’un désintérêt flagrant de la part de sa population, faute d’avoir su l’intéresser à l’histoire de notre continent. Faute aussi de ne pas avoir su lui insuffler un réel idéal européen, un rêve où l’avenir côtoie la grandeur.  Ce ne sont pas les technocrates, maîtres ès arrogance, avides de promulguer des  lois, d’instaurer des règles et de fixer des interdits qui auront le pouvoir d’enthousiasmer les foules.

La vision de nos sémillants fonctionnaires se limite, sans états d’âme, à structurer, à formuler, à programmer en oubliant de donner vie à une nouvelle confiance, largement perdue mais absolument indispensable au bon fonctionnement de l’Europe. L’Être humain a besoin de se sentir attiré vers un futur pour pouvoir fonctionner sans trop de casse au quotidien. Avec le temps, la politique de ces forts en thèmes a réussi à assécher l’attente des peuples. Or sans adhésion massive des populations, le manque complet de communication aidant et l’absence totale de pédagogie risque, demain, de faire éclater l’idée de la construction européenne. Sans union populaire notre continent entamera sa lente  marche vers le déclin.

LA CHASSE AUX FAUX CULS

 
A considérer la culture des armes, l’attrait immodéré pour la finance et l’engouement voué au pouvoir, l’histoire nous incite à chercher un quelconque lien correspondant à une période similaire dans le passé de l’humanité. La présente situation de l’homme dans son environnement international est unique. De son état primitif à celui de sauvage, de marchand d’esclave au chef de guerre et de criminel à bourreau, sous des prétextes fallacieux, l’homme, pour se dédouaner de toute responsabilité réussit à détruire les civilisations qu’il a fait naitre.


 
Le 21nième siècle lui offre l’occasion de mettre fin à toute vie sur la planète. Une façon comme une autre d’avoir le dernier mot.


Cette fin de cycle, résultat de notre aveuglement et de notre déraison mettra, espérons-le, un terme à la famine organisée par nos insuffisances. Cette fin de cycle mettra, peut-être, la misère des populations, aujourd’hui géré à rebours du bon sens pour des raisons idéologiques, à l’ordre du jour. 

Tout est organisé autour du noyau dur de la finance internationale… avec le consentement tacite du petit personnel politique qui y retrouve ses billes. Pour convenances, supposées étatiques ou géostratégiques, nos institutions finissent par éclabousser les démocraties, ou supposées telles, dans la plus grande indifférence.  




Nous sommes en échec durable ! Les fonctionnaires politiques, ou devrait-on dire, les politiques se la jouant à la manière du fonctionnaire ayant comme seule ambition dans la durée, de s’asseoir sur le coussin de la retraite en pantouflant entre havane et cognac, serrant les fesses pour ne pas commettre d’impairs trop visibles.

Un chemin peuplé de combines, ou le sort de la population dépend du degré de pollution intellectuel de tel ou tel député ou ministre en charge. De discours en fausses promesses, c’est le bal des faux-culs en habits du dimanche. Ils vivent pour se faire élire ou réélire en organisant des votations coûtant la peau des fesses. 

Pour ces amateurs de mini pouvoirs, l’importance c’est de rester en place, de durer et d’engranger avec, en guise de récompense consenti par les princes du pouvoir financier, de faire main basse sur le fruit du labeur populaire. Les quelques responsables qui sortiraient du lot sont incapables d’agir faute de soutien.


Nous savons que le monde est gouverné par une poignée d’individus aux pouvoirs exorbitants. Les clés de leurs succès reposent principalement, sur la dolence des chefaillons gouvernementaux, tenus en laisse par la promesse de lendemains qui chantent et la docilité des populations à bout d’espoirs. Il faut du carburant pour faire fonctionner la machine et quel meilleur carburant que l’énergie d’un peuple. Un système financier n’est pas un idéal en soi mais devrait permettre, au moins, de créer les structures nécessaires pour favoriser l’avènement d’une véritable démocratie.
Depuis l’ancrage de la finance dans une mondialisation sans régulations, avec ses excès spéculatifs pervers, la porte aux explosions populaires s’ouvre toute grande. 


Si la présente situation devait perdurer ce ne serait qu’une question de temps, de quelques années tout au plus, avant le début de soulèvements de masses. Les siècles écoulés ne servent plus de repères. Aujourd’hui, un pouvoir régional, national ou continental, ne peut plus se contenter de gouverner par la corruption.  Une population, quelle  qu’elle soit, a le droit de pouvoir réclamer et obtenir la  justice, l’équité et le respect. La couardise de nos dirigeants ne pourra engendrer que mépris et colères, rendant le ou les pays totalement ingouvernables. 


Toujours par convenance géostratégique nous fomentons des guerres de religions  ou alimentons celles qui naissent spontanément avec comme résultat de réinventer, des siècles plus tard, l’inquisition de sinistre mémoire. 

Toujours pour le bien de celui que nous combattons, mais en réalité il s’agit d’un prétexte à assujettir des populations pour mieux les piller.

La sophistication de ces guerres, déclarées au nom d’une hypothétique démocratie à instaurer n’ont, semble-t-il, peu d’équivalence dans notre histoire. Il est vrai que certaines conquêtes du passé, si brutales qu’elles furent, n’ont pas toutes été le fait d’exterminateurs, de fous ou d’imbéciles en mal de gloire. 


Grecques, Romains, Mongols et Arabes ont aussi essaimés du savoir sur leur chemin. Entre l’écriture, la connaissance et les œuvres d’art, les populations vaincues ont souvent bénéficiés d’une précieuse semence qui leur permit d’y trouver, à travers les siècles, une certaine matière à épanouissement.



NB. Déjà de violents soulèvements éclatent aux quatre coins de notre planète. Ce ne sont là que les prémices d’une situation en développement et le résultat d’une oppression, sans commune mesure, de quatre-vingt-dix pourcents de l’humanité au profit des dix pourcents restant. Quand il n’y a plus d’espoir, quand il n’y a plus de rêve, mais que la peur pour faire face au quotidien, il ne faut pas s’étonner que les peuples se retournent contre les initiateurs de cette société, qui ont fait leur beurre en vendant du bonheur virtuel.

RIEN QUE DU VIRTUEL

Quel désenchantement que de constater jusqu’où l’humanité se complait-elle dans une sorte de  désespoir collectif, à presque revendiquer de ne vivre qu’au travers du prisme de virtuelles réalités.
Tant sur le plan politique que celui des émotions au quotidien, l’espoir rejoint la malle aux souvenirs. L’action cède la place à une virtuosité langagière mais la cacophonie générale souligne l’inanité des propos.

Le réel l’abandonne à l’illusoire et chaque jour n’est plus que scène de bastringue. Le rêve du devenir se libère dans le bruit des verres de champagne s’entrechoquant pour fêter un instant d’égarement et exorciser l’ennui, dans le triste dessein de donner odeurs et couleurs à nos lendemains.

 
Dans l’incapacité et la crainte de subir le poids de l’avenir, l’imagination et les visions rétrécissent, se convulsent et disparaissent. La lumière du futur semble absorbée par la désespérante ignorance et par la paresse intellectuelle de nos édiles. On ne pense plus, on digère avec nostalgie les souvenirs d’un passé révolu. Ressusciter ce qui fut, en guise de précepte d’avenir, n’est qu’offrande biaisée.

Une politique désordonnée, des politiciens dévalués par des égos d’une affligeante stérilité. Leur éthique mise en sommeil… tout finit par se complaire dans un climat de corruption banalisée. Une duperie qui s’infiltre dans les mœurs.  


Les « Al Capone » de la finance, spécialisés dans le dépouillement de la classe moyenne, font danser la polka à nos dirigeants, inaptes à gouverner et par trop inféodés au capitalisme le plus débridé. Ces mafieux du profit à court terme,  s’approprient le pouvoir perdu des gouvernants et transforment ministres et fonctionnaires d’état en marionnettes dont ils se jouent. La société est entrée de plain pied dans la décadence et annonce l’émergence d’un cycle nouveau. Le sort de notre oligarchie occidentale s’assimile, au mieux, à des dommages collatéraux, prétendent les financiers affameurs . Les responsables gouvernementaux, plus « mollusques parasitaires » qu’éclairés se mettent à l’abri de la vindicte populaire en s’enfermant dans leurs tours d’ivoire pour y protéger le produit de leurs vols. En d’autres temps, ces affameurs éhontés auraient mérité la corde !

 
A quand la révolution ? A quand la fin de l’autoflagellation d’une certaine partie de l’humanité  incapable de se dresser contre les prébendes des nantis ? Se soumettre à l’injustice ne fait que renforcer les pouvoirs en place. 

Le moment des règlements de compte où les gueux donneront corps à leurs colères approche. C’est, à n’en pas douter, le manque d’équité qui mettra le feu à la maison.

LES DES SONT PIPES

Les dés sont pipés.   En fait, ne l’ont-ils pas toujours été ? Les castes au pouvoir ont intérêt à stabiliser, voire organiser un certain chaos afin de pérenniser leur situation de rente. 

Le remboursement des dettes souveraines doit obligatoirement être à la charge du petit peuple et de ce qui reste de la classe moyenne. 

Les instances dirigeantes pourront ainsi officier dans la continuation du confort de leurs charges respectives, sans en perdre les bénéfices matériel.



Inciter les populations aux sacrifices en leurs proposant le paradis pour demain a toujours été l’apanage du pouvoir, sinon comment s’enrichir tant sur le plan collectif, qu’individuel.  La difficulté pour le politique consiste à trouver la juste distance entre le tribut exigé et l’effondrement du juteux système.

Se faire du bien sans tuer la poule aux œufs d’or. 



Ne rien faire qui puisse bouleverser le statut quo et induire à terme  des changements préjudiciables à la nomenclature. C’est bien là le drame de l’Europe.

Fédérée, à l’image d’une Suisse, l’Europe, dont les richesses sont considérables disposerait d’une puissance supérieure à celle des Etats-Unis, mais les mécanismes nécessaires à la mise en place de cette fédération représentent un réel danger pour bon nombre de politiciens en place. 



Les ambitions personnelles devraient céder le pas aux ambitions collectives. Les politiciens capables d’une telle abnégation se compteraient sur les cinq doigts d’une main. La crise pourrait se terminer très rapidement si les gouvernements avaient le courage d’intervenir d’une façon énergique et concertée contre le pouvoir financier, ce qui est hautement improbable. Les gouvernements sont eux-mêmes trop impliqués et doivent en partie leur existence à ce même pouvoir. 

Il est toujours difficile de mordre la main qui vous nourrit.

COMMENT PIRATER UN HOMME NU ?


En le dépouillant de sa terre natale, en lui volant sa culture et ses croyances, en le considérant comme inférieur parce que vivant hors des standards que nous nous infligions. Cet homme nu, nous le colonisâmes en faisant main basse sur ses biens. Nous décidâmes une fois pour toutes que ce qui fut sien des siècles durant, deviendrait nôtre. Ce fut le début de notre richesse et la fin de la leur.

Ce partage forcé donna naissance à une sorte de géopolitique avant la lettre. Les méthodes utilisées furent peu glorieuses. Raffles, massacres, tortures, viols, meurtres, une géopolitique fidèle à la puissance et aux actions de l’église chrétienne peu regardante sur les opérations quand il s’agissait de convertir le mécréant. La coutume exigeait que le Seigneur participât activement aux exactions pour le bien du spectateur.

Il y eut une gigantesque remise en forme de la partition d’un monde nouveau, somme toute pas si éloignée du rêve Hitlérien ayant engendré l’holocauste. 


Ce fut la naissance des grandes fortunes et le début d’une finance acquise à la papauté, aux églises à ses dignitaires, instigateurs du nouvel ordre. Le bourgeois ne fut pas en reste, de belles fortunes se sont érigées sur les décombres des terres conquises et des cadavres en putréfaction. Paroles saintes en tête, guerres de factions, guerres de bourgeois, le mépris de la plèbe était déjà à l’ordre du jour. Toute les vilenies et atteintes à l’intégrité humaine furent couvertes  par la cohorte disparate des mercenaires de Dieu.

Cardinaux et roitelets se disputèrent les territoires nouvellement achetés au sabre, au canon et au goupillon. Ils délimitèrent villes et frontières en faveur de traités de convenance, emprisonnant souvent par ces limites artificielles, des ethnies en guerre depuis des millénaires. La justice de tous les saints et la morale chrétienne bien comprise n’ont  pas été longues à introduire ou réintroduire l’esclavage, à la satisfaction générale du clergé. 

Les Indiens d’Amérique pourchassés comme des punaises, leurs territoires « achetés »  pour une poignée de verroterie ou un baril de whisky frelaté et quelques massacres pour la mise en condition, permirent aux délinquants de la vieille Europe, de parfaire leurs connaissances en matière de stratégie et de finance.  Tout, durant des années, voire des siècles, a été construit sur des abus, des mensonges et des promesses jamais tenues, par des politiques véreux et une religion frelatée.

Rien n’a changé ! Nous excellons toujours dans la corruption! Nous n’avons toujours pas compris que rien n’est définitivement acquis, qu’il y a continuellement des retours de bâtons avec présentations de factures, proportionnelles aux dégâts causés.

Nous nous lançons dans des jeux dont nous ignorons les règles. Obnubilés par quelques individus cumulards, qui confondent savoir vivre avec humanité. Vivre sur le dos des autres en les exploitant n’a qu’un temps. Comme ceux qui dépouillent l’humanité de ses richesses par le truchement de spéculations boursières. 


Les matières premières ne devraient pas être chasse gardée d’un petit groupe de malfrats. Notre invalidité mentale, bornée et dépourvue d’imagination, aveugle un certain nombre d’imbéciles au point de leur faire prendre des risques démesurés en jouant contre des adversaires dont ils ignorent le savoir-faire boursier. Ils oublient que leurs « adversaires » ne sont ni des sauvages, ni des pingouins issus du far West.  Ils sont souvent descendants de cultures anciennes, dont la nôtre est issue. La cupidité rend fou,  elle fait passer l’intérêt personnel avant celui de la collectivité. Le peuple ne cherche qu’à subsister quand le souverain vit la plupart du temps au-dessus de ses moyens intellectuels, cherchant plaisir et jouissance dans l’exercice d’un pouvoir absolu. 


Il est rarement assez futé pour distinguer sa gauche, de sa droite. Qui plus est, ces roitelets interchangeables composés de présidents de sociétés souvent mal définies, ainsi qu’un nombre exhaustif de fonds d’investissements aux ramifications internationales, servent la soupe aux décideurs  dans l’attente de l’avènement suprême : l’inévitable Waterloo. Une fin programmée dont les dégâts seront entièrement supportés par les contribuables. Les responsables de cette catastrophe annoncée auront toujours la possibilité de continuer à tapiner en rond afin de se refaire une santé sur les avoirs du « Taxpayer ». Une autre grande erreur de nos chers dirigeants consiste à croire que le Moyen-Orient et sa captieuse richesse, représente le ticket gagnant pour une entrée en fanfare au paradis de la finance. 



Ces naïfs à la cervelle en fallafel oublient qu’un éphémère sourire de Sheikh n’est qu’une bombe à retardement. Le Moyen-Orient, par nos turpitudes passées est perdu pour des décennies, si ce n’est à jamais. Notre présence dans cette zone devient discutable et la somme à débourser pour nous y maintenir est hors de proportion. 

Le Moyen-Orient n’est pas l’Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Tout nous sépare, sauf le pétrole. Une matière première que certains décrètent en voie d’épuisement. En réalité, il y a là une manipulation supplémentaire dans le but d’en faire une denrée rare pour continuer à garantir de confortables revenus aux spécialistes de la finance spéculative, c’est-à-dire à nos amis les « Bankster » ceux-là mêmes qui nous mettent sur la paille. Nous devrions avoir le courage, pour une fois, de faire de la realpolitik en utilisant au maximum nos ressources diplomatiques afin de prendre langue avec des pays dont nous sommes relativement proches.  


Lorsque le Général de Gaulle évoquait notre continent il situait régulièrement la frontière européenne entre l’atlantique et l’Oural. Sans la perfide Albion mais avec la Russie, pays avec lequel nous entretenons des relations, tant sur le plan culturel que politique, depuis le onzième siècle et le mariage d’Anne de Kiev avec Henri 1er. Elle devint, par cette union, reine de France.

Une Europe incluant la Russie redessinerait radicalement la carte du monde et ferait de notre continent une puissance inégalable dans le nouvel ordonnancement de notre planète. Hélas, combien de troubles, de luttes et de misères seront encore nécessaires avant de trouver les visionnaires capables d’insuffler de tels projets dans l’esprit des roitelets nombrilistes qui font notre quotidien. Il est grand temps d’apprendre à partager, d’apprendre à faire des concessions, en évitant de regarder le monde à travers la petite lucarne des pissotières.

 
Notre histoire peut être utile à la Russie et la Russie peut nous aider à réaliser notre indépendance énergétique. Elle dispose de toutes les matières premières indispensables au développement de nos démocraties. Le réchauffement climatique n’a pas que des inconvénients. La marmite aux cacophonies contradictoires déborde et nos dirigeants qui s’en repaissent perdent tout crédit. Les sociétés sont fatiguées de leurs incohérences, mais également inquiètes quant à leur disparition de la scène politique, car le vide risque d’engendrer rapidement des situations incontrôlables.

Une autre préoccupation de taille est la présence agressive des salafistes et des intégristes de tous ordres opérant sur le sol européen et plus particulièrement en France et aux Pays-Bas. 


Les Imams prêchant la violence et la mise à mort des croisés avec la ferme intention d’instaurer la charia dans tout l’occident, sont des menaces à prendre très au sérieux. Par ailleurs il me semble que ceux qui se prétendent « modérés » tout en se défendant de prendre parti contre les exactions commises par les mafieux d’une pseudo religion islamique, sont aussi coupables qu’eux.

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