Une méconnaissance angoissée pour les uns, une sérénité altruiste pour les autres. Le cycle de la vie et de la mort ne sont que les deux aspects de la même médaille. Cette pensée suggère une réflexion : « La mort existe-t-elle ou ne s’agit-il là que d’une transformation à but évolutif ? ». Un arrêt sur image au profit d’un nouveau souffle ?
Il craint la voie sans issue, le silence sans images, comme la nuit dans une chambre d’enfant où les angoisses suscitent des appréhensions indéfinissables. Des sensations de cauchemars virtuels qui ne sont que pulsés. Cette errance obligée et intense, n’est que la ponctuation mettant fin à tout ce qui fut inutile durant le périple terrestre, le point final aux combats gagnés ou perdus tout au long des pérégrinations temporelles.
L’Occident vit depuis des siècles de rapines, d’exactions, de félonies, de lâchetés et de guerres. Il sait assassiner ses semblables avec la dextérité d’un prestidigitateur et son exemple se répand comme une maladie vénérienne à travers le monde. La majorité s’en lave les mains en détournant pudiquement le regard. Dans le meilleur des cas une larme vite essuyée fera l’affaire pour maintenir notre conscience à un niveau acceptable.
Plus tard, quand le mal aura fait son œuvre, nous répéterons à satiété l’antienne de l’ignorance, comme en mille neuf-cents quarante-cinq. Le courageux combat du peuple Kurde contre Daëch afin de nous préserver des barbares, ce pauvre peuple se voit une nouvelle fois trahi par l’occident. Bis repetita, la lâcheté n’a ni passeport, ni nom de famille. Le titre du livre que les nains de la politique occidentale sont en train d’écrire pourrait se nommer : « Pour quelques dollars de plus ». Prêcher la morale le doigt sur la couture du pantalon, les Saintes Écritures en bandoulière et fournir des armes aux belligérants qui se repaissent du sang de nos concitoyens n’est pas seulement stupéfiant, mais également criminel. Respecter ses nationaux devient une gageure impossible quand les responsables politiques ne se respectent pas eux-mêmes et se laissent corrompre comme des voyous. Il est surprenant de constater à quel point l’indifférence s’empare de la plupart d’entre nous et considère l’évolution de ces mœurs comme un fait acquis et inéluctable.
La vie, comme les civilisations n’ont qu’un temps. Elles finissent toutes un jour par disparaître. Nous arrivons potentiellement au crépuscule de la nôtre, car nous disposons aujourd’hui des outils suffisants, favorisant cette extrémité. Le monde et les sociétés qui en sont la trame, connaissent une accélération foudroyante de leurs besoins dans une impatience grandissante. Elle n’est plus qu’une marmite sous pression où règne la discorde, la haine et l’intolérance. Un monde où le savoir a cédé la place à l’avoir et au toujours plus. Un monde où la justice se joue de la misère et où le pauvre sert de bite d’amarrage au riche inculte.
La fin n’est qu’une promesse de renouveau. Les regards désertent l’horizon et se perdent dans le miroir des illusions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre contribution !