L'ISLAM FOURVOYE

Soufis
Dans ce monde fou, surprenant et conflictuel où l'intérêt des uns côtoie l’indifférence des autres et où la misère met en évidence l’opulence insensée d'une poignée de privilégiés, il serait peut-être temps de nous interroger sur nos priorités. Vouloir imposer au vingt et unième siècle le bonheur pour tous semble un peu léger. Ce siècle débutant où le moindre geste se fait  business, où toute action doit afficher une rentabilité et faire le buzz dans un environnement virtuel est une bizarrerie un peu courte. Accepter l’aumône des opulents pour avoir le droit de sacrifier son existence à la cause du canon, à la mutilation où à la folie des tueries de masse, ne peut être une réponse à la vie...ou un  programme de société. L'absurdité des conflits d’opinions ou de religions, rendent l'homme incapable de discernement et le mettent en porte à faux envers ses propres espoirs. 


L'Occident, empêtré dans le chaos hégémonique d'un Islam conquérant, cherche à tempérer les nombreux problèmes qui se manifestent sur le continent et en « minimise » les effets désastreux. L'Apathie politique, qu'elle soit due au manque de courage ou à un simple opportunisme, est comme la mèche incandescente devant un baril de poudre. Les solutions aux problèmes soulevés et des catastrophes en gestation, ne sont toutefois pas nombreuses. Il faudrait remonter de plusieurs siècles, voire de millénaires dans l'arborescence historique de notre planète et consentir, avec lucidité, au bilan de nos guerres de conquêtes. Ces conquêtes mériteraient une remise à plat et d'êtres reconsidérées. Ce furent des combats de pillage sous prétexte d'asservir des populations à un Dieu dont ils ne voulurent pas, donnant libre cours à toutes sortes d'exactions.


guerres des Templiers
Exactions commises avec l'aval de l'église, ce qui n'est pas si éloignées de ce que nous connaissons aujourd'hui avec les djihadistes.  Après avoir brûlé des villages, lynché des innocents et décapité, sans autre préoccupation de la vie, nous avons su utiliser le pillage et le viol pour imposer notre façon de servir la foi chrétienne. Les recours à la torture aux fins de soumettre le récalcitrant, n'est qu'une vieille habitude humaine et largement tolérée quand c'est nous qui l’exerçons. Elle est toutefois considérée bestiale quand c'est le fait de nos adversaires. La motivation principale de ces guerres de « religions » fut la convoitise et les pillages. Les populations soumises par la force ne furent guère en mesure de faire face à un armement plus sophistiqué que le leur. Aussi est-ce sans vergogne, avec habileté et bonne conscience, que l'occident su exploiter la vie, les biens et la terre des indigènes. Il s'en suivit une éclosion d'incomparable richesses, toutes au détriment des natifs. Ce fut le début de la colonisation dont nous respirons aujourd’hui les relents de plein fouet.

La conquête de l'Algérie (1830)
Si des routes et des hôpitaux furent construits, si des écoles ont vu le jour, ce n'est pas l'autochtone qui en  bénéficia prioritairement, sinon de façon marginale. C'est principalement pour satisfaire les besoins d'une diaspora  coloniale toujours plus nombreuse. L'indigène par contre fait partie des matières premières exploitables en tant que main-d’œuvre peu coûteuse et corvéable à souhait. Cette politique du dominant est mal perçu par un  nombre grandissant d'habitants. Elle crée des oppositions larvées ainsi que la précarisation d'une partie importante de la population. Comme partout au monde, la plupart des administrations coloniales savent comment servir les intérêts des nouveaux colons. Entre passe-droits, corruption et expropriations, les choix ne manquent pas.


Colonies Africaines
L'injustice, quelque soit le pays ou le continent, que l'on soit blanc, jaune ou noir est ressentie de la même manière et ne peut susciter que du ressentiment et de la haine qui, dans les cas extrêmes, peut déclencher des révoltes sanguinaires. Quand les gens n'ont plus rien à perdre, qu'ils ont le dos au mur tout est à craindre. L'Occident, avec l'assentiment implicite des gouvernements en place, s'est empressé de faire main basse sur la richesse des pays « visités », assassinant au passage une notable quantité de petits propriétaires vivant légitimement sur les territoires convoités. Ils furent les victimes malheureuses de cette barbarie niée par les instances officielles. Nous avons connus un sort assez semblable sous l'occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale.

Torture mentale
Il est compréhensible que ces pays, tribus ou ethnies qui eurent à subir les affres d'une période heureusement révolue, nous en tiennent rigueur et le manifestent. La précarité  occasionnée par l'arrivée de colons de tout acabit, aux vertus pas toujours bienveillantes et parfois franchement douteuses, s'est accentuée dans des proportions considérables, ainsi que le ressentiment envers le ou les pays « protecteurs ». Suite aux révoltes, des massacres et de la torture, vint le jour de la décolonisation et ses complications. Comment faire pour partir tout en restant et continuer à vivre des largesse du pays exploité. Annexer les territoires actuels ou remplacer la présente administration par un gouvernement fantoche corruptible et à la solde des lobbys financiers. C'est la deuxième formule qui eut la préférence. Beaucoup de colons, les sincères, ceux qui croyaient au rapprochement nord-sud, ont tout perdu et sont repartis comme ils étaient venus. La corruption a fait son œuvre.

La misère et le sous développement s'enracinèrent durablement, permettant aux compagnies étrangères d’engranger des profits colossaux. La misère savamment orchestrée permettait l'abaissement des coûts de la main-d’œuvre, mais encourageait également l'éclosion de foyers d'insurrection et l'avènement des gourous spirituels. Ces derniers utilisèrent des versets coraniques subversif pour convaincre une jeunesse en déshérence. Une jeunesse en grande partie abandonnée et vouée à la fragilisation. Cette jeunesse en quête d'un idéal de vie a trouvé porte close auprès de ses dirigeants. l'Inertie gouvernementale, une jeunesse dos au mur et par conséquent facile à fanatiser, fut la porte ouverte à toutes les dérives. Les rois du Y-a-qu'à, ceux qui vivent entre bière et ricard au comptoir de leur fief ne seront, bien entendu, pas d'accord.


Banlieues dangereuses
L'Attentisme occidental a certainement contribué aux désordres. Il est incontestable que l'imprévoyance, les égoïsmes et le manque de réflexion auront aidés à faire le lit des extrémistes et engage notre responsabilité quant à l'émergence du fanatisme religieux, utilisé  comme un prétexte à canaliser la haine. Beaucoup n'en n'ont cure. Ils oublient que nous sommes tous solidaires et que ce qui nous arrive n'est pas imputable aux autres, mais à notre incurable aveuglement. Le manque de courage pour des raisons  électoralistes, dont ministres et députés sont plus préoccupés par leur avenir personnel que des problèmes de société et majoritairement, incapables de comprendre que toute misère engendre de la violence. Incapables de comprendre que cette violence une fois  installée, deviendrait coûteuse et difficile à combattre.


L'Indifférence occidentale envers l'ailleurs, une permissivité aléatoire et des projets sans réelles perspectives ou exclusivement axés sur le court terme sont loin, très loin d'engendrer l'enthousiasme délirant des foules. Des lois votées et rarement appliquées, des quartiers populaires à l'abandon où s'entassent pèle mêles immigrés et français d'ailleurs,  témoignent d'un désintérêt total de la chose publique. Cette politique n'est pas inéluctable. Elle pourrait changer le jour ou les gouvernements, présent ou à venir, auront le courage de faire face à leurs responsabilités.

Les versets « subversif » du Coran sont très semblables aux multiples enseignements ou aphorismes définis dans l'ancien testament. La pensée Coranique semblerait pouvoir gagner en visibilité si elle se modernisait et s'adaptait à l'évolution historique des sociétés dans lesquelles elle s'implante. Elle serait certainement  plus en adéquation avec le système de fonctionnement des dites sociétés. Les catholiques et les protestants ont su le faire il y a pas mal de temps, non sans difficultés il est vrai. Il est incompréhensible et difficilement admissible que ceux qui se prétendent croyants puissent agresser ceux qui ne partagent pas leur foi et finissent par succomber à un racisme primaire. Nous aurions pu espérer autre chose pour cette société que nous considérons comme évoluée.


L'Image que la planète donne d'elle-même en ce début de siècle est une atteinte à l'intelligence. Tant par l'impéritie dont font preuve les politiques, que pour la misère occasionnée par la bienveillante financiarisation du système. L'Homme d'aujourd'hui est condamné à subir une mainmise de groupes d'influences et devient, petit à petit, une chose, un produit au service d'un programme élaboré par une élite, elle même dépendante de la puissance financière.  Où va l'homme ? Quelles sont ses chances de survivre et d'échapper à la dépendance programmée par l'outil informatique. L'outil qui finira un jour par accoucher de l'homme augmenté. Phénomène « mi-humain, mi-robot », dont la puce, assujettie aux ordinateurs, tracera le destin de individu au bon vouloir des besoins du moment. Le cerveau connecté disposera-t-il encore du libre arbitre ?

Le futur nous semble décidément anxiogène, enthousiasmant quelques geeks dans une indifférence générale...

CONTRE

Paroles d'Homme
Quelles que soient les positions adoptées. Celles de prendre position pour ou contre,  d'être d'accord ou pas, d'être ouvert au dialogue ou non, le dénigreur professionnel tapis dans l'ombre se fait un grand honneur de dynamiter arguments et réflexions. Le but assumé est d'être dans la négation. D'être opposé à ce qui se dit, se pense, se formule ou s'exprime. Il croit détenir le savoir et se sent le dépositaire d'une vérité suprême. Il est souvent aigri, envieux, mal assuré et en conflit permanent avec lui même, souffrant la plupart du temps d'une image dévalorisée. Il a systématiquement recours au bulldozer pour détruire ce qui lui échappe. Il est partout ! Avec une tendance de se perdre dans l'anonymat des foules ou de s’intégrer dans des partis politiques, toujours prêts à bondir. Il cultive le culte du « NON » et refuse souvent le dialogue pour mieux masquer son ignorance et ses  incompétences. 


Il fuit les échanges qui soulèvent apparemment trop de complications par rapport aux dogmes, plutôt simplistes, dans lesquels il s'inscrit. Sa plus grande satisfaction, c'est de voir le malheur s'abattre sur les plus vulnérables. Aussi l'infortune de ses semblables fait-elle partie de son carburant quotidien. Sans passeport ou carte d'identité, il sévit au delà des frontières avec comme seul viatique le désir jouissif d'imprimer sa volupté hargneuse là ou il se trouve.

En politique ou en économie la devise du dénigreur prospère sur le rejet. Peu importe le type de sujet dont il est question. Ce qui importe c'est lever le poing et désapprouver. Il est très courageux dans l'anonymat et un délateur zélé par ambition. Par ailleurs son instinct de survie est remarquable. Il lui permet de changer d'opinion aux moments opportuns afin de redynamiser ses objectifs si nécessaire. Son ennemi c'est l'autre, l'incapable, sans se douter qu'en attaquant l'autre, il s'attaque  lui-même. Fuyant la solitude il a besoin d'un clan qui le mette en valeur. Grande gueule quand il trouve un public. Introverti la plupart du temps. Ni trop  dans la lumière, ni trop dans l'ombre. Il ambitionne néanmoins de peser sur un certain électorat et cherchera à s'entourer de quelques disciples qui lui serviront de porte voix.  En occident, l'influence d'un tel agité se limite aux joutes oratoires. 

Ailleurs cela susciterait des dictatures sanguinaires, conduirait aux massacres et à la corruption généralisée. Une situation que le bobo bien pensant au regard voilé citerait en exemple. Il en parlerait comme l’avènement d'une révolution populaire. Et personne ne bougerait un petit doigt !* Ce type de velléité existe et progresse aussi sur notre continent. Il n'y a qu'à entendre l'autocrate Melenchon vanter les mérites et réussites des dictatures du style Hugo Chàvez et consorts. Ils mettent leur pays à feu et à sang. Les socialistes, qu'ils soient tendance sociaux-démocrates ou furieusement d'extrême gauche enfourchent eux aussi et depuis longtemps, le dogme de la négation. Trois lettres qui arrêtent la machine à réfléchir et mettent fin à toute évolution. La direction des partis ou ce qu'il en reste, tire le rideau sur les idées et l'autoflagellation des quelques membres encore lucides. De ceux qui aimeraient comprendre et se posent de vraies questions. C'est le bout d'un chemin qui ne menait nulle part.

Matamore
Le dénigreur n'est pas forcément fidèle à son camp. Il peut en changer pour reprendre des couleurs. La gauche, explosé et irréconciliable, avec sa meneuse de revue Martine Aubry, pour ne nommer qu'elle, disparaît dans les brouillards de la gloire éphémère du « NON». Il se murmure que tout est à reconstruire, mais reconstruire quoi sur quoi ? Cette gauche préhistorique, à la rhétorique dépassée ne fait plus recette. Les bobos humanistes aux slogans éculés, le verbe haut et les idées très en deçà du minimum requis, se sont sabordés avec enthousiasme sur l'autel des espoirs populaires. En face le même phénomène se répète avec la joie qu'on imagine. Le candidat qui se propose à l'élection de président de la smala républicaine se comporte en champion dénigreur, droit dans ses bottes. Sa carrière semble plus importante que le sort des français et il le fait savoir.  Son attitude politique est en retard sur son temps. 


Il se réfère au passé pour rester ce qu'il est : « Un has been » opportuniste qui finira dans les sables du désert. Une chose est certaine, l'incompétence et l'ignorance de ce petit monde à bout de souffle aura favorisé la mise en lumière d'Emmanuel Macron. Les jaloux et hargneux d'aujourd'hui sont les mêmes qui hier le prenaient pour un phénomène sans consistance et parlaient de bulle prête à exploser. Les professionnels de la chose publique furent unanimes à prévoir l'échec du nouveau venu sans expérience. Pourtant la maison de la « République En Marche » malgré les critiques de ses adversaires a brillamment réussi son pari. Le succès appelle le succès. Il privilégie, hélas, l'émergence des dénigreurs en embuscade ; permettant aux petites mesquineries et sous-entendus, de s'établir dans la durée. Il devient alors facile d'exploiter avec malveillance, supputations et petites phrases pour discréditer des membres du gouvernement. Dénoncer par dépit pour nourrir l'aigreur des échecs ou par goût du gain est un métier à plein temps que certains exercent avec habileté et talent. Détruire est à la portée de tous les imbéciles. Pour construire il faut du talent.                                                            

N.B. - Il y a et il y aura toujours un petit nombre d'irréductibles qui joueront aux révolutionnaires de bandes dessinées tels des cancres en perte de repaires, confinés dans les pré-hauts de quelque lycée. Ils se comportent comme des écervelés patentés, pourfendeurs de faux problèmes et faiseurs d'esclandres. Ils éprouvent le besoin d'éructer malveillance et vulgarité pour, croient-ils, donner un sens à leurs utopies contradictoires et irréalisables. Ce ne sont que des aboiements de frustrés dont les sociétés se lassent. Ils sont plutôt apparentés à des perturbateurs professionnels, habités d'une volonté de nuisance, que des performeurs d'idées. Ces adeptes de la mésentente et du « Y-a-qu'à » permanent sous couvert de patriotisme se leurrent. Ils combinent ce qui fut avec une vision éculé de l'avenir, ce qui provoquera, dans le meilleur des cas, le trou noir dans lequel disparaîtront les pensées éruptives Melenchoniennes et celles des frondeurs exotiques de l'extrême gauche façon Aubry. Les reproches que l'on pourrait faire à la presse c'est d'être systématiquement à l'affût des petites phrases, de rechercher les failles à exploiter en mettant l'accent sur des interprétations aléatoires au lieu de traiter les vrais problèmes, ceux qui concernent directement la population.Suivre les supputations journalistiques de ces énergumènes qui semblent tout savoir sur tout, quitte à imaginer des réponses pour combler les vides, devient de plus en plus  fastidieux. 


*Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. (Sénèque)

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...