SAC DE NOEUDS

Il faut des nerfs solides pour ne pas témoigner de colère face aux inepties du mégalomane Trump. Cet homme, parangon d'inculture, se nourrit des imbéciles et promet des miracles. Il assure, par voie de slogans à l'emporte pièces, le renouveau des états-unis en stimulant l'économie des amis au détriment de celle qui profiterait aux plus démunis. Ce pays étrange où le meilleur peut côtoyer le pire est capable d'exploits extraordinaires. Il peut aussi sombrer dans l'ignominie la plus sordide. Il reste pourtant la seule alternative incontournable face à la Chine et l'extrême orient. Que nous l'admettions ou non, les États-Unis restent pour l'heure la première puissance mondiale, talonnée de près par la Chine, il est vrai. Depuis l'accession au pouvoir du comique troupier au passé jalonné de faillites et d'échecs la situation pourrait changer. Ses gesticulations théâtrales ne prêtent plus à sourire et son comportement devient difficilement admissible lorsqu'il il s'agit de la présidence d'une nation. 


Il s'avère que Poutine se soit (probablement) évertué à faire élire ce professionnel de la bévue, dans l'espoir de manipuler cette surprenante marionnette à sa guise. Toutefois l'homme du Kremlin et chef incontesté de la Russie éternelle a vite déclaré forfait. Même pour un Poutine, le déficient aux commandes des « States » risquait de présenter plus d'inconvénients que d'avantages. Durant les trois mois de sa gouvernance il a eu le temps de prouver que ses capacités intellectuelles prenaient l'eau. Il est maintenant de notoriété public que ses facultés cérébrales ne dépassent guère celle d'un bus à l'arrêt. Ce sont d'excellentes nouvelles pour la Chine et l'Europe, nouvelles qui permettront de faciliter les équilibres planétaires. 

Les exploits du locataire de la Maison Blanche eurent le grand mérite, jusqu'ici, d'attirer l'attention sur ses incompétences.La décision de bombarder la Syrie n'était qu'un coup de pub aux effets de manches destinés à ses aficionados. D'autant plus qu'il s'agissait, en l'occurrence, de bombarder un aéroport militaire préalablement débarrassé de ses avions. Cela ne mangeait pas de pain et ne pouvait que plaire à ses électeurs. Les menaces à l'égard de la Corée du Nord sont du même acabit et ressemblaient à s'y méprendre aux hurlements d'un coyote dans un désert de sable. Une action qui n'a guère ému le sociopathe Kim Jong Un, l'affable assassin Nord Coréen. Ce dernier n'est ni sot, ni stupide mais s'amuse à provoquer Trump, l'ignare de service obnubilé par sa soudaine puissance. Trump, ignorant les subtilités politiques risque de susciter des problèmes majeurs. 

D'autre part, son côté incontrôlable ouvre une porte aux angoisse. Qui plus est, sa totale impéritie dans le domaine géostratégique, doublée de lacunes abyssales quant à sa connaissance historique de la planète, pourraient créer les ferments d'une troisième guerre mondiale. Impulsif, hargneux et menteur, l'habit présidentiel lui convient comme un insecticide aux doryphores. Vouloir dresser un mur entre le Mexique et les états-unis en singeant Israël ou s'appliquer à répéter la construction comme celle qui divisa l'Europe pendant des décennies, sont des aberrations dégradantes et sont à condamner avec énergie. 

Il n'est pas étonnant de constater la vitesse à laquelle la famille du canard à la Houppe s'est intégrée au palais du dieu des tweets. Aussi ambitieux que le tenant du titre, ils tentent de prodiguer conseils et...savoir vivre aux plus incultes de la famille. Apparemment sans grand succès. Le populiste de service confirme avec volupté ses pulsions mégalomaniaques. Prétendre, avec forces raccourcis en abusant de formules grandiloquentes qu'il est grand temps de ne penser qu'à l'Amérique et aux américains, tout en décidant de supprimer la « Medicare », l'assurance maladie concernant les plus fragiles et donc des plus pauvres - projet de loi déposé par son prédécesseur Barak Obama – est antinomique et scandaleux. Cet as du tweet en délicatesse avec l'intelligence mérite pourtant notre reconnaissance. L'Europe, grâce à ses prises de positions et les analyses foireuses de ses conseillers, se voit contrainte d'évoluer et de procéder à des réformes plus qu'indispensables. 


Sa propension à vouloir désengager les États-Unis de ses charges occidentales est une chance pour le continent et un cadeau fait à Macron. Ses décisions impulsives ou mal calibrées finiront par lui mettre les trois quarts du monde à dos y compris les siens. Ratifier le point de vue des climato-sceptiques est une aberration supplémentaire qui finira par coûter cher au pays.  

Son attitude déplaisante envers la justice, ainsi que la course aux limogeages express de certains de ses collaborateurs ou ministres en disent long sur son sens de la prospective. Il serait plus à sa place sur une scène à jouer les matamores au nez rouge pour public en goguette, qu'à essayer de chausser les pompes de président. Ce personnage dithyrambique, hallucinant par moment, peut facilement berner le simplet crédule et naïf. mais il se décrédibilise très vite auprès de ceux qui ont quelque chose entre les deux oreilles.

C'EST NEUF ET INATTENDU

La victoire d'Emmanuel Macron
C'est neuf. C'est un monde incomparable issu d'une société incorrigible. Les gouvernants des pays les plus reculés ne tarissent pas d'éloges. Les performances du président Macron, encore inconnu il y a trois ans, sont étonnantes. Partir de rien et parcourir en l'espace d'un an le difficile chemin vers l'accession du pouvoir suprême, est tout simplement prodigieux et ne s'est jamais vu. Cette réussite ne peut qu'engendrer fâcheries, voir haines et jalousies de la part des légions d'incompétents. Les autres s'en félicitent. A trente neuf ans, le nouvel élu à la présidence de la république, témoigne d'une exceptionnelle maturité et d'un grand-savoir-faire.  En quelques jours il a su rendre sa dignité à la France. Intelligence, courage, réflexion et une excellente connaissance historique sont des atouts autorisant une vision pragmatique.


Il sait que l'avenir est très loin de se limiter à l'hexagone. L'avenir est intrinsèquement lié à l’Europe. Seule l'Union-Européenne et une volonté politique réfléchie, sont à mêmes de fournir les outils indispensables pour faire front à la globalisation, sans subir de dommages. L'Europe doit être au service du citoyen et non le contraire. Il est  appréciable et rassurant de constater que le président fasse preuve d'une vision claire et réaliste des enjeux géostratégiques, qu'il s'agisse du continent ou du Moyen-Orient. Avec un peu de chance le général de Gaulle retrouvera le sommeil.

Contestation du Front Social
Qui plus est, il dispose sans contestation possible des ressources intellectuelles indispensables à la réalisation de son programme. Talentueux, il sait assumer les risques qui lui permettent de faire avancer les choses. Il est dans l'action, très loin des arguties habituelles, A part les sceptiques professionnels, les aigris de nature, les envieux et jaloux par habitude qui tentent et tenteront sans états d'âme de semer le désordre tous azimut, le ciel semble relativement serein. La classe des opportunistes, toujours à l'affût d'une mesquinerie à vendre au mètre, ne manquera pas d'essayer de torpiller des projets pour exister. La presse, comme souvent, cherchera des cibles à exploiter pour assurer le tirage de leurs feuilles et garantir le salaire des scribouillards.

Inventive, curieuse elle s'activera à fouiller et à déterrer les petits secrets inavouables de certains hommes politiques dans l'espoir de générer du scoop. La liberté de la presse est indispensable pour autant qu'elle prenne en compte l'éthique de la profession. L'Homme ne sera jamais parfait. Tout un chacun a ses secrets, ses zones d'ombres et connaît ses manquements. Comment peut on exiger du politique, issu d'une population elle même pas toujours très nette, qu'il soit exempt de tout défaut. Sanctionner la malhonnêteté est un devoir de justice qui ne devrait être confondu avec une « chasse aux sorcières ». Dans l'absolu, faire sauter une contravention correspond déjà à de la corruption. Évitons d’accabler par plaisir et de condamner sans certitudes. S'il est nécessaire de tendre vers la perfection, l'atteindre n'est qu'évangile de bazar au service de la bigoterie. 


Discours présidentiel
Il s'agit de vivre et non pas de se faire canoniser de son vivant. Les saints appartiendront aux historiens des siècles à venir. Trop jeune et sans expérience. Tel fut le leitmotiv des chevronnés de la politique, des élites aux performances inénarrables, croulant sous le poids du...« savoir faire ». Ces poltrons au verbe haut   ont mis leur pays en quasi faillite. Ils s'évertuent aujourd'hui à déverser leur fiel sur les actions des  élus du nouveau gouvernement. Pieds nickelés désœuvrés, adeptes d'un ni-ni érigé en dogme,  ces handicapés de la réflexion freinent toute évolution dans l'attente de voir les choses s'arranger d'elles mêmes. Ils ont la dent dure, la critique acerbe et l'honneur en berne. Il n'a fallu que peu de jours à M. Macron pour investir la charge de président de la république. 

Une attitude, une excellente connaissance historique et le désir de rendre à la France son lustre d'antan, lui ont permis de conquérir sympathie et reconnaissance internationale. Ses rencontres avec les divers responsables de la planète ont été couronnés de succès. Il s'est fait comprendre en éliminant toute langue de bois. De Merkel à Poutine, sans oublier le mégalomane Trump, il a su faire montre d'un savoir faire sans faille, déclenchant l’enthousiasme de la plupart des pays. Pour bien voir un objet il faut s'en éloigner (Dicton Bouddhiste) un recul que beaucoup de français ne s'autorisent pas. Il y a aveuglement devant certaines évidences et ils manquent trop souvent de foi en l'homme – ne cherchant à mettre en lumière que ce qui n'a pas été fait au lieu de se réjouir de ce qui a été réalisé. Le général de Gaulle peut se rendormir.
                                                                                                              
Presse étrangère
N.B. Il est ahurissant de voir à quel point la presse peut répéter à satiété ce qui a déjà été exprimé maintes fois par les médias. A croire que ces dits médias cherchent à obtenir la certitude que ces imbéciles de français aient bien compris le message pour s'en imprégner ad vitam æternam. Rabâcher jusqu'à l’écœurement les mêmes  critiques, accusations ou condamnations pour combler des espaces et des temps d'antenne, ne font que déprécier et mettre à mal une profession en perte de crédibilité. 

Il est important de sortir des affaires, de rétablir des vérités et de défendre le citoyen contre toute concussion politique.Il n'y a aucun intérêt à couper les cheveux en quatre et de porter atteinte à l'honneur d'autrui par simple opportunisme. La presse, sous influence ; celle de la haute finance dont elle dépend – est hélas trop souvent juge et parti.

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Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...