ET L'EUROPE DANS TOUT CELA ?

Sans une prise de conscience des quelques politiciens encore capables de fournir une réflexion de bon sens, le sort de l'Europe sera bientôt scellé. La menace d'effondrement se précise et ce ne sont pas les technocrates de Bruxelles, dont l'ambition se limite au constat, qui mettront fin aux calamités annoncées. Refusant d'assumer la responsabilité du désastre Grecque, dont les comptes truqués furent connus de tous. Agissant, par ailleurs, avec une coupable mollesse envers l'Angleterre, lui concédant de multiples avantages sans contrepartie.

Aujourd'hui, l'Union, cède une fois de plus au chantage de la perfide Albion avec le risque de donner des idées à certains pays opportunistes ne  cherchant qu'à profiter du système. l'Europe Unie, ce noble projet nous a permis de vivre en paix durant soixante dix ans et représente une nécessité absolue pour sa survie. Les États Unis seront, tôt ou tard, appelés à se désintéresser de notre continent, du Moyen-Orient et de l'Afrique afin de consolider leur présence dans le pacifique.


Que cela plaise ou non et contrarie toutes celles et ceux qui vivent, œillères aux tempes, glorifiant un passé révolu en en appelant au retour de la « dolce vita et des vacances romaines » se fassent une raison. Un retour en arrière n'est pas possible, ni souhaitable. Nous pouvons nous appliquer à améliorer le monde en devenir, en cherchant à le rendre plus compatible avec nos besoins et plus en rapport avec nos aspirations, mais nous ne pouvons nous en détourner sous peine de disparaître.


La seule issue possible, si nous voulons assurer un avenir à notre continent, consiste à consolider l'union européenne, de la doter d'un gouvernement et d'une  armée. La Chine, l'Amérique, l'Inde et le continent Africain ne comptent pas sur notre bon vouloir pour consolider leurs zones d'influence. Tous se préparent à un bras de fer techno-économique en investissant dans la recherche, le savoir et l'armement. Pendant ce temps nos partis politique perdent un temps précieux à se faire des petites gué-guerres d'ego pour asseoir un certain pouvoir et s'assurer « confort et richesse » en se foutant éperdument de tous ceux et celles dont ils ont la charge. Il serait temps de désinfecter les nids hébergeant les nuisibles de la politique.


L'Armée des nains glandeurs, parasites du contribuable et incapables d’œuvrer pour le bien commun. La France, ce pays phare, fut longtemps le centre du monde occidental et mérite mieux que cette bande de velléitaires braillards. C'est le moment de mettre de l'ordre dans la maison et de passer au vingt et unième siècle. L'Europe dispose d'un potentiel industriel et économique non négligeable pour faire face aux défis  imposés par la mondialisation. Elle n'est toutefois pas à l'abri de lourdeurs administratives inutiles,  paralysant une réactivité souvent nécessaires sur des marchés volatiles. Pourtant le danger de se laisser distancier par nos concurrents de demain est important. Les pays émergeant ou prétendus  tels, avancent à pas de géants pendant que notre continent se perd dans l'expectative, dans les contradictions et organisations d'élections à répétitions.

Qui plus est, elle chemine en ordre dispersé, refusant certaines contraintes signées et acceptées en entrant dans la communauté. Il serait aussi nécessaire, si nous voulons faire honneur à nos démocraties, de nous interroger sur notre attitude envers les réfugiés. C'est avec une déconcertante facilité que nous oublions nos engagements de solidarité, signés en son temps à Genève. Il est amusant de parler d'une Europe chrétienne en refusant de tendre une main secourable aux malheureux en détresse. A peine détruit le mur de Berlin que des barbelés se dressent à l'horizon. l’Europe se parjure, oublie ses souffrances du passé et rejette cyniquement le réfugié...comme il a rejeté le juif. A voir ou revoir « Exodus ».

GROSSE FATIGUE

La politique n'est souvent qu'une graine d'ego à portée du premier planqué. Quarante ans de discours lénifiants tricotés à l'aune d'une même pelote de mots. Un monde opportuniste aux mentalités étriquées, collées entre deux strates de suffisance. Des autoritaires dont l'intérêt  se manifeste par le pouvoir qu'ils exercent sur autrui. Un comportement d'ethnie égocentrique, tenace, faisant peu de cas des aspirations du citoyen. Seul importe le parcours politique. Ces doctes parasites au savoir penser fluctuant sont prompts à s'écharper pour une parcelle de pouvoir. l'Homme d’État, cet aristocrate de la politique, a cédé la place aux amateurs du dogme, rendant les perspectives d'avenir aussi insipides que nos légumes cultivés à l'engrais chimique.  

Lâcheté, ignorance et laxisme sont apparemment bien ancrés dans les fondamentaux qui charpentent la politique de ce début du vingt et unième siècle.  Adeptes de la rhétorique, ces nains de la politique caracolent dans l’inachevé et le provisoire. Aveugles aux réalités de la mondialisation, dans l'impossibilité d’appréhender les nouvelles configurations économiques et désorientés par la perte de repères géopolitiques, ces inutiles de la chose publique nous préparent au pire. Caciques en disgrâce, cloués au pilori par les collectivités, ils refusent tout changement pouvant porter atteinte au statu quo. Remettre le système à plat n'est pas à l'ordre du jour par crainte de ne pouvoir en assurer la maîtrise.  L'Europe, construction indispensable mise en place par quelques visionnaires conscients des enjeux politiques et géostratégiques est une nécessité historique qui s'est imposé dès la fin du dernier conflit mondial.

Il était impératif de construire un front commun face aux bloques du pacifique et de structurer un pouvoir politique pour répondre aux futurs défis. De la Chine aux  États-Unis, du Japon aux pays de l'Asean alors aux construction. Comme toujours, quand il s'agit d'innover, l'inconséquence de certaines tribus politiciennes à l’imbécillité croissante, risquent de mettre à mal l'existence du projet Européen et d'exposer le continent à l'appétit de prédateurs toujours à l'affût. Les égoïsmes nationaux et l'impéritie de fonctionnaires préférant pousser l'union vers l’abîme plutôt que limiter leurs  prérogatives, ne font que rajouter des problèmes aux difficultés du quotidien. Le monde change, transforme et reconditionne nos habitudes en nous imposant une nouvelle grille de lecture.  Peu nombreux sont ceux qui s'en aperçoivent et s'en émeuvent. 

L’économie, le travail et le chômage ne peuvent trouver de solutions dans le système de gouvernance actuel. Ils soulèvent des interrogations majeurs dont les réponses exigent une  remise en question politique et la mise en place de nouvelles règles, plus en accord avec les nécessités d'une société moderne. Beaucoup s'interrogent sur l’économie et nombreux sont les économistes qui s'en expliquent, mais la plupart se sont lourdement trompés. Le capitalisme hors contrôle, tel qu'il se pratique actuellement, au seul service de quelques privilégiés risque, à terme, de nous préparer une guerre civile. La classe politique, toutes tendances confondues a capitulé devant les exigences d'une financiarisation à outrance. L'Argent roi, la richesse étalée aux quatre coins de la cité ont créés des opportunités incitant le personnel politique à vivre au dessus des  moyens de ses contribuables. Dépenses somptueuses, budgets insensés alimentant une bureaucratie généralisée, inefficace et inutile, générant des carrières de salonnards. Des partis au seul service de la rhétorique. Pérorer, annoncer lois et projets, sans aller au delà du plaisir des mots. 

La situation se dégrade. L'information et l'image circulent à grande vitesse et la connaissance se met au service du plus grand nombre. L'opinion entend, comprend et juge. L'insatisfaction devient palpable et la désillusion touche toujours plus de citoyens.  La population en perte de confiance, se perd en conjectures et ne supporte plus la désinvolture de ses dirigeants. Difficile d'imaginer l'issue des manifestations de rues à travers les pays en crise. Une chose est certaine, aucun gouvernement ne pourra faire face aux foules cherchant à mettre fin à l'archaïsme de cette politique passéiste dont l'échec est patent. Le partage est devenu une denrée rare et cette rareté met le monde en danger, déstructure les pays, délite les communautés et affaibli l'homme. 


La politique sans imagination, dépourvue de vision à long terme comme celle exercée par nos éminents vieillards, est passé de mode. Internet, l'informatique, la robotique et la mondialisation ont transformés la planète. Cette  nouvelle donne nécessite des structures que les tenants de la politique actuel sont à mille lieux d'imaginer. Il faut des idées, du sang neuf, pour faire face aux challenges qui s'annoncent. Le travail, tel que nous le connaissons, deviendra une denrée rare.  Les perspectives du futur  sont à la prolifération de la robotisation. L'industrie produira vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept, limitant la main-d’œuvre  au stricte nécessaire. L'embauche de personnel se fera davantage sur la qualification et la spécialisation. Il faudra réinventer l'enseignement et mettre l'apprentissage à l'ordre du jour. Penser un nouveau mode de redistribution dans une réflexion prospective. Combattre la corruption, instaurer plus de justice sont des priorités absolues. Mettre l'accent sur le global, enseigner l'importance de l'Europe dans le rééquilibrage de la planète et faire comprendre aux esprits chagrins à la réflexion moyenâgeuse, que la voie solitaire est une aberration vouée à l'échec. Un nombre grandissant de problèmes se profilent à l'horizon nécessitant des solutions à court terme. Ils ne pourront se résoudre que collectivement.

Empires coloniaux
La mémoire défaillante et une réflexion sommaire sont des fléaux politiques. Il serait temps   de rechercher et d’analyser les vrais origines des tragédies qui déferlent sur la planète. Les guerres de conquêtes « religieuses ou non », les exactions coloniales et le pillage de territoires envahis, font certainement partie du ressentiment éprouvé par un grand nombre de populations. L’arrogance et le mépris furent hélas les seules réponses des vainqueurs aux vaincus. L’Occident n’a cessé de s’enrichir en dépouillant, en semant la mort et la terreur sur l'ensemble des continents. Quant à la poudrière du Moyen-Orient, elle trouve son origine dans les accords de partage des zones d'influences Franco-Anglaises. Un tracé de frontières artificiel et absurde obligea des ethnies, « ennemies séculaires » à la cohabitation. Ce fut comme vouloir marier « l'huile et le vinaigre ». Cette erreur politique fut le départ du fiasco que nous connaissons.  


Ces nouvelles frontières ont permis l'émergence de dictatures, presque indispensables au maintien de l'ordre dans ces pays sortis de nulle part. Le concept de bisounours et la naïveté de dirigeants peu éclairés, à la mémoire défaillante et fâchés avec l'histoire mais imbus d'eux mêmes, ont ouvert le chemin aux désordres que nous payerons durant des décennies.

Les besoins énergétiques, le pétrole, le gaz, la spéculation et le commerce des armes furent un âge d’or pour la plupart des gouvernements. l'Engin de mort se vendait généreusement tant à ses amis, qu’à ses ennemis. L'absence de vision, la corruption et les trahisons, ont fait le lit de l'anarchie actuelle. Lors de nos ingérences intempestives dans ces pays, nous avons négligés de prévoir les conséquences de nos interventions. Le coup de pied dans la fourmilière a créé une situation que le politique ne maîtrise plus. Les guerres du Moyen-orient, la cohorte de réfugiés fuyant les zones de combats, met la moralité de l'occident à rude épreuve. Triste spectacle de voir l'occident tourner le dos à sa part de responsabilité. La pleutrerie composée de bonnes âmes aux trémolos dans la voix, la religion en bandoulière essayant de justifier l’inqualifiable. 


L'Occident, pompier pyromane, coupable mais jamais responsable, n'a pas fini de régler la note de ses inconséquences. Le manque de cohésion, le chacun pour soi et le désastre pour tous, s'inscrit au fronton des administrations (fiscales) car, « in fine » , ce sera toujours le citoyen qui payera pour l'insolvabilité intellectuelle des élites gouvernementales.

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