L'ATTENTAT

Victimes terrasse
L'Incroyable attentat fomenté par une poignée de barbares blasphématoires, utilisant l'islam comme prétexte pour donner libre cours à la haine d'eux-mêmes, dont ils rendent le monde responsable. La bêtise au service de l'ignorance. Des pervertis revanchards essayant de gagner à leur cause des jeunes en déshérence. Faux prophètes, vrais criminels dont l'évolution mentale s'est arrêtée à l'âge de bronze. Les réactions à chaud, fatalement émotionnelles provoquent peur, dégoût, révolte et soif de vengeance. Rien de plus naturel dans un premier temps. Puis viennent les questions embarrassantes. Les pourquoi et les comment. Des interrogations à ne pas passer sous silence si nous voulons éviter la répétition des scènes de carnage qui ont fait tant de morts, de blessés et de désespérés  parmi les parisiens, victimes de ce massacre inutile. 

Il n’est plus possible, dans le monde où tout se vit en accéléré, où chaque information voyage à la vitesse du son et se partage brut sur les réseaux sociaux, de continuer à exister comme par le passé. Aujourd’hui nous vivons par procuration, que cela soit par l’image où le texte, les situations les plus diverses de sociétés perdus aux confins de notre planète. Sur informés ou sous Informés, l’avalanche de nouvelles qui se succèdent en continu, souvent partielles, parfois de sources incertaines ou non vérifiées, nous prennent de vitesse. Suivant l’éclairage et le contexte, des images volontairement manipulées, peuvent exprimer le contraire de la réalité et désinformer le chaland. Nombreux ceux qui ne disposent pas des clés permettant de décrypter objectivement le flux de nouvelles.

Le Coran assassiné  
Les politiques, habitués à ronronner sur leurs acquis, dépassés par les événements et incapables de prendre le recul nécessaire pour appréhender une situation donnée, ne tiennent souvent pas compte des effets induits à court et moyen terme, des décisions prises. Il n’est pas facile de gérer un pays en période de haute conjoncture, mais l'homme politique se révélera « homme d’état » dès l'instant où il saurât faire face à la nation en danger. C’est le moment où l’acte prend le pas sur le verbe, où le pouvoir cesse de mentir, de parader ou de s’engraisser sur le dos du citoyen. C’est le jour où il devient la conscience de son pays et cesse de considérer le citoyen comme un outil électoral, un échelon supplémentaire vers le pouvoir.

L’Histoire n’oublie pas, le temps n’efface rien et la situation actuelle n’est que la conséquence des erreurs commises par le passé. Nous pourrions remonter aux croisades où les catholiques n’ont pas été très compassionnels envers les populations d’Afrique et du Moyen-Orient. C’est le moins qu’on puisse dire. Contentons-nous de remonter à l’époque coloniale. L'Esprit « conquistador »  de l'époque n'avait cure des séquelles dues aux invasions. Une vision limitée au court terme et des perspectives d'enrichissements rapides, balayèrent toute réflexion pouvant s'opposer à la marche des événements. Envahir une population jugée comme culturellement inférieur ou considérée dans certains cas comme de simples sauvages fut, dans l'esprit d'aucuns, apprécié comme un bienfait, un apport éducatif et religieux. Le sceptre et le goupillon suivirent de près casques et fusils. 

Essayer de comprendre l'humiliation que nous faisions subir à ces communautés ne fut jamais à l'ordre du jour. Il fallait donc logiquement nous attendre à ce que les populations, soumises aux diktats occidentaux, comme ce fut le cas pour les trois quart de l'humanité, finissent par éprouver des sentiments d'agacement envers l'occupant. Le prévisible s'est réalisé naturellement et plus tôt que désiré. S'approprier les richesses d'un pays et utiliser le vaincu comme serviteur soumis à la volonté d'un maître autoproclamé, ne peut que provoquer amertume et rébellion avec à terme, une légitime soif de revanche. La situation d'aujourd'hui, pour dramatique qu'elle soit, est le prix à payer pour les exactions du passé. 

Pour ne pas avoir su rencontrer l'autre et avoir fait passer le    « gain et le pouvoir » avant toute notion de partage ou main offerte à la différence. Essayer de comprendre nos différences nous permet souvent de compléter nos connaissances, de combler des vides, d'apprendre à construire des ponts et de tracer des chemin. L'Homme, hélas, a trop l'habitude de combattre et de détruire ce qui échappe à son entendement.

L’Attentat perpétré à Paris ressemble fort à une déclaration de guerre. Un retour à l'obscurantisme  de groupes djihadistes inféodés aux dogmes d'un autre temps qui, faute de connaissance et dans la plus totale ignorance des préceptes coraniques, ouvrent la voie à l'hystérie barbaresque. Un nombre restreint de meneurs fait main basse sur la naïveté d'une jeunesse en déshérence. Des adolescents fragilisés par le manque de perspectives, ignorés par l'état, représentent dès lors des proies idéales pour le recruteur des sacrifices suprêmes. L'incommensurable soif de pouvoir d’un cercle limité d'extrémistes prenant l'Islam en otage et l'aveuglement stupide des occidentaux ont permis l'émergence de cette catastrophe sans commune mesure. Laisser aller et indifférence gouvernementale.


Des politiques trop absorbés à se faire élire ou réélire ont favorisés l'apparition de ces structures et une coupable tolérance  les a laissé prospérer jusqu'à devenir incontrôlables. La recherche du consensus à tout prix en vue des élections où l'intérêt général fut négligé au profit du seul politique, coûte aujourd'hui un bras au contribuable. Samuel Huntington, l'auteur du « Choc des Civilisations », très controversé par un certain nombre d'intellectuels nous a fourni la preuve d'une juste vision prémonitoire. 

Or par le laxisme avéré et imprévoyant du politique nous nous trouvons  aujourd'hui durablement partie prenante dans cette guerre qui n'ose dire son nom. 

Une certitude toutefois, nous sommes condamnés à combattre le fléau Daech avec l'espoir de mettre un terme aux exactions de cette bande de criminels. Les mots: « coalition et diplomatie » sont peut-être les clés indispensables pour mettre fin à l'horreur. Une solidarité européenne à tous niveaux ne serait pas seulement souhaitable mais devrait être exemplaire. La catastrophe vécue par les citoyens de ce pays aura peut-être le mérite de faire comprendre, au plus grand nombre, l'importance du rôle que doit jouer l'Europe face aux dangers potentiels. Les temps de demi-mesures et des petites fantaisies égotistes sont révolues sous peine d'effondrement.

MONDE NOUVEAU

Zombies aux Smartphones
L'Homme politique, emberlificoté dans sa lutte aux suffrages, découvre l'armée de citoyens à faire voter utile. Valse de promesses électorales, poignées de mains à foison le temps de quelque diatribe à l'égard d'une opposition à l'affût. Le bateleur politique, sur le terrain le temps d'une campagne,  s'évapore dès l'élection gagnée ou...perdue, cédant alors la place à une nouvelle période de disgrâce. Faute d'hommes d'état, de meneurs visionnaires capables d'inventer les grandes lignes induites par la géopolitique imposée de facto par la mondialisation, l'Europe risque de s'effondrer. Peu de projets enthousiasmants. Mais malgré le désenchantement les temples de la connaissance essaiment partout, se libéralisent et leur fréquentation n'est plus le seul apanage de quelque privilégié fortuné. Le lointain se fait familier, les gens voyagent et la jeunesse grappille son savoir aux quatre coins du monde. 


La recherche se partage et les projets s’internationalisent. La planète, internet aidant, perd de ses mystères en livrant son histoire, sa culture et ses richesses à la compréhension du plus grand nombre. Une aubaine pour les esprits ouverts, une chance pour ceux et celles qui savent s'en enrichir. Pourtant nous sommes dans le morose et un nombre toujours croissant de citoyens refuse de s'aligner sur la courbe démissionnaire des nombrilistes aux responsabilités. Jusqu'aux contribuables qui finissent par mettre les pieds contre le mur et cessent de se soumettre à l'ambition des galapiats qui leur tondent la laine sur le dos. Le citoyen est fatigué de ses politiciens, de leur incompétence et de leurs mensonges à répétition. Il finit par n'être qu'un zombie suspendu à son smartphone. Puis la pensée utopique des champions du y a qu'à, ces artificiers du verbe et promoteurs du chapeau tricorne, ne font qu'ajouter du désespoir au désarroi. Historiens de la nostalgie et des regrets, pour eux, le vingt et unième siècle s'éclairerait à la bougie, marcherait à la vapeur et porterait le chapeau de Napoléon. Le désir d'un retour vers le passé, du temps où l'univers appartint à quelques nations d’une Europe en formation. Les quelques médaillés des grandes écoles, étoles d'arrogance autour du cou, diffusent doctement leur suffisante ignorance à leurs semblables et dignes émules. 


Ils encadrent un petit nombre de frustrés et adeptes de la fessée électorale, laissant leurs concitoyens dans l'incertitude et sans tête. Leur connaissance du peuple ne se traduit qu'en équations et pourcentages. Depuis  l'effondrement de la confiance politique, les institutions financières se sont empressées d'investir la place laissée vacante. Ce sont eux qui désormais sont  aux manettes de l'entreprise monde. La gesticulation des partis, quels qu'ils soient, est peine perdue. L'Incompétence des petits marquis a miné le terrain. Une politique de la peur, les médias au service du capital, le web comme arme de guerre, des informations tronquées la plupart du temps, le mensonge et la corruption à tous les étages et un laisser faire généralisé, autant d'éléments pré-révolutionnaires qui nous tendent les bras. 

échanges culturels
Aujourd'hui la mondialisation est une réalité incontournable. Nous ne pouvons qu'épouser cette nouvelle donne ou disparaître, faute d'avoir le poids et les structures nécessaires pour répondre aux nouvelles géostratégies qui se mettent en place.  La bêtise ne se dilue pas dans le temps. Les lanceurs d'alerte des années trente ont eu le mérite de voir arriver la catastrophe, les ignorants celui de la vivre. Tous ceux, perdus dans les méandres d'une guerre des gaules ou réfractaires à la modernité et ses avatars, ne sont que des pédants essoufflés et inutiles à toute société. La planète s'organise, les pays commettent des alliances, pactisent et s'associent,  mettant leurs forces et leur savoir en commun pour mieux résister aux vents contraires. 

La vitesse d'accélération dans le domaine de la communication est prodigieuse grâce à internet. Enquelques secondes nous savons ce qui se passe à l'autre bout du monde. Pouvoir communiquer, traiter et travailler par  vidéo interposée raccourci le temps et ouvre des champs de collaboration inattendus. La robotique et l'automation nous obligent à reconsidérer l'activité humaine. Le changement de société qui s'opère sous nos yeux exige de nouvelles structures et des nouveaux talents capables d'organiser la transition de l'actuelle société vers la nouvelle en construction. Nous savons que les politiques ont toujours un train de retard mais ne pas réaliser l'importance de ces changements est criminel. Le temps des nations perd de son importance.


Les citoyens, particulièrement les jeunes, appréhendent le monde de plus en plus dans sa globalité et s’ouvrent à une conscience planétaire. Ils voyagent et se rendent compte qu'Il faut moins de temps pour se rendre de Paris à Tokyo que de Brest à Nice.  La nouvelle génération témoigne de son appétence pour l’ailleurs, n'en déplaise aux esprits chagrins vautrés sur leurs acquis. Certains médias, documentaires aidant, s’adressent prioritairement à l’intelligence du  public, ouvrent la voie à d’autres cultures. Un appel à la curiosité du téléspectateur, suggérant échanges et partage de connaissance.

Le chemin vers le mieux être est à portée de main.

GUERROYER EN 2015

Repos après tuerie ... 
Guerroyer à travers les continents pour éprouver plaisirs et orgasmes du pouvoir. La belle affaire. Assassiner hommes, femmes et enfants pour refus de soumission au diktat d'un dogme. La belle affaire ! Contraindre par la force et la torture des individus à penser leur existence en fonction de règles établies par des roitelets, aux conceptions politiques moyenâgeuses, serait inimaginable au vingt et unième siècle. Et pourtant...Plusieurs millénaires au service de la destruction, le nom des dieux en bandoulière pour justifier mort et misère, le temps n'a hélas réussi à infléchir la cruauté de l’individu malgré la présence des philosophes qui ont jalonné les chemins de l'histoire. Sacrifier au nom des dieux à qui nous faisons dire n'importe quoi pour justifier l'injustifiable. Élever églises et monuments en guise de pénitence tout en éliminant ce qui gêne, ce qui fait obstacle aux ambitions afin de légaliser un projet ou une volonté d’asseoir le pouvoir. Il semble que le passé ne nous ait pas permis d'assimiler grand-chose. 

Les barbares exécutent
Le stratège en col blanc, as de la financiarisation, sait comment prendre une population en otage pour servir la soupe au chef. Intense travail de lobby où mensonges et cupidité sont mamelles prévaricatrices. Une règle du savoir vivre dans le monde du business international. Le petit peuple y fait office de garantie bancaire avec la bénédiction de gouvernants à la recherche de plus-values. Aux deux bouts de la chaîne les perdants. Le contribuable et encore le contribuable. Le même passe trois fois à la caisse. Une fois à l'aller, une fois au retour et une fois pour rembourser la plus-value du député lobbyiste. Notre société cherche à incarner le sommet d'une civilisation exemplaire mais ne craint pas d'échanger la mort contre un coin de paradis éphémère. Avoir un instant l'illusion d'exister...sur le dos des autres. Cinq, dix ou vingt ans pour créer des camps de souffrance et noyer des ethnies au nom d'idéologies elles aussi éphémères. Avoir raison le temps d'un massacre. Vivre l'inutile le temps de paraître et de jouir du cercle des parasites. Et pourtant et pourtant ! 

Victimes des guerres de Religions
L'Homme dispose d'un privilège incommensurable, celui de la réflexion. Une conformation d'esprit le portant naturellement à découvrir sa réalité et se porter à la hauteur de ses semblables. Le chaos, « concernant l'homme », n'est pas inscrit dans le marbre. La guerre n'est pas une option. L'Homme n'est pas l’ennemi de l’homme. Il le devient quand agressé il subit l'humiliation et la maltraitance de l'autre. Dès lors c'est la porte ouverte à la révolte vengeresse. Les exemples en remplissent les livres histoires. Le sang qui imbibe la terre des continents découverts, puis convoités et exploités pour satisfaire la cupidité et la soif de certains pouvoirs est inimaginable. En témoigne la presque extinction des autochtones du premier continent émergé de notre planète, l'actuelle Australie. 

Puis ceux des Amériques, en grande partie décimés sous prétexte d'y apporter la bonne parole, inquisition oblige. Des siècles de tueries, de mensonges et de rapines pour déboucher sur le chaos et le mépris de la vie humaine. Il est toujours interdit de penser faux, ce qui permet aux guerres de religions de prospérer, aux politiques de se déchirer et aux imbéciles d'exister. Discourir sur la démocratie sans jamais l'appliquer. Leitmotiv de la modernité. 

Efficacité de l'OTAN
L'Homme, par le passé, n'a pensé qu'à détruire et s'enrichir. Aujourd'hui, rompu à cet exercice il met les bouchées doubles. Le constat est évident en considérant la fumisterie du Moyen-Orient. Chaque jour qui passe augmente notre responsabilité face à la misère des réfugiés et le danger que représentent les émissaires de Daech, utilisant cette filière pour mieux infiltrer l'Europe. L'anarchie meurtrière qui sévit dans cette partie du monde est le résultat de nos incohérences politiques. Vouloir soumettre une société à la volonté d'un tyran, voire d'un envahisseur, quel qu'il soit, est à terme voué à l'échec. Tracer des frontières artificielles à sa convenance en y incluant des ethnies en dissidence séculaire est un autre échec garanti. Notre arrogance naturelle et le sentiment chevillé au corps de notre supériorité en toutes choses ont façonné les galères auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui. L'Ironie ne nous empêche pas de répéter à satiété : « Plus jamais cela ».

Nous sommes loin d'avoir su tirer profit des leçons de l'histoire et continuons à vivre l'holocauste au quotidien comme si de rien était. 

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...