COMMENT PIRATER UN HOMME NU ?


En le dépouillant de sa terre natale, en lui volant sa culture et ses croyances, en le considérant comme inférieur parce que vivant hors des standards que nous nous infligions. Cet homme nu, nous le colonisâmes en faisant main basse sur ses biens. Nous décidâmes une fois pour toutes que ce qui fut sien des siècles durant, deviendrait nôtre. Ce fut le début de notre richesse et la fin de la leur.

Ce partage forcé donna naissance à une sorte de géopolitique avant la lettre. Les méthodes utilisées furent peu glorieuses. Raffles, massacres, tortures, viols, meurtres, une géopolitique fidèle à la puissance et aux actions de l’église chrétienne peu regardante sur les opérations quand il s’agissait de convertir le mécréant. La coutume exigeait que le Seigneur participât activement aux exactions pour le bien du spectateur.

Il y eut une gigantesque remise en forme de la partition d’un monde nouveau, somme toute pas si éloignée du rêve Hitlérien ayant engendré l’holocauste. 


Ce fut la naissance des grandes fortunes et le début d’une finance acquise à la papauté, aux églises à ses dignitaires, instigateurs du nouvel ordre. Le bourgeois ne fut pas en reste, de belles fortunes se sont érigées sur les décombres des terres conquises et des cadavres en putréfaction. Paroles saintes en tête, guerres de factions, guerres de bourgeois, le mépris de la plèbe était déjà à l’ordre du jour. Toute les vilenies et atteintes à l’intégrité humaine furent couvertes  par la cohorte disparate des mercenaires de Dieu.

Cardinaux et roitelets se disputèrent les territoires nouvellement achetés au sabre, au canon et au goupillon. Ils délimitèrent villes et frontières en faveur de traités de convenance, emprisonnant souvent par ces limites artificielles, des ethnies en guerre depuis des millénaires. La justice de tous les saints et la morale chrétienne bien comprise n’ont  pas été longues à introduire ou réintroduire l’esclavage, à la satisfaction générale du clergé. 

Les Indiens d’Amérique pourchassés comme des punaises, leurs territoires « achetés »  pour une poignée de verroterie ou un baril de whisky frelaté et quelques massacres pour la mise en condition, permirent aux délinquants de la vieille Europe, de parfaire leurs connaissances en matière de stratégie et de finance.  Tout, durant des années, voire des siècles, a été construit sur des abus, des mensonges et des promesses jamais tenues, par des politiques véreux et une religion frelatée.

Rien n’a changé ! Nous excellons toujours dans la corruption! Nous n’avons toujours pas compris que rien n’est définitivement acquis, qu’il y a continuellement des retours de bâtons avec présentations de factures, proportionnelles aux dégâts causés.

Nous nous lançons dans des jeux dont nous ignorons les règles. Obnubilés par quelques individus cumulards, qui confondent savoir vivre avec humanité. Vivre sur le dos des autres en les exploitant n’a qu’un temps. Comme ceux qui dépouillent l’humanité de ses richesses par le truchement de spéculations boursières. 


Les matières premières ne devraient pas être chasse gardée d’un petit groupe de malfrats. Notre invalidité mentale, bornée et dépourvue d’imagination, aveugle un certain nombre d’imbéciles au point de leur faire prendre des risques démesurés en jouant contre des adversaires dont ils ignorent le savoir-faire boursier. Ils oublient que leurs « adversaires » ne sont ni des sauvages, ni des pingouins issus du far West.  Ils sont souvent descendants de cultures anciennes, dont la nôtre est issue. La cupidité rend fou,  elle fait passer l’intérêt personnel avant celui de la collectivité. Le peuple ne cherche qu’à subsister quand le souverain vit la plupart du temps au-dessus de ses moyens intellectuels, cherchant plaisir et jouissance dans l’exercice d’un pouvoir absolu. 


Il est rarement assez futé pour distinguer sa gauche, de sa droite. Qui plus est, ces roitelets interchangeables composés de présidents de sociétés souvent mal définies, ainsi qu’un nombre exhaustif de fonds d’investissements aux ramifications internationales, servent la soupe aux décideurs  dans l’attente de l’avènement suprême : l’inévitable Waterloo. Une fin programmée dont les dégâts seront entièrement supportés par les contribuables. Les responsables de cette catastrophe annoncée auront toujours la possibilité de continuer à tapiner en rond afin de se refaire une santé sur les avoirs du « Taxpayer ». Une autre grande erreur de nos chers dirigeants consiste à croire que le Moyen-Orient et sa captieuse richesse, représente le ticket gagnant pour une entrée en fanfare au paradis de la finance. 



Ces naïfs à la cervelle en fallafel oublient qu’un éphémère sourire de Sheikh n’est qu’une bombe à retardement. Le Moyen-Orient, par nos turpitudes passées est perdu pour des décennies, si ce n’est à jamais. Notre présence dans cette zone devient discutable et la somme à débourser pour nous y maintenir est hors de proportion. 

Le Moyen-Orient n’est pas l’Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Tout nous sépare, sauf le pétrole. Une matière première que certains décrètent en voie d’épuisement. En réalité, il y a là une manipulation supplémentaire dans le but d’en faire une denrée rare pour continuer à garantir de confortables revenus aux spécialistes de la finance spéculative, c’est-à-dire à nos amis les « Bankster » ceux-là mêmes qui nous mettent sur la paille. Nous devrions avoir le courage, pour une fois, de faire de la realpolitik en utilisant au maximum nos ressources diplomatiques afin de prendre langue avec des pays dont nous sommes relativement proches.  


Lorsque le Général de Gaulle évoquait notre continent il situait régulièrement la frontière européenne entre l’atlantique et l’Oural. Sans la perfide Albion mais avec la Russie, pays avec lequel nous entretenons des relations, tant sur le plan culturel que politique, depuis le onzième siècle et le mariage d’Anne de Kiev avec Henri 1er. Elle devint, par cette union, reine de France.

Une Europe incluant la Russie redessinerait radicalement la carte du monde et ferait de notre continent une puissance inégalable dans le nouvel ordonnancement de notre planète. Hélas, combien de troubles, de luttes et de misères seront encore nécessaires avant de trouver les visionnaires capables d’insuffler de tels projets dans l’esprit des roitelets nombrilistes qui font notre quotidien. Il est grand temps d’apprendre à partager, d’apprendre à faire des concessions, en évitant de regarder le monde à travers la petite lucarne des pissotières.

 
Notre histoire peut être utile à la Russie et la Russie peut nous aider à réaliser notre indépendance énergétique. Elle dispose de toutes les matières premières indispensables au développement de nos démocraties. Le réchauffement climatique n’a pas que des inconvénients. La marmite aux cacophonies contradictoires déborde et nos dirigeants qui s’en repaissent perdent tout crédit. Les sociétés sont fatiguées de leurs incohérences, mais également inquiètes quant à leur disparition de la scène politique, car le vide risque d’engendrer rapidement des situations incontrôlables.

Une autre préoccupation de taille est la présence agressive des salafistes et des intégristes de tous ordres opérant sur le sol européen et plus particulièrement en France et aux Pays-Bas. 


Les Imams prêchant la violence et la mise à mort des croisés avec la ferme intention d’instaurer la charia dans tout l’occident, sont des menaces à prendre très au sérieux. Par ailleurs il me semble que ceux qui se prétendent « modérés » tout en se défendant de prendre parti contre les exactions commises par les mafieux d’une pseudo religion islamique, sont aussi coupables qu’eux.

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