L'AMERIQUE QUI NOUS VEUT DU BIEN



L’Amérique, continent conquis et façonné par la vieille Europe, pourchassant l'autochtone, décimant les tribus d'indiens en répondant par le canon aux flèches. Une histoire sans grand passé dont le présent d'alors a écrit le présent d'aujourd'hui en lettre de sang. Prendre de force ce qui n'était pas offert, tuant femmes et enfants pour un lopin de terre, une mine d'or ou un troupeau de bisons en suscitant haine et vengeance par l'exemple donné.

La brutalité appelle la brutalité et fini par s'infiltrer dans les gènes pour survivre au temps. L'excuse fut Dieu et l'argent, une religion de raison. Dérober, amonceler pour avoir et obtenir le pouvoir, la formule idéale pour donner naissance à... l'Amérique. Dans ce fatras de démences, de naïvetés, de contradictions, de misères, de lâchetés, de révoltes et d'héroïsmes, certaines règles de vie se sont affirmées.

Principalement une volonté d'action, de faire, d'innover, de prise de risque et du savoir assumer.



Souvent cynique, c'est l'opportunisme qui crée l'ami et c'est le besoin de conquête qui guide les pas vers des contrées qui promettent la richesse. Petit à petit, à force de théoriser intrigues et acquis, le continent américain est devenu la première puissance mondiale s'arrogeant, derechef, le droit...de dicter sa loi. Misère et grandes tromperies, chantages, coups bas, meurtres et catastrophes provoquées ont permis à cette nation de soumettre des populations entières à sa seule volonté.Puis il y a le bombardement de  « Pearl Harbour » - le jour où l’histoire des Etats Unis bascule. L’évènement pousse la nation à s’incarner en sauveur de l’occident, donnant naissance à un formidable « Jackpot » qui permit à cet état d’engranger les dividendes de son intervention sur tous les fronts, dont les morts ne sont que le terreau de la nouvelle prospérité qui se dessine vers la fin des hostilités.
 

Suivent, à l’échelon mondial, les années de décolonisation plus ou moins heureuses avec son cortège de malhonnêtetés et de fausses promesses afin de ne pas perdre le monopole et la mainmise sur les richesses des colonisés. Pour certains, la passation des pouvoirs se révèle douloureuse et s’effectue à travers des révoltes et dans le sang.  Il n’est pas facile de tourner le dos au pouvoir et à la richesse quand on y a goûté.

Les Etats Unis, pour une question géostratégique décident de prendre la relève au Vietnam. Des centaines de millier de morts plus tard et comme toujours sur le dos des naïfs qui croyaient combattre pour la paix, un armistice est signé.

La plupart des gouvernements s’intéressent à leurs pauvres et à leurs miséreux lorsqu’ils y trouvent un quelconque intérêt, lors de votations par exemple. Pas d’intérêts, les laissés pour compte n’ont plus qu’à disparaitre. Une sorte d’Holocauste sans coupables, puisque la responsabilité n’est due qu’à la fatalité.Les années passent, permettant aux ossements de blanchir et aux victimes des raids au défoliant, de continuer à souffrir dans leur chair. Sans compensation, sans aide, dans la misère la plus totale.



L’Histoire se répète et le malheur s’installe partout où passent les chars américains. Le cynisme, le mensonge, la haine, la soif de pouvoir et d’argent, ouvrent une voie royale aux hordes barbares. Les gouvernements successifs peaufinent des discours anesthésiants aux relents patriotiques, destinés à préparer le petit peuple au sacrifice suprême, pour le bien des caciques se cachant derrière la notion de nation.


Rien de neuf sous le soleil, la danse des cadavres se perpétue avec l’ouverture de nouveaux fronts, l’Afghanistan, puis l’Iraq, notamment. Des guerres inutiles, brutales et génocidaires…financés par la population dont on cherche à faire des martyrs et qu’on envoie cyniquement à l’abattoir.

Il est à croire que le Far-West soit une composante de la nature américaine. La bible dans une main, le révolver dans l’autre.
Nation étrange aux mœurs particulières. A peine nobélisé par l’Unesco, le Président Obama s’oppose à la demande de reconnaissance de Mahmoud Abbas en faveur d’un état palestinien. Une illusion qui part en flamme.En vertu de quel principe un gouvernement, fut-il américain, peut-il s’arroger le droit d’interdire aux palestiniens de participer au concert des nations ?


L’Occident, par ses égoïsmes et son incapacité à faire naitre une vision, une prospective d’avenir capable d’entrainer la jeunesse vers un idéal collectif, n’est que le fossoyeur de son propre futur.

Colonisés par Israël avec le consentement aveugle de l’occident, l’oppression sioniste n’est possible que portée à bout de bras par le très influent lobby juif New-Yorkais et ses promesses de voix pour les prochaines élections présidentielles. Le bulletin de vote de six millions de juifs peut faire basculer le résultat d’une élection.

La politique, qu’elle soit nationale ou internationale, n’a aucune compassion pour l’être humain, facilement abandonné à son sort dès lors qu’il s’agit de garder ou récupérer une parcelle de pouvoir. Le cynisme,  la lâcheté et la compromission sont, à jamais, la nourriture favorite des décideurs américains.

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