LA PEUR DE FIN DE REGNE

Les vertèbres de notre société semblent se calcifier. Nous nous interrogeons quant au bien-fondé de la diarrhée verbale de nos chères élites.  Une cacophonie générale !  Selon les primates qui nous gouvernent  les solutions sont à portée de main, il faut donc surtout ne pas y toucher. Cela pourrait fonctionner !

Comme toujours le sérail politique s’exprime en moulinant sa suffisance, éructant phrases et analyses pour mieux camoufler son incompétence et dompter sa peur. Nous sommes arrivés au sommet du jeu de dupes. Nous continuons pourtant à subir les mensonges éhontés de nos élites, servis avec l’aplomb de gugusses qui ne doutent de rien. Le riche compte ses sous, le démuni ceux qu’il n’a pas.

Le possédant parle des sacrifices à faire, le démuni les subit de plein fouet. Le démuni se serre la ceinture, le possédant s’achète des bretelles pour retirer la sienne. Engranger des plus-values donne faim.
Il nous semble que les gouvernements de l’union européenne devraient tout mettre en œuvre pour en finir avec les valse-hésitation et contradictions des plans économiques sans cesse annoncés. Nous pensons également qu’une vision d’avenir à plus long terme ne serait pas un luxe et serait susceptible de combler le gouffre des égos, préjudiciables à la construction économique de notre continent.

Il s’agit de sauver ce qui peut l’être encore. Nous savons tous que le pouvoir pour le pouvoir, surtout lorsqu’il il s’agit d’une quête personnelle, n’est pas une panacée.  Attelons nous à rechercher les solutions qui mettront fin au chaos qui se dessine à l’horizon.


Pour une fois, prenons conscience que notre vieux continent vaut de l’or ! Historiquement, philosophiquement, littérairement et économiquement, nous avons tout ce qu’il nous faut pour garantir notre indépendance. Nous n’avons aucun besoin de nous aligner sur les Etats Unis comme d’aucuns le croient, pour autant que nos politiciens suivent la voie de l’Europe et ne se laissent obnubiler par de fausses puissances hégémoniques.

Le temps où un seul pays pouvait prétendre exercer son hégémonie sur les trois quarts de l’humanité est révolu. Depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, les influences s’exercent à l’échelle des continents. L’Europe, avec son passé,  son expérience, son savoir-faire en est une carte maitresse.

 
Nous sommes certains que si nos politiciens, les quelques rares clairvoyants, se donnaient la peine d’argumenter et d’expliquer les enjeux auxquels les citoyens de notre continent sont appelés à faire face, une confortable majorité se dégagerait en faveur d’une fédération européenne. Si, par contre, les égoïsmes nationaux persistaient à prendre le dessus, nous ne donnerions que très peu de chances de réussite au projet des visionnaires tels que MM. Monet, Schuman, Adenauer et de Gasperi. Que la crainte de nous lancer dans une aventure aux conséquences incontrôlables  nous permette de transcender nos égos. Il est impératif de fédérer l’union européenne  afin d’y puiser les forces nécessaire pour répondre aux défis de notre siècle.

LES PLANTEURS DE REVES


Il y a les planteurs de rêves, ces gentils qui traversent l’existence crucifiés à leur bulle de gaz cherchant du bonheur à offrir au monde. A force de contempler la voûte céleste pour consommer des étoiles ils perdent toute rationalité. Écouter le nanti expliquer comment trouver du travail, le ventre creux est devenu, au fil du temps, une spécialité politique qui frise la malhonnêteté. C’est un discours creux pour décervelés auquel, même le chat du voisin, ne croit. Nous sommes acquis à l’idée de l’irréversibilité du monde économique. La promesse d’éradiquer le chômage confine, nous semble-t-il, à une promesse démagogique pour gagner du temps et faire patienter les affamés qui s’accrochent à cet espoir comme une araignée à sa toile. 


Nous sommes certains que nos responsables n’ignorent pas la vanité de cet espoir dans la présente société…que nous avons appelée de nos vœux. Il fut un temps où faucher les blés nécessitait une importante main-d’œuvre. Aujourd’hui avec un homme et une machine, le travail se fait mieux et plus vite. Et cet exemple se multiplie à l’infini.  Aujourd’hui, à l’aide de pelles hydrauliques, de compresseurs, de bétonnières industrielles et d’asphalteuses le nombre d’ouvriers se réduit à une portion congrue. Souvent, si ce n’est dans  la plupart des cas, les nouvelles technologies induisent un chômage de masse. Il est probable que les activités à pourvoir dans un proche avenir, seront celles dévolues aux spécialisations. L’automatisation génère des gains de qualités et de rendements très supérieurs à ceux fournis par l’homme, ainsi que des coûts réduits, tout en sauvegardant un bénéfice raisonnable.

La concurrence mondiale exacerbée exige des coûts de production bas sous peine de mettre la clé sous le paillasson. Cette règle est incontournable depuis que nous nous sommes installés, corps et âmes, dans une consommation effrénée et à terme intenable. Nous savons, par l’exemple de notre parcours historique et l’enseignement des philosophes qui ont jalonnés le chemin de notre évolution, que la société, à l’instar du corps humain est une entité vivante dont naissance et mort sont inéluctablement programmées. Remédier au péril qui nous guette n’est pas chose aisée lorsque nous réfléchissons à tout ce que le moindre changement pourrait induire comme effets après application et ce ne sont pas les «Y a qu’à » qui seront d’une grande utilité aux citoyens de notre planète.

Nous pensons que seule la concertation à l’échelle d’un continent pourrait avoir un impact sur les décisions à prendre et à réaliser. Pourtant l’histoire nous a maintes fois démontré que l’égoïsme des décisionnaires donne souvent la priorité à la politique de la terre brûlée. Quel meilleur exemple que la situation Libyenne et le comportement irresponsable du gouvernement Syrien. Foin d’illusions, nous croyons que le moment est venu de construire un patriotisme à l’échelle de l’Europe, mettant une sourdine aux nationalismes qui ne servent qu’à valoriser nos égos par le souvenir de passés glorieux. Voulons nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sommes mis, ou voulons-nous sombrer corps et biens… avec panache ?

Une Europe forte serait une Europe de l’éducation et de la recherche, ce serait une Europe industrielle et créatrice de places de travail. Ce serait une Europe qui investirait chez elle dans des domaines assurant un retour sur investissements. Ce serait une Europe proposant des nouvelles règles pour lutter contre les spéculations abusives et leurs gains faramineux par simple effet d’écriture. Ce serait une Europe capable d’imposer une justice en luttant contre la corruption à tous les échelons. Hélas une telle Europe n’est qu’une chimère car pour réaliser un tel fantasme il faut des hommes altruistes, avec l’envie de servir les autres…tous les autres. Pour l’heure nous ne disposons que de branquignols servants…le carnet d’adresse leur assurant une heureuse et bedonnante retraite sous les palmiers.

Rêver, faire rêver et endormir le chaland par des gesticulations débridées, debout devant un pupitre face aux foules qui ont perdu l’habitude d’avaler des couleuvres, ne sert à rien. Les citoyens sont aujourd’hui à la recherche d’hommes capables d’assumer leurs responsabilités sociétales en apprenant à œuvrer pour le bien commun. Nous sommes certains que les populations, au vu de la situation dans laquelle se débattent les rares esprits avisés, sont à mêmes de comprendre les dangers dus à l’absence de gouvernements. Ils ne demandent qu’à entendre les arguments quant à la voie à suivre, pour autant que ces arguments soient exprimés par des hommes intègres, porteurs d’une vision éclairée de ce que doit être l’Europe et prêts à imposer l’exemple au plus haut niveau.

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