L'errance politique ...

Incroyable errance politique du gouvernement israélien. Le peuple martyr se transforme en bourreau. La souffrance du camp d'extermination n'a eu, semble-t-il, que peu ou prou d'impact sur la façon d'appréhender l'existence.

C'est avec cynisme que ce gouvernement reproduit et fait subir aux palestiniens les barbaries dont ils ont eux mêmes souffert sous le joug hitlérien.

A force de faire son lit de la Shoa, de se complaire dans le souvenir d'un passé révolu qui ne cesse de se répéter aux quatre coins de la planète pour beaucoup de populations en déshérence, piégés par des pouvoirs en place, tel les palestiniens par le  gouvernement israélien.

Qu'ont-ils compris et quelle image donnent-ils d'eux-mêmes ?

Israël qui, pour exister, a besoin de toutes les sympathies du monde, joue son avenir à la roulette russe en amplifiant l'antisémitisme la où il existe et le construit (sciemment ?) là où il est encore ignoré.

A s'attirer haine et colère en infligeant mort et désolation au peuple palestinien ils s'éloignent toujours plus d'une paix négociée, seule solution valable pour mettre la vie à disposition de son peuple et de ses voisins, qui ne demandent qu'à êtres délivrés de la peur et....de la collision des égos de ceux qui les gouvernent.

Nous pourrions également ne pas oublier que traiter les palestiniens de terroristes n'est peut-être pas le terme qui convient le mieux historiquement.

Rappelons nous les gros titres des journaux dans les années quarante sept à quarante huit, les terroristes d'alors avaient nom de «Ben Gourion et Golda Meir» deux personnages devenus légendaires mais qui à cette époque  se frayèrent un chemin à travers le pays à coups de cocktails molotovs. Il fallait vider les demeures  palestiniennes, sans pitié pour les femmes, ni les enfants.

Les politiques en guerre ne sont que des gages de faiblesse...
Peu importe d'ailleurs les politique. Ils ont toujours un train de retard. La force d'un pays sera, à terme, toujours sa population.


Un Bordel ...

Le bordel avec son bruit de fond qui rappelle la vieille aiguille usée sur un trente trois tours des années quatre-vingts. Des politiques qui jouent en mode décontraction, col de chemise ouvert et dégaine sportive pour masquer l'impuissance, l'ignorance et l'aveuglement quant à la situation préoccupante de notre société.

Sourds aux clameurs des populations en détresse mais habités par un seul intérêt, celui du pouvoir. Durer, faire partie de ceux qui ont, de ceux qui sont et qui en veulent plus.

Gesticulations inhérentes aux grandes théories et projets. Des lois se votent mais leur application reste hors d’atteinte. Pendant ce temps les multinationales continuent à piller, à massacrer et à affamer. (Redite)

C’est le règne des «golden boys» - dépeceurs de cadavres, charognards obnubilés par les plus-values. C'est à force d'aligner des kilomètres de coke qu'ils se mettent en appétit. Une race qui sent l'encre d'imprimerie, le parfum des billets de banque fraîchement imprimés. Un vocabulaire restreint mais suffisant pour souligner leur voracité. Ils sont spectateurs d'eux-mêmes et en jouissent.

Ces intoxiqués de la finance émettent des signaux inaudibles au commun des mortels. Un langage oscillant sur le vide, éloigné de toute écoute. Chacun est accroché à sa théorie, certain de détenir la vérité universelle et tourne, d'office, le dos à toute argumentation contraire. Le pouvoir donne l’argent et l’argent appelle le pouvoir, c’est le noyau dur du cercle des privilégiés où il n’y a ni coupables, ni responsables.

Puis il y a le deuxième cercle, les affamés de la notoriété, capables des pires bassesses pour rester en grâce et s'entendre appeler par leurs noms avec état civil et mérites. Ils se déplacent avec le pas feutré du veule en épousant toutes les tendances, prêts à courber l’échine et baiser la main criminelle pour rester en place. Sans colonne vertébrale, sans muscles, sans neurones. Ils ont besoin d'une hiérarchie pour tenir debout. 
 
Les exemples sont nombreux. Tel patron de presse obéissant aux ordres, tel chef de la police les doigts sur la couture, sans parler de nos chers banquiers qui nous coutent la peau des fesses et participent, nolens volens, à la misère de populations orphelines. Orphelines parce que privées de poids lourds capables de parler en leur nom, de les défendre contre la corruption, les injustices et la peur. 
 
De faire barrage contre la lâcheté, les phrases vides de sens, les promesses sans lendemain et l’égoïsme érigé en vertu.

Ces besogneux perdus pour le bonheur et qui n’ont que l’espoir pour vêtement, méritent de rencontrer l’homme providentiel capable de prendre leur misère à bras le corps.

Ronald Haakman 

POUVOIR ...

Une situation planétaire explosive. Mille langues se confondent pour justifier la dissémination des germes intégristes de toute obédience.

L'intégrisme du capital, celui des religions, de la politique, de l'amour, de la sauvegarde de la nature, des historiens, du sol au sous sol, des agriculteurs, des philosophes, de la médecine et de tous les esprits épris de vérité ... la leur.

Nous nous battons contre les terroristes d'aujourd'hui, ceux là même que nous acclamerons demain. 
 
Nous tuons aujourd'hui ceux qu'on nous apprend à haïr au seul profit d'une petite bande de castrés qui se tartinent des lambeaux d'intégrisme comme d'autres étalent de la confiture sur une biscotte ... pour combler une faim, celle de la possession, donc du pouvoir.

Cette possession tient lieu de miroir dans lequel nous cherchons vainement l'image flamboyante de celui ou celle que nous aimerions être, mais au lieu de cela, nous nous heurtons invariablement à une forme pensée qui finit par se diluer dans l'insignifiance.

Nous sommes les grands perdants de notre jeu de l'oie. Nous en avons oublié les règles en nous distançant de nous mêmes.

Défendre une idée ou ses idées, bien sûr, mais s'arque bouter sur une réflexion ou une théorie en les considérant comme seules valables, ouvre un boulevard à cet intégriste qui sommeille en chacun de nous.

Nous existons par le monde de l'autre, par notre ancrage dans l'environnement.
La connaissance reflétée par le miroir dans lequel nous cherchons notre image n'est que la somme de ceux qui nous font face, ces hommes, ces femmes, ces adolescents, riches en réflexion et inventivité, dont nous pourrions nous nourrir.

Il faudrait terminer les guerres «contre» afin de commencer à se battre «pour».

Se battre pour découvrir son potentiel, pour s'enrichir des perles contenues dans l'échange.

Un esprit ouvert et universel, est le remède par excellence pour lutter contre les dictatures ou les manquements à la dignité humaine.
C'est une torpille adressée au terrorisme intellectuel qui ne sert qu'à s'extraire d'une misérable condition en s'achetant, à bon compte, une colonne vertébrale vérolée.

Nous le voyons avec les critiques de toutes sortes. Qu'il s'agisse de critiques littéraires, philosophiques, politiques, financières ou autres.
Il y a celui qui démoli par vocation en utilisant la critique comme cache misère, étant dans l'incapacité d'y découvrir la moindre création ou de ressentir une éventuelle émotion ou compréhension pour la chose et il y a celui, constructif, positif. Il est capable de mettre en exergue ce qui lui semble positif en dispensant des arguments valables pour justifier ce qu'il pense ne pas convenir au sujet traité.

Atteindre les sommets en utilisant l'échec de l'autre comme marche pied vers l'ascension, ne peut que laisser un goût amer.
Cela revient à utiliser des armes sophistiquées contre celui qui se défend à mains nues. C'est une faiblesse déshonorante.
Tout comme la suffisance ou le dédain pratiqué envers autrui n'a que valeur de papier cul. Elle n’est n'est qu'un signe de supériorité désiré mais jamais atteint.

Nous marchons, fonctionnons, réfléchissons et agissons à travers une promotion de mensonges à grande échelle en détournant notre regard de nous-mêmes pour éviter de nous confronter à l'artifice et aux faux semblants.
Nous fuyons la réalité du quotidien afin de nous abstraire de nos responsabilités en acceptant de nous plier, sans combat, aux exigences des quelques tartuffes qui se prennent pour les maitres du monde.

Pourquoi ne pas exploser la montagne des faux semblants et hypocrisies qui s'entassent comme des ordures de banlieue et permettent aux organisateurs des orgies financières, de saigner à blanc les trois quarts de l'humanité.
Puisque l'inefficacité des nains de jardin se réclamant de la politique est manifeste, il serait peut-être temps que le citoyen se mobilise et cesse de se plier au dictat de ceux qui sont censés gouverner autre chose que leurs propres intérêts.

La cacophonie du politique, englué dans ses contradictions de cours de récréation ne suscite que déceptions, colères ou éclats de rires. Jaunes.
La troupe de petits soldats au soit disant service du citoyen n'a plus de visions. Elle est maladroite et son courage pour le moins hésitant.
Elle se comporte comme un malvoyant décati se déplaçant à l'aide de sa canne blanche à travers l'enchevêtrement des désastres dont elle accouche.

Elle est sourde aux injonctions, se riant du besoin de ses administrés. Elle est aveugle aux changements de société, aux nouvelles règles, à la mondialisation.
Le monde change d'univers, la classe politique d'appartement. 
 
Il n'y a qu'une guerre à laquelle participent nos croisés de l'inutile, celle du profit, de préférence personnel. Une longue carrière couplée à une longue retraite bien méritée.

La contrainte pour les affamés et les damnés de la terre, aux serviteurs de l'état les hauts revenus et avantages fiscaux, le confort et le bien être, un vrai miracle biblique. .. à sens unique. Le regard vrillé sur leurs prérogatives ils sont à des années lumières des dangers qui guettent l'avenir. Et s'ils s'en rendent compte, ils préfèrent léguer le chaos aux viennent ensuite.

Tout semble se mettre en place pour la grande transplantation. Arracher le cœur du monde à l'Europe et l'offrir à la Chine, à l'Inde, au Brésil, à l'Afrique et aux États-Unis. Ce sera la nouvelle table ronde décisionnaire du monde de demain. 
 
Des pays au sous-sol bien garni, indispensable à la naissance des prochains géants.
Pour l'Europe, cette chose inexistante et sans ambitions, il ne restera qu'un champ de mine et ... l'album souvenir de quelques visionnaires !

Notre chute d'influence et les gesticulations politiques du XX siècle n’auront pas permis d’entrer dans le XXI siècle. Le rêve de père de famille a vécu.

Nous revendiquons et la Chine rachète nos industries. Deux clics et la finance malade se rétablit sans changer ses fondamentaux. Deux clics et nos cerveaux fuient vers un nouvel accueil sous des cieux plus cléments.


Ronald Haakman

Ces chers politiques


Ces assistés qui nous gouvernent, nous taxent pour s'offrir la quiétude et un confortable matelas pour leurs vieux jours.

Ces assistés au verbe haut, aux phrases creuses, aux vaines promesses et projets sans visions, si ce n'est celui de s'enraciner toujours plus profondément dans le fauteuil du pouvoir.

Ces assistés qui volent d'une inauguration avec champagne et petits fours aux réunions d'état major avec champagne et petits fours en passant par les conférences internationales avec champagne et petits fours sans oublier les voyages en jets première classe et les hôtels cinq étoiles, parfois meublés de soubrettes à tout faire.

Ces assistés qui nous pompent l'air en nous assurant des lendemains qui chantent mais sont incapables de la moindre prospective.

Ses assistés qui nous gouvernent, enchaînés au passé, regardent passer le train des changements en trébuchant sur les prises de risques pour ne pas compromettre la prochaine élection, nous éloignant ainsi de toute prise de décision.

Ces assistés nombrilistes à l'égo démesuré ne pensant qu'à durer, accumuler pouvoir et prébendes, plaisirs et trahisons à leur seul profit, fermant les yeux sur ce que nous ne saurions voir... pour mieux brider la populace.

Ces assistés qui nous gouvernent tirent, avec habileté, les ficelles mises à leur disposition pour étayer mensonges d'état, dissimulation et disparitions inexpliquées, aidés en cela par les lobbys de l'industrie et de la haute finance.

Ces assistés qui nous gouvernent, irresponsables dans leurs actes, omettent la plupart du temps de s'excuser pour les erreurs commises.
Pourquoi d'ailleurs, puisque ce sont les autres qui payeront, ceux qui se trouvent au bas de l'échelle et ne peuvent se défendre sans subir le chantage d'état.

Le fort décide, raquette, «embastille» et condamne tous ceux et celles osant se mêler
aux réjouissances de cette poignée de régisseurs qui mettent notre planète à sac.

Un jour viendra où cette « populace », dos au mur, abandonnera la peur de perdre et sauvera son honneur afin de garantir une existence équitable à ceux qui viendront ensuite, après le séisme mondial et humain que les assistés qui nous gouvernent, faute de vision, n'auront pas vu venir.

Ronald Haakman


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