Yoopi... enfin la grippe A !

Enfin du travail pour les chimistes.
Enfin du grain à moudre pour les industries pharmaceutiques et associés. Ne pas s'endormir et veiller à ses intérêts comme une poule veille sur ses poussins.
Le pouvoir de l'argent, mis un moment hors d'état de nuire, reprend des couleurs. La mondialisation réorganise la peur depuis que le soufflé de la crise monétaire tend à s'effondrer un peu.

Les quelques chefs de bande qui se partagent le gâteau de notre univers ont trouvé la solution pour alimenter leurs caisses à dividendes, histoire de ne pas mourir pauvre et de pouvoir continuer à taper dans la petite ba-balle blanche sur les green les plus huppés.

Organiser la peur!

Les médias de toute sorte sont mis à contribution, de l'écrit à l'oral.
Médias qui appartiennent d'ailleurs aux faiseurs d'angoisses et aux bailleurs de fonds des catastrophes, virtuelles ou réelles, ainsi qu'à tous ceux qui s'amusent à organiser les pénuries à travers le monde.

Il faut des pauvres pour que les riches puissent s'enrichir et plus les pauvres sont nombreux, plus le plaisir du riche à voir gonfler ses dividendes se retrouve dans la fascination qu'il éprouve à contempler la racaille des sous alimentés.

Organiser la peur.

Faire croire que la mort est pour demain et éprouver un orgasme salutaire en constatant que la formule marche. Soixante quinze pour cent de l'humanité court de médecin en pharmacie. Le même pourcentage de naïfs et de crédules s'entassent dans les officines en s'arrachant masques de toutes sortes et emballages de tamiflu.

La quasi totalité de la population mondiale est au garde à vous, aux ordres du capital. Se déculottant pour recevoir sa raclée s'il n'obtempère pas aux injonctions des chefs de bande.

Nous ne pouvons hélas plus compter sur la politique pour enrayer la prise de pouvoir des «maîtres» du monde qui se tiennent par la main. Il faudrait pour cela disposer de visionnaires en lieu et place des fonctionnaires baudruches qui s'essayent sans talent à un ersatz de politique. Donc ...

Consommons et prenons notre raclée quotidienne!

Ronald Haakman

L'Occident passe à la caisse

Il fut un temps où l'occident avait le pouvoir d'imposer sa dictature intellectuelle au «tiers monde», persuadé en cela que notre savoir fût synonyme de connaissance universelle.

L'Arrogance fut telle que la prise en compte de valeurs autres que celles propagées par nos vaillants conquérants était hors de question.
Nous nous sentions supérieur et avions, par conséquent, droit de vie et de mort sur ceux que nous soumettions, par la force, à notre volonté.

Nous nous arrogions le droit de pillage, étouffant dans l'oeuf toute rebellion.
Non contents de dépouiller les populations à notre merci, nous leurs imposions également notre façon de penser, de voir et de croire.
Nous décidâmes des frontières à tracer afin de délimiter nos possessions acquises par les fusils.

Peu importait alors qui nous enfermions dans ces frontières. Parfois des ethnies antagonistes opposés par des siècles de divergences,de haines et de luttes armées, mais la sophistication de nos armes vouait toute révolte à l'échec.

Vint la seconde guerre mondiale avec son cortège de morts, d'éclopés et d'affamés. Ses camps de la mort et ses usines à torture. Cinq ans de misère et de peurs. Cinq ans pour enterrer soixante millions de morts et renvoyer des centaines de milliers de combattants dans leurs foyers respectifs, cuver le vin de l'amertume.

Une vie en lambeaux pour avoir défendu un drapeau. Le drapeau du capital, symbole à unifier le peuple autour d'une histoire afin qu'il serve de bouclier aux possèdants.

La paix ratifiée après la reddition japonaise, les combats pouvaient reprendre.
Ce fût le feu d'artifice à coups de cocktails molotofs en palestine. La chasse au palestinien était ouverte avec l'affectueuse collaboration de Ben Gourion, de Golda Meir, de l'aval de l'O.N.U et de la vieille europe. Cette dernière n'était que trop heureuse de se débarrasser du problème juif.

Ce fût la guerre du canal de Suez afin de sauvegarder les intérêts du grand capital au détriment d'un revenu équitable pour l'Egypte.
L'Arrogance était de retour et le pillage des ex-colonies pouvait reprendre.

Nous n'avons toujours pas compris.
Obnubilés par la soif de dominer et de posséder nous sommes devenus aveugles à l'autre. Nous ne comprenons toujours pas qu'une main tendue vaut plus que dix mille fusils.
La main tendue est un geste créateur. Elle est un pas possible vers la lumière à l'encontre du fusil qui est une négation de l'existence.
Les fusils!
C'est le drame du moyen orient.
l'Occident manque singulièrement de vision et de courage pour faciliter la mise en place d'une solution équitable quant à une juste redistribution des richesses du sous-sol de cette contrée.. En cause, entre autres, la rapacité de certains grands groupes.

Toujours cette arrogance!

Vouloir imposer nos critères de vie à des contrées peuplées d'ethnies culturellement dissemblables et incompatibles avec les modes de fonctionnement occidentales, ressemble à une guerre de croisés de sinistre mémoire et sont voués à l'échec.

Qu'avons nous apporté à l'Iraq? Nous avons tué Saddam Hussein en semant plus d'un million de cadavres sur le chemin du lucre et de la rédemption. Et alors?
Dans quel état se trouve le pays aujourd'hui? Combien de morts et d'estropiés aura-t-il fallu pour valider cet échec.

Bis repetita avec l'Afghanistan. Des milliers de morts pour perdre ce qui ne nous appartient pas et que nous avons pourtant aidé à mettre en place.
Qui plus est, des milliards de dollars partis en fumée sans avoir soulagés la moindre misère.
Puis il y a le problème Israëlien!
Un obstacle de taille pour la paix dans cette partie du monde et berceau de notre civilisation.

Le gouvernement sioniste n'a pas fini de prendre sa population en otage pour assouvir son rêve du grand israël au détriment du peuple autochtone.
Continuer à chasser les palestiniens de chez eux en leur déniant le droit au sol que les israëlien s'arrogent de facto pour y installer des nouvelles colonies est complètement irresponsable et finira par transformer le rêve israëlien en cauchemar.

Le gouvernement sioniste, par son intransigeance à l'égard de l'Iran, de la Syrie et de la Lybie, est en train de «suicider» sa population et risque, dans un sursaut d'orgueil, de vitrifier le moyen orient avant de disparaitre.

Quoiqu'il advienne il s'agit de se souvenir qu'Israël s'est annexé les territoires palestiniens par la force en mille neuf cent quarante huit, comme l'Allemagne s'est annexée la Pologne en mille neuf cent trente neuf, que cela plaise ou non.

Il s'agit également de cesser les pleurnicheries concernant la shoa. Ce fut une parenthèse douloureuse dans l'histoire de l'humanité qui, hélas, n'en fini pas de se répéter, sous des glacis divers, pour un grand nombre de populations disséminées à travers les cinq continents.

Qu'on nous fasse également la grâce de cesser de nous brandir l'antisémitisme comme un chiffon rouge devant les yeux d'un taureau chaque fois que nous nous permettons une critique à l'égard du sionisme et de ses excès.
C'est en grande partie le sionisme lui-même, par son comportement envers ses voisins, ses jérémiades, ses intransigeances et son arrogance, qui a ouvert la porte à l'antisémitisme. Tu récolteras ce que tu-as semé est une maxime qui sied également au gouvernement Israélien.
Il y a lieu maintenant d'obliger Israël à restituer les territoires occupés et de délimiter des frontières sûres pour permettre aux Palestiniens de s'installer dans leur propre pays et d'y vivre en paix. Il y a urgence.


Ronald Haakman

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...